Face aux échéances proches, Préservez les enfants

FACE AUX ÉCHÉANCES PROCHES, PRÉSERVER LES ENFANTS

Nous vivons une époque où le peuple endormi – face à tant et tant de sujets infiniment graves – laisse violer l’identité et l’intégrité mentale et morale des enfants par des enseignements scolaires déviants, amalgamés dans l’anglicisme woke, le grand fourre-tout obsessionnel. Adjoindre le nom de « culture » à ce qualificatif relève d’un grand cynisme.

[ Crédits Photo : https://www.stacyontheright.com/2021/05/woke-culture-continues-lego-releases-lgbt-rainbow-toy-set-to-celebrate-pride-month/   ‘Woke’ Culture Continues: LEGO Releases LGBT Rainbow Toy Set To Celebrate ‘Pride’ Month  – SOTR Show Prep for 05/20/21 – By Demetrius Minor  May 20, 2021 ]

L’objectif de déconstruction intersectionnelle n’est plus masqué en occident mais s’affiche au grand jour en un triptyque :

Substituer, aux réalités et richesses multi-ethniques dont la majorité est « blanche », un idéal victimisé exclusivement de couleur, le « Blanc » devant s’excuser, s’agenouiller, se morfondre, s’oublier, s’effacer, et l’enseigner aux enfants. Les personnes de couleur n’adhérant pas à ces principes se voyant refuser toute légitimité et toute revendication d’appartenance ethnique.

Substituer, aux réalités et richesses multi-confessionnelles dont la majorité est chrétienne ou juive, un idéal victimisé exclusivement islamique et islamophile, les « infidèles » étant appelés, par la dhimmitude ou le sabre, à s’excuser, voiler leurs femmes, l’enseigner aux enfants, se convertir ou disparaître. Les musulmans n’adhérant pas à ces principes se voyant refuser toute légitimité et toute revendication de foi musulmane, l’apostasie étant punie de mort.

Substituer, aux réalités et richesses – D.ieu seul sait comment – des appétences sexuelles, un idéal victimisé exclusivement LGBTQ+++ , où la majorité hétérosexuelle est invitée à s’excuser, se travestir, goûter aux interdits, en faire profiter ses enfants, les perturber assez pour qu’ils se posent des questions que jamais ils ne se seraient posées, et que tous virent leur cuti. Toute personne hors clichés homosexuelle, transsexuelle, ou pratiquant le libertinage et n’adhérant pas à ces principes, étant invitée à taire sa vision et sa propre conscience de la normalité, est exclue du grand sérail arc-en-ciel.

 [ Crédits photo : https://hornet.com/stories/fr/depathologisation-trans-oms/ ]

Rappelons en substance, magistralement épinglée par une tribune d’experts pédopsychiatres, la perversion inouïe parfois enseignée dans nos écoles de la manière la plus crue. Ces procédés sont amenés à se généraliser s’il n’y a pas d’opposition massive pour les renvoyer au caniveau.

En conséquence des enseignements déviants, des matraquages médiatiques, et toutes sortes de décisions ministérielles autour de questions d’adultes et néanmoins destinées aux écoles, des phénomènes sociétaux tels que les démarches transidentitaires jusqu’ici très faiblement minoritaires se multiplient à l’école.

Les personnes ayant autorité sur enfants, à commencer par les parents, et les enseignants, ont pouvoir et devoir de faire entendre leur voix auprès des législateurs, des rectorats, et des media prêts-à-penser. Tous semblent oublieux d’un principe supérieur de bon sens : un enfant n’est pas un adulte. Il ne peut résonner comme tel. Apte à ressentir, de manière plus exacerbée et spontanée, il n’est pas en revanche apte à juger d’une situation ni évaluer une parole, une idée, un acte, leur complexité et encore moins leurs significations et portées. Il n’a pas le sens de la mesure. Il n’a pas le sens des responsabilités.

