Quand Leonard Cohen chantait pour l’armée israélienne pendant la guerre du Kippour

XXe siècle – Israël. En octobre 1973, Leonard Cohen fait une tournée dans le Sinaï afin de remonter le moral des troupes israéliennes, éprouvées par la guerre du Kippour. Un engagement qui illustre les ambiguïtés du chanteur et poète canadien vis-à-vis de ses racines.

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DESSIN DE RAOUL ARIAS, ESPAGNE.

Le mois d’octobre 1973 est peut-être le plus terrible de l’histoire d’Israël : c’est celui de la guerre du Kippour, où 2 300 soldats israéliens ont été tués. Une personnalité qui n’avait apparemment rien à voir avec ces événements sanglants était là, sur la ligne de front : Leonard Cohen. Si la tournée qu’il a effectuée dans le Sinaï pendant les dix-neuf jours de la guerre occupe une place relativement importante dans la tradition israélienne, elle est beaucoup moins connue de ses fans internationaux. C’est compréhensible : Cohen parlait rarement de son voyage dans le désert. En revanche, nombre de soldats israéliens, dont les rudes affrontements avec les forces égyptiennes ont été accompagnés de Suzanne et So Long, Marianne, ne l’ont jamais oublié.


Un manuscrit inédit

Journaliste juif canadien et ancien des forces de défense israéliennes, Matti Friedman avait toutes les qualifications requises pour raconter l’histoire de Cohen et de la guerre du Kippour, ce qu’il fait brillamment dans Who by Fire. Leonard Cohen in the Sinai [“Qui par le feu. Leonard Cohen dans le Sinaï”, non traduit en français].

L’idée lui est venue pendant un concert du chanteur au stade Ramat Gan, en septembre 2009. Leonard Cohen avait alors quitté le devant de la scène depuis plus de dix ans.

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