Scandale : des réunions non-mixtes racisées ashkénazes pour déprimer entre soi

Dans l’agenda des A.A. (Ashkénazes Anonymes), certains membres se sont étonnés de la programmation de réunions non-mixtes racisées. Elles permettraient, selon leurs organisateurs, de déprimer en « safe space ».

Pour Mélanie Lusky, présidente de la section étudiante des A.A., il s’agit de pouvoir assurer une dépression de bonne qualité : « Certains de nos membres les plus jeunes souhaitent déprimer entre Ashkénazes uniquement. La présence de Séfarades pourrait être source de perturbation. Imaginez donc ! Avec des Juifs tunisiens, nous prendrions le risque de nous en sortir et d’aller mieux, ce qui est impensable. »

Du côté des associations de luttes contre les discriminations, l’argument ne passe pas. Pour Patrick Azoulay-Rothenberg, président du cercle d’amitié séfarade ashkénaze (CASA), l’incompréhension l’emporte : « Nous luttons depuis des années pour le vivre ensemble