L’exode forcé de 900.000 juifs, un départ porteur de misère

L’exode de 900 000 Juifs était une opération de nettoyage ethnico-religieux : purifier les terres musulmanes.

Leur exode forcé est comme une malédiction qui a frappé tous ces pays devenus orphelins de leurs Juifs.

Leur départ est porteur de misère et de désespoir pour les peuples musulmans. La lumière s’est éteinte, chez eux. Elle brille en Israël.

 

Les Juifs vivaient chez eux en Arabie, Iran, Égypte, au Moyen-Orient, au Yémen, en Libye et en Afrique du Nord depuis des millénaires.
Ces terres devenues musulmanes étaient marquées des empreintes des Juifs.

On ne saurait dire qu’ils ont fait le choix de l’exil, car on ne quitte jamais massivement ses terres ancestrales qui abritent sa mémoire et son histoire et auxquelles on a tout donné. Ils ont été poussés à le faire, contre leur gré.

L’exode de 900 000 Juifs est une véritable opération de nettoyage ethnico-religieux : purifier les terres musulmanes de leur présence.

Comment comprendre qu’une communauté enracinée dans la majorité des pays musulmans avant l’islam, se trouve du jour au lendemain de la décolonisation et la guerre des 6 jours, chassée comme une pestiférée, après avoir vécu pendant 1400 ans plus ou moins en bonne intelligence avec les musulmans, à qui elle a de surcroît servi de catalyseur économique, culturel et intellectuel ?

Comme si la Palestine a servi d’aiguillon à cette haine refoulée envers les Juifs, en leur faisant subir ce que Mahomet et sa horde d’assassins leur ont fait subir, à Yathreb, une terre juive devenue deuxième haut lieu de l’islam.

Les Juifs sont partis parce qu’on ne leur a pas laissé le choix de continuer de vivre en sécurité chez eux, malgré les discriminations dont ils faisaient l’objet.

Ils cherchaient à vivre en paix avec cet environnement qu’ils avaient nourri par leur dynamisme, leur esprit perfectionniste, leur richesse économique, culinaire, culturelle et artistique, leur vitalité et énergie entrepreneuriale, et leur amour indéfectible de la vie. Ou plus simplement, leur joie de vivre et leur gaieté légendaire.

Leur exode forcé est comme une malédiction qui a frappé tous ces pays devenus orphelins de leurs Juifs.

Leur départ est porteur de misère et de désespoir pour les peuples musulmans. La lumière s’est éteinte, chez eux. Elle brille en Israël.

Source : Salem Ben Ammar, docteur en sciences politiques.

 

Suivez-nous et partagez

RSS
Twitter
Visit Us
Follow Me

5 Comments

  1. Je souhaite nuancer votre affirmation. Les mouvements sionistes comme le Ihoud Habonim associé au parti de gauche Mapaï ou Shomer Hatsair du Mapam (plus à gauche que la gauche) des années 50/60 ont été extrêmement actifs dans les pays arabes en particulier en Afrique du Nord
    La gauche ashkénaze israélienne avait besoin d’une main d’œuvre corvéable pour « construire » le pays et consolider ses frontières et le désert du Néguev. C’est là qu’elle parqué les Juifs marocains et tunisiens. Les juifs d’Algérie étaient eux Français et ont très peu rejoint Israël. Cette gauche nous faisait entendre que nous n’avions à plus d’espoir dans un pays musulman. Une partie des juifs marocains environ 25 000 sont partis au Québec province francophone du Canada une autre partie en France (celle qui avait eu accès au lycée français au Maroc) et une minorité prolétarisée en Israël
    Toutefois il est vrai qu’au moment de l’indépendance du Maroc un puissants mouvement d’inquiétude a gagné la communauté juive. On craignait essentiellement que l’on force les filles juives à épouser des musulmans.
    La réalité est beaucoup plus complexe que vous ne la présentez. La France s’est « réjouie » d’une élite déjà instruite ( tout comme le Canada) La montée vers Israël fut douloureuse pour la première génération. J’ai vécu tout ce parcours ✌️

  2. Je souhaite nuancer votre affirmation. Les mouvements sionistes comme le Ihoud Habonim associé au parti de gauche Mapaï ou Shomer Hatsair du Mapam (plus à gauche que la gauche) des années 50/60 ont été extrêmement actifs dans les pays arabes, en particulier en Afrique du Nord.
    La gauche ashkénaze israélienne avait besoin d’une main d’œuvre corvéable pour « construire » le pays et consolider ses frontières et le désert du Néguev. C’est là qu’elle a « parqué » massivement les Juifs marocains et tunisiens. Les juifs d’Algérie étaient eux Français et ont très peu rejoint Israël. Cette gauche nous faisait entendre que nous n’avions plus d’espoir dans un pays musulman. Une partie des juifs marocains environ 25 000 sont partis au Québec, province francophone du Canada une autre partie en France (celle qui avait eu accès au lycée français au Maroc) et une minorité prolétarisée en Israël.
    Toutefois, il est vrai qu’au moment de l’indépendance du Maroc en 1955 un puissant mouvement d’inquiétude a gagné la communauté juive. On craignait essentiellement que l’on force les filles juives à épouser des musulmans… et le souvenir du pogrom du quartier juif de Meknes…
    Aussi la réalité est beaucoup plus complexe que vous ne la présentez. Les marocains musulmans ne nous ont pas chassé Nous sommes partis par un accord financé. Je crois que le Royaume du Maroc a reçu 200 $ US par citoyen Juif… payé par les Juifs américains. La France s’est « réjouie » d’une élite déjà instruite (tout comme le Canada) La montée vers Israël fut douloureuse pour la première génération. J’ai vécu tout ce parcours.

  3. Il me semble clair que plusieurs facteurs se sont combinés pour aboutir à la quasi disparition des communautés juives en pays arabes. Pour ma part, je contribue à ce débat à travers des données incontestables, vérifiables et qui plus est contemporaines.
    Je veux parler de la alyah de France. Quelle explication pouvez vous proposée sinon l’irruption brutale, meurtrière, non dénoncée par la presse -sinon en l’accompagnant de moult excuses – et non fermement condamnée -à ses débuts- par les gouvernants. Il est incontestable que ni l’agence juive ni le Mossad ni Je ne sais quel organisme israélien n’ont été le facteur déterminant de cette alyah commencée il y a plus de 10 ans et qui se poursuit. Je prétends qu’il n’y aurait eu aucun départ de France si les juifs français n’avaient reçu le signal très clair que leur sécurité n’était plus assurée en France.

    Je prétends de même que l’exil des juifs des pays arabes a été causé avant tout par ce même sentiment d’insécurité, par l’hostilité ambiante. Plus qu’un sentiment, une réalité. Le reste (agence juive, politique israélienne) sont des facteurs facilitant, pas des causes premières.

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*