Communiqué du Grand Rabbin Haim Korsia: Liorah Chetrit obtient son guet

Concernant les Femmes Agounot, TJ avait relayé l’appel de Liora Chetrit (Voir ci-dessous)

Nous sommes heureux de publier le Communiqué que nous fait parvenir à l’instant le GRDF Haïm Korsia: Liorah Chetrit a obtenu son guet et Voilà bien notre Grand Rabbin s’engageant à lutter pour que “ces situations inacceptables ne se reproduisent plus”.


GUET: La solitude d’une Femme et l’obscurantisme du Consistoire de Paris

Elle s’appelle Liorah Chetrit. Nonobstant l’appui éclairé des femmes de LectureSefer ou encore du GRDF, trop seule face à l’omnipuissance de rabbins du Consistoire, Elle en est à implorer notre soutien dans le combat qu’elle mène pour recouvrer sa liberté, obtenir son Guet et enfin pouvoir envisager de refaire sa vie.

“Je m’appelle Liorah Chetrit et j’ai 31 ans. Je me suis mariée en novembre 2015 civilement et religieusement et j’ai 2 enfants de 4 ans et 2 ans.
En Août 2020, alors que j’étais enceinte de 7 mois, mon mari a pris, SEUL, l’initiative d’une procédure de divorce civile. Sa démarche a été entamée en avril 2021 et nous sommes séparés de corps depuis Mai 2021.
Dans l’espoir d’aboutir à un divorce à l’amiable rapidement et d’obtenir le GUET libérateur, j’ai accepté toutes ses conditions :
– une pension alimentaire minimale de 120€ par enfant. 
– les modalités de garde qu’il proposait.
– l’abandon de mes droits sur la Ketouba
En parallèle, je me tourne le 16 Juillet 2021 vers le Consistoire de Paris pour obtenir mon Guet malgré le manque de coopération de mon mari avec qui je suis déjà en instance depuis plusieurs mois.
Ce fut le début d’une longue épreuve, pénible et sans espoir, aggravée par une attitude, hostile et sans coeur, du service des divorces, représenté par le Rabbin Betzalel LEVY et le Grand Rabbin de Paris Mr Michel GUGENHEIM, à savoir :
1 – Une nécessité pour l’ouverture du dossier, de compléter un formulaire de consentement de mon mari et moi-même et d’autres documents propres à chacun, impossible à obtenir quand on a un mari récalcitrant !
2 – S’ensuit ensuite une convocation unique en ZOOM qui est intervenu seulement en Juin 2022 après avoir insisté et relancer sans relache le service des divorces. Mon mari ne s’est même pas donné la peine de se présenter à cette convocation et a juste expliqué son désaccord par téléphone, car il souhaite garder le Guet jusque l’obtention du divorce civil, évidemment comme moyen de pression sur moi. J’ai été stupéfaite et choquée du manque cruel de considération, lorsque le Rabbin Betzalel LEVY m’informe qu’il ne pourra rien faire de plus pour moi et que je me dois de patienter la fin de ma procédure en civil, bien qu’elle n’ait aucune date de fin, pour revenir vers lui.
3 – Une impossibilité de communiquer et d’échanger sur ma situation préoccupante, avec le service des divorces du Consistoire de Paris. Non seulement Ils ne répondent pas à mes sollicitations envoyées par tous les canaux : mails, What’s App et téléphone mais ils n’en accusent même pas réception. Le summum a été franchi quand le Rabbin Betzalel Levy m’a répondu, en date du 8 août pour me dire qu’il était en vacances et que je devrais attendre  septembre pour qu’il m’écoute, malgré mes supplications sur l’urgence de ma situation.
4 – ET LE PIRE DE TOUT 
Une solution vient d’être trouvée pour débloquer ma situation, soutenue et encouragée notamment par :
Katie AYACHE BISRAOR, avocate spécialisée pour les femmes Agounot.
Le Grand Rabbin de France Haim KORSIA
Le Rabbin du Raincy Villemomble Gagny Moché LEWIN.
Le président de la communauté de Sarcelles, Moïse KAHLOUN.

Cette solution, destinée à me délivrer mon Guet en Israël, se trouve subitement remise en cause avec acharnement, par le Grand Rabbin Michel GUGENHEIM, qui ose s’opposer formellement, par courrier, alors qu’il est en vacances et qu’il ne m’a jamais entendu, à ce que j’obtienne mon Guet.
Mais il ne s’arrête pas là : le Rabbinat de Paris empêche même le tribunal rabbinique israélien d’appliquer toute action qu’il a l’habitude de mettre en place pour inciter un mari récalcitrant à délivrer sa femme !
Après avoir si longtemps négligé ce dossier, le tribunal Rabbinique de Paris ose bloquer sans raison mon dossier et me maintient en otage de mon mari !

Outrée et scandalisée de cette attitude cruelle et incompréhensible à mon encontre, je fais donc appel à vous tous, femmes et hommes, quelques soient vos origines, pour m’apporter votre soutien dans ce légitime combat contre mon mari et le Bet de Paris qui le soutient, en me maintenant volontairement enchainée”.

Liorah CHETRIT

https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwiJ5rKlmvb5AhXegf0HHVBQCc8QFnoECAYQAQ&url=https%3A%2F%2Fwww.change.org%2Fp%2Fsoutien-%25C3%25A0-liorah-et-%25C3%25A0-toutes-les-femmes-agounot-en-attente-de-leur-guet&usg=AOvVaw1ZwGh0sVwOE5BP_96hYGhk

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2 Comments

  1. Renoncez à obtenir ce guet…Pourquoi remettre son sort entre les mains de tels rabbins, complices de votre mari ? Battez vous pour votre divorce civil. Ensuite, tournez vous vers le judaïsme libéral.

  2. Il s’agit d’un discours unilatéral de cette femme. Il manque la réaction du rabbinat incriminé qui pourrait éclairer l’affaire. Pour l’instant nous avons un seul son de cloche.

    Zygel ci-dessus a peut-être raison, MAIS des Juifs orthodoxes qui vivent au sein d’une communauté orthodoxe (et souhaitent pouvoir se remarier religieusement, ce qui est probablement le cas de cette femme) ne peuvent pas simplement se « tourner vers le judaïsme libéral ». Ils sont orthodoxes, en principe croyants et pratiquants ; le « judaïsme libéral », pour eux, n’en est pas un…

    Et puis, cette femme omet de tout dire sur son divorce « civil » ; à savoir conforme aux lois de la République et enregistrable à l’Etat Civil.
    Apparemment ce n’est pas encore fait, pour des raisons qu’elle tait.

    Or, le rabbinat s’interdit d’agir en matière de « guet » tant que le divorce civil n’est pas prononcé. Normal ; c’est comme le mariage religieux qui ne peut se faire qu’après l’officialisation du mariage civil.
    Le civil précède le religieux ; toujours.

    Autrement dit : cette affaire ne dépend peut-être pas du bon vouloir des rabbins mais d’un problème au niveau du divorce civil ; les rabbins ont bon dos….

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