René Seror. La guerre des égos

La guerre des égos!

Les grandes manœuvres ont déjà commencé en vue des élections législatives.  

On avait déjà eu un avant-goût de ce qui allait se passer depuis dimanche soir.

A peine le scrutin présidentiel était-il clos que Jean-Luc Mélenchon avait lancé un appel à l’union populaire de toutes les gauches,  qui pourrait le propulser à Matignon, et le transformer en premier ministre de combat face à Emmanuel Macron.

Quant à Marine Le Pen, elle considère que son score supérieur à 40 % au second tour et le gain de près de 3 millions de voix par rapport à 2017 transforme sa défaite en victoire et que ça lui donner l’énergie et la légitimité pour mener le combat en vue des législatives.

Depuis, on est passé des déclarations d’intention aux actes.

A gauche des négociations ont même commencé.

Bien entendu, avec des états d’esprit très différents.

Les socialistes sont pour l’instant profondément divisés.

Entre ceux qui acceptent de passer sous la tutelle de Jean-Luc Mélenchon,   et ceux pour lesquels c’est totalement exclu.

François Hollande qui parlera jeudi est de ceux-là!

Le choix est difficile,  sachant que dans les deux cas, la jouer avec la France insoumise ou rester isolé,

le risque existe pour le PS d’être quasiment effacé de la carte électorale.

C’est différent pour les autres forces de gauche où ça discute déjà ferme entre La France insoumise, les Communistes et les Verts.

Le nombre des problèmes à résoudre est proportionnel à la taille des égos, celui de Jean-Luc Mélenchon écrasant tout le reste . Pour le patron de LFI, c’est tous derrière et lui devant.

C’est son programme d’abord.

Quel est l’intérêt pour ses suiveurs?

Sauver leur place aux législatives.

Tout le monde aura bien compris qu’en l’absence d’un mode de scrutin proportionnel,  la prime au plus gros est considérable!

C’est même une question de survie!

Tous ceux qui ont fait des petits scores à la présidentielle regardent avec inquiétude les résultats.

Ils comprennent vite que hors l’union, point de salut.

C’est mécanique!

Beaucoup plus qu’une hypothétique plate-forme commune de gouvernement.

Ce qui explique l’intensité des discussions à gauche.

Pas à droite.

Pour l’instant,  on essaye de se mettre d’accord sur une position à peu près commune en pariant que la force de l’implantation locale des élus républicains leur donnera un avantage. Une sorte de bouée de sauvetage. 

Quant à L’extrême droite, elle a mal démarré cette union : EZ critique MLP. Qui ne veut pas d’union avec Reconquête.

La guerre des égos peut être dévastatrice.

© René Seror

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