Fraude au chômage partiel à Paris, trois mises en examen

Deux hommes et une femme ont été mis en examen vendredi à Paris pour des soupçons de fraude au chômage partiel. Le dossier porterait sur plus de 10 millions d’euros de préjudice.

Deux hommes et une femme ont été mis en examen vendredi à Paris pour des soupçons de fraude au chômage partiel, a appris l’AFP vendredi de source judiciaire, dans un dossier qui selon le Parisien porterait sur plus de 10 millions d’euros de préjudice.

Selon la source judiciaire, « les deux hommes ont été mis en examen des chefs d’escroquerie en bande organisée, blanchiment aggravé et association de malfaiteurs ».

Le premier a été placé en détention provisoire et le second incarcéré dans l’attente du débat sur sa détention, a précisé la même source.

La femme a, elle, été mise en examen pour « blanchiment aggravé » et « recel d’escroquerie » et placée sous contrôle judiciaire. Une quatrième personne, une femme, a été placée sous le statut de témoin assisté, toujours de source judiciaire.

Selon le quotidien, ces mises en examen concernent plusieurs membres d’une même famille, Dan J., 30 ans, sa femme et son père.

La famille J. « est suspectée d’avoir joué un rôle de premier plan dans la retentissante escroquerie au chômage partiel. À eux seuls, Dan J. et ses proches auraient détourné plus de 11 millions d’euros d’argent public destiné à aider les entreprises pendant la crise du Covid-19 »

Le procédé est souvent le même dans ces dossiers : ces personnes sont suspectées d’avoir usurpé l’identité de vraies entreprises en demandant à leur place de toucher le chômage partiel et en se faisant virer l’argent qui leur est destiné.

Plusieurs enquêtes ont été ouvertes partout en France  sur ces escroqueries massives.

Fin janvier, la ministre du Travail Elisabeth Borne avait indiqué que quelque 500 000 contrôles menés depuis le début de la crise sanitaire avaient permis de détecter de telles fraudes portant sur quelque 200 millions d’euros.

« 70 % des sommes qui faisaient l’objet d’une suspicion ont été bloquées dès le départ, et on a pu récupérer 80 % de l’argent qui avait été indûment versé », avait ajouté la ministre.

Source Ouest France avec AFP

Suivez-nous et partagez

RSS
Twitter
Visit Us
Follow Me

Soyez le premier à commenter

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*