Maître Loïc Henri. Pardon Sarah Halimi. Mes larmes sont amères et remplies de rage

Vous êtes nombreux à me demander mon avis sur un Arrêt semant le trouble et jetant une pierre inacceptable à la démocratie.

Je me suis exprimé dès 2018 après avoir été approché par la famille de la défunte. Donc en ayant les réquisitions du Parquet sous les yeux.

Il m’a été répondu à l’époque par un Confrère Français jugé éminent, Me Szpiner, que le dossier était instruit par (dixit) “une brave fille” et qu’un lawyer US n’avait pas à tendre l’oreille aux interrogations de la famille, et que de toute façon il (ce même Confrère) ne pouvait perdre tant ses relations politique étaient importantes.

J’ai pourtant mis en doute, par une plainte pour Faux en Ecriture publique auprès du Conseil Supérieur de la Magistrature, l’impartialité des deux magistrates en charge du dossier:- les heures retenues ne correspondent pas (nous avons pour preuves des appels de voisins) – la responsabilité de celui qui ouvre la porte au meurtrier n’est point retenue (pourtant pas d’ouverture de porte pas de meurtre) – la passivité des premiers officiers de police laisse le lecteur pantois – les expertises psychiatriques sont réalisées ultérieurement bien après le 4 Avril 2017 car Kobili TRAORE fut déclaré incompatible avec un placement en garde à vue et transféré immédiatement à l’infirmerie psychiatrique de la Préfecture de Police de Paris (IPPP) – sa soeur lui fournit tout de même des stupéfiants à l’hôpital (c’est dire le sérieux du dispositif policier) – Je passe sur le rôle non négligeable des prêches prononcés en un lieu de culte.

Je doute, pour avoir sous les yeux l’Arrêt de la Cour de Cassation, que la CEDH puisse apporter une quelconque réponse à la famille de la victime, à notre démocratie.

Un jour un documentaire éclairera les zones d’ombres de ce dossier: nous découvrirons la morgue des avocats en charge des intérêts de la famille de la victime, du mépris exprimé ouvertement à mon égard par certains Confrères et de leur suffisance qui au final conduisit à cet affront envers la démocratie.

Il fallait être unis et foutre aux chiottes nos Ego. Pour Sarah, pour la démocratie.

Pardon Sarah Halimi. Mes larmes sont amères et remplies de rage.

© Loïc Henri

A paraître en juin 2021: Défendre. Le Prix à payer. Quand un Magistrat ferme la porte à la preuve, notre Démocratie se meurt. Chez Meduse Publishing

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3 Comments

  1. Balivernes.
    Il nous raconte quoi encore, ce Loïc Henri ?
    D’abord il n’a pas le droit de se dire « maître ». Pas plus que vous et moi.
    Puisqu’il ne pratique pas le métier d’avocat en France ; il n’est même pas inscrit sur un barreau français.
    J’ignore s’il est inscrit ailleurs mais le contraire ne m’étonnerait pas vu son passé.
    Que TJ ne trouve rien de mieux à publier que sa pub est bien dommage.

  2. En tout cas il pose des questions légitimes sur ce scandale judiciaire et nous apprend que la soeur aurait fourni des stupéfiants à l’assassin qui a tout de suite été interné en infirmerie psychiatrique par la Préfecture avant même toute évaluation psychiatrique comme c’est bizarre!

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