Ainsi, si l’adulte décide pour son enfant à l’écoute de ses aspirations, il est sensé aussi s’intéresser à ses motivations, fréquentations, aux influences subies au sein et en-dehors du domicile. Pour aider l’enfant à se construire et s’élever, et permettre au mieux les conditions de ces réalisations. Il est sensé combattre ce qui lui semble sortir du champ moral, idéologique ou spirituel équilibrant pour son enfant, sur le terrain des idées, et s’il le faut, sur le champ de bataille.

En lieu et place, la société amorphe et aphone laisse ses enfants décider pour elle :

[ Capture d’écran : lire https://www.charentelibre.fr/societe/famille/mon-fils-veut-etre-une-fille-les-parents-de-sasha-et-lilie-8-ans-racontent-comment-ils-ont-vecu-la-transidentite-video-6026175.php ]

En parallèle, il est bon de rappeler qu’en une autre époque, la shoah, dont nous avons marqué jeudi la 77ème journée Internationale de commémoration en mémoire des victimes de l’Holocauste, vis-à-vis d’enfants, une conscience aigüe et un sens moral dépouillé de toutes les tentations (délation pour obtenir des faveurs, kidnapping de fait en dénonçant les parents d’un enfant confié), ont pu apparaître chez certains hommes et femmes justes. Une histoire d’enfant caché rapportée par le United States Holocaust Memorial Museum, vient témoigner que malgré le déguisement qui l’éloignait des soupçons, aucun outrage n’a été fait à ce petit garçon Juif sauvé de l’horreur en le faisant passer pour une petite chrétienne.


En conditions de grand danger pour lui-même et la famille de ses hôtes, cet enfant protégé a été pris tel qu’il est, puis à la libération restitué à ses parents tel qu’il est. S’il ne s’est pas pris réellement pour une petite fille, c’est qu’hormis l’impératif de survie, rien n’est venu entretenir la confusion, ni corrompre et encore moins transformer son identité profonde. Son parcours ensuite a été exemplaire, tel celui de la plupart des Juifs ayant survécu à cette époque immonde.

Le contraste est saisissant, et si comparaison n’est pas raison, la signification est là : il n’y a rien de vital, rien de transcendant à encourager des enfants à appréhender les méandres scabreux des écarts humains adultes par rapport à un ordre social, moral et spirituel. Et encore moins, promouvoir ces méandres comme une nouvelle norme.

Et à notre époque où la différence est portée au pinacle, hormis le radicalisme islamique lui-même érigé en modèle, constituant pourtant le premier danger physique imminent sans garde-fous à l’école, il n’y a pas urgence d’enseigner et explorer avec les enfants les détails des milles visages du vivre-ensemble comme des modèles ou des libertés à choyer.

Et puisqu’il est question de shoah en ces temps de commémoration, l’observateur voit aussi comment est entretenue l’idée que tout se vaut en termes de souffrances humaines. C’est l’avant-projet intersectionnel déconstructeur quand il avance masqué. En réalité, certaines peines valent plus à leurs yeux.

Exemple frappant, dans le souci d’équilibrage idéologique et d’égalitarisme qui est le sien, Facebook me propose, en regard de l’historique de choix de lecture sur leur plateforme incluant le 77ème jour anniversaire de commémoration de la libération d’Auschwitz, l’annonce contextuelle suivante, magie algorithmique :

Le message, ou du moins la perception qu’on en a, est ici double. Exprimer, d’une part, que toutes les peines se valent. Que la famine, effectivement, n’affectait pas que les camps de concentration nazis. Mais alors, sans rien nier de la souffrance de ces soldats, côté Juif quid des privations et tortures physiques et morales, et des assassinats à l’échelle industrielle, sur une population déjà régulièrement martyrisée depuis deux millénaires, vis-à-vis de laquelle chaque siècle a appelé à un génocide ?

L’autre propos de cette photographie qui décidément n’a rien d’innocent, c’est d’ajouter en filigrane « et en plus, eux, ils ne la ramènent pas et offrent leur joie de vivre en échange ». C’est doublement mal connaître l’Histoire, le fait que longtemps la Shoah a été tue, et que dès qu’il a été question de sortir de l’ombre les témoignages, l’opinion publique a décidé qu’en parler une fois, c’était déjà trop en parler.

