Jacques Lévy. La yerida des jeunes couples, catastrophe majeure pour Israël

Plus que l’Iran, le Hezbollah, le Djihâd Islamique, et même l’insupportable hécatombe sur les routes, la yerida des jeunes couples ( départ d’Israël) est une catastrophe majeure pour Israël !

Résultat de l’effrayante inaction des gouvernements successifs à régler le problème des monopoles économiques mafieux qui n’existent dans aucun autre pays de l’OCEDE!

Quand des couples avec le salaire median n’arrivent plus à pouvoir se porter acquéreur de leur toit, ou tout simplement à finir le mois, quand les forces vives de la nation qui chérissent leur pays doivent s’exiler au Canada, Australie , Portugal…, ou, pire, en Allemagne, et ce malgré une économie florissante mais qui ne redistribue rien, ou si peu, c’est vraiment le pire des danger!

Quand on connaît la houtzpah israélienne, cette volonté à nul autre peuple pareille, ce courage, cette intelligence, on se demande comment la population accepte cette dérégulation sauvage sur les loyers, et tous les prix à la consommation courante qui augmentent de façon exponentielle sans raison autre qu’une spéculation criminelle !

Le Shekel étant aujourd’hui la monnaie la plus forte du monde, personne n’en profite car ça n’a curieusement aucun effet sur le coût de la vie !

Je ne comprends pas qu’un grand mouvement citoyen n’exerce pas l’arme économique suprême qu’est le boycott !

Le sionisme c’est aussi de permettre à des gens de pouvoir rester vivre sur cette terre où ils ont eu la chance de naître…

Jacques Lévy

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8 Comments

    • « Tous les problèmes sont abordés , tous les points de vue exposés « 
      C’est la phrase clef de notre programme depuis 1945 ! C’est ce qui nous a permis de continuer d’exister et d’être aujourd’hui le site communautaire le plus suivi après notre confrère Times of Israël . L’article sur le yerida des jeunes couples vous inquiète ou vous choque ? Répondez et nous publierons votre article ou votre commentaire .

      • @André Mamou Je crois que le commentaire de T.Amouyal ne fait pas allusion à l’article mais au commentaire antisémite du prétendu “Ami des Humains”.

  1. En fait t amouyal parlait du salopard qui nous a balancé son cri de rage (sale youpin) et que j’ai publié pour que nos lecteurs sachent encore que des salopards les côtoient !
    Mort aux cons ?
    « Vaste programme » répondait le Général de Gaulle

  2. La démographie israélienne a été multipliée par 10 ou 12 depuis la fondation de l’Etat. L’économie (le PIB), par au moins 100 !
    D’où une pénurie ; certes immobilière mais, en vérité, de TOUT.
    D’où la spéculation monétaire qui gonfle le shekel indépendamment de toute logique purement économique.

    Le tout accéléré par un marché « libre » (capitaliste sans entraves, quoi) ; conformément à l’idéologie américanisée des gouvernances de ce pays depuis plusieurs décennies, B. Netanyahou en étant le symbole principal, sachant que Bennett, longtemps son acolyte, était, socialement, du même bord (ils se parlaient Anglais en privé…).

    Conséquence : la classe « moyenne » (et au-dessous…) israélienne paye le prix d’un capitalisme « sauvage ».
    C’est comme aux USA ? NON. Israël est une économie « insulaire » ; le pays est petit, ses frontière terrestres fermées, les échanges économiques avec les voisins, souvent hostiles, quasiment inexistants. Le marché est donc en état de siège, livré à des monopoles, la concurrence étant illusoire et les prix, souvent la conséquence d’entente entre ces monopoles.
    L’Israélien moyen se considère donc parfois comme livré à des « mafias légales » qui prospèrent sur son dos… Il suffit de noter les prix des denrées alimentaires de base dans un hypermarché israélien et les comparer à ceux d’un (entre autres) « Centre Leclerc » français… L’Israélien paye sa pitance beaucoup plus chère, alors que son salaire moyen est inférieur à celui du Français.

    Sans oublier la charge qu’exerce le budget militaire sur les impôts (élevés) payés par les citoyens ; et les années de service militaire, inconnues en Europe.

    Cet article s’alarme du départ (la « yerida ») des jeunes couples.
    MAIS on pourrait tout autant s’alarmer de la fuite des cerveaux, jeunes israéliens qui, diplôme obtenu, vont chercher fortune (ou, au moins, une vie plus calme, moins abrasive) ailleurs.
    Le sionisme est-il victime de son succès ?

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