Bruno Benjamin. J’ose espérer que sa mort n’est pas vaine

Ce visage éblouissant, son expression lumineuse n’ont pas ému ces barbares qui lui ont ôté la vie.

Leur seule motivation était de kidnapper un juif pour l’hypothétique richesse de ce jeune homme.

La vérité, la foi et la patrie eurent leur martyrs. Les héros eurent leurs dévouements, ici c’est autre chose.

Le soir du 20 janvier 2006, attiré dans un guet-apens, il fut outragé par des sauvages, torturé pendant trois semaines dans la cave d’une cité de Bagneux dans les Hauts de Seine, ses tortionnaires comme jadis les nazis infligèrent des tortures, exigeant une rançon.

Compte tenu des souffrances endurées, ses sadiques geôliers pouvaient prévoir qu’il périrait. Brûlé à 80%, le corps lacéré de coups de cutter et de deux plaies à l’arme blanche sous la gorge, l’innocent fut jeté le 13 février 2006 le long d’un chemin de fer.

Le trait essentiel de cette affaire est l’antisémitisme. Le mobile de la rançon ne saurait dissimuler le caractère anti-juif de cet acharnement. Les conditions de sa détention, les tortures endurées et les actes qui ont conduit à la mort transpirent la fureur antisémite.

Depuis des années, je m’alarme de cette abjection, sournoise et perfide. J’ose espérer que sa mort n’est pas vaine.

© Bruno Benjamin

Bruno Benjamin est le Président du CRIF Marseille-Provence

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