Par ailleurs, cette considération est oublieuse qu’au lendemain de la sortie des camps d’extermination, les Juifs de retour sur leur seule et unique Terre, « dansaient dans les rues de Tel Aviv ». Car au contraire de l’Occident et plus largement des nations du monde, l’un des piliers d’Israël est le respect de la Vie, ajouté à la promesse de créer une grande Nation modèle pour l’humanité. Ainsi, au sortir de l’horreur, y a-t-il eu accroissement rapide de sa population, et travail acharné pour faire pousser un état fort et phare sur le sable et les cailloux.

[ Credits : Bildnachweis: SZ Photo/Süddeutsche Zeitung Photo ]

Nous pouvons avancer que la neutralité de façade du réseau social cache dès lors possiblement un autre dessein. Bien entendu, le fond intersectionnel sert l’antisémitisme et sa couronne l’antisionisme (aidé du palestinisme) en leur offrant un relativisme repris par des gilets jaunes portant parfois l’étoile jaune, et tout le discours qui se veut « antisystème », sous-entendu dénonçant le patriarcat blanc dominateur (et sûr le lui !), hétérosexuel, et Juif.

[ Photo : au cœur de la vieille cité d’Aigues-Mortes (34) : gilets jaunes-verts-rouges ]

Cependant que, pour revenir à l’enseignement, celui de la Shoah justement, ajoutant au cocktail explosif précédent, pêche considérablement, et a fortiori depuis que les instituteurs et professeurs marchent sur des œufs, depuis le terrible assassinat islamiste de Samuel Paty, paix à son âme.

Un aperçu sur cet article dont le titre est trompeur car la réponse est clairement négative, de manière alarmante :

https://www.ouest-france.fr/culture/histoire/guerre-39-45/education-l-enseignement-de-la-shoah-est-il-suffisant-6704085

Songer au passage que le 27 janvier dernier, tandis que le monde entier commémorait l’International Holocaust Memorial Day, en France il s’agissait officiellement de la « journée de la mémoire des génocides et de la prévention des crimes contre l’humanité »… il ne faudrait pas parler que des Juifs, et l’État montre l’exemple. Ce titre est à l’origine celui institué par le Parlement européen, et peu repris tel quel semble-t-il en dehors.

Plus loin de nous, l’an passé dans un district scolaire du Texas, il était demandé par l’administrateur en chef « Si vous enseignez sur la Shoah, donnez des points de vue opposés ». Un négationnisme encore timide, mais sans complexe ; il ne faudrait pas stigmatiser les nazis et leurs sympathisants.


Le frère de Sarah Halimi Z’’L, William Attal, se bat avec courage et peine à faire apparaître l’évidence antisémite en France, le terrible supplice de sa sœur ayant trouvé des accablantes complicités tous azimuts. 

[ Capture d’écran : Brunet & Cie du 26 janvier 2022 ]

Les échéances électorales se rapprochent. Il s’agira de voter pour le candidat qui mente le moins aux enfants de France, et s’attelle à instruire au lieu d’éduquer. « Éduquons » est une insulte, quand les professeurs sont au service d’une idéologie dé(cons)structrice. Quant aux Juifs, premiers ciblés par les porteurs de l’intersectionnalité et du relativisme orienté, ils sont en grand danger, en France et partout en diaspora. Israël est plus sûr malgré le terrorisme et les menaces pilotées par l’Iran. Et la Nation Juive attend ses enfants.

Par Marie Autesserre

 

 

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1 Comment

  1. Négation de la Shoah, négation de la traite musulmane, du génocide pontique et autres crimes contre l’humanité…Si l’on y réfléchit bien le négationnisme est désormais omniprésent sous une forme ou une autre dans le discours politique et médiatique dominant. La grande barbarie du vingt et unième siècle.

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