Annie Toledano Khachauda. Gustave Leven, un Mensch

Le collège académique Tel Hai en Galilée
(photo credit: DR)

Un Mensch !

Ça c’est de la philanthropie!

La première chaîne de télévision israélienne a révélé le nom de celui qui fut le plus généreux et le plus discret donateur à l’État d’Israël de tous les temps: Gustave Leven, décédé le 29 juillet 2008 à l’âge de 94 ans à Cannes.

En 25 ans, ce philanthrope a donné à divers organismes et institutions israéliens la fabuleuse somme de 2 milliards de dollars. A la condition que jamais son nom ne soit mentionné de son vivant!!!

Petit-fils de Narcisse Leven, qui fut l’un des fondateurs de l’Alliance israélite Universelle, Gustave Leven avait acquis sa fortune en achetant, à la fin des années 1940, les sources d’Eau Perrier.

On connaît la prodigieuse histoire de cette eau minérale dont il se vend quelque 700 millions de bouteilles par an à travers 114 pays.

Puis Gustave Leven a fait fructifier ses avoirs en prenant des participations dans diverses holdings, gérant des sociétés de l’industrie alimentaire, entre autres activités (son nom figure même parmi les actionnaires du journal “Libération”.

Gustave Leven a participé pour 1 million de dollars, dans les années1950, à la création et au développement du Centre de recherche atomique de Dimona.

Par ailleurs, les Fondations qu’il a créées dans les “villes de développement” du Néguev et du Nord d’Israël financent aujourd’hui encore quelque 125.000 repas chauds pour les élèves des écoles primaires dont les parents ont des difficultés économiques.

De plus, il assure le fonctionnement de dizaines de centres éducatifs (informatique, vulgarisation scientifique, activités culturelles, etc…) dans ces mêmes villes de la “périphérie” d’Israël.

A chaque fois, Gustave Leven venait en Israël pour veiller personnellement aux moindres détails des Institutions qu’il finançait. Toujours en exigeant que son nom ne soit pas mentionné.

Seul un service d’un hôpital du Nord porte le nom de sa mère.

Même lorsqu’il reçut le titre de “Docteur honoris causa” d’une Université israélienne, il demanda que la cérémonie de remise du diplôme se déroule… à huis clos!

Par ailleurs, il se gardait scrupuleusement de se mêler de la politique intérieure d’Israël.

© Annie Toledano Khachauda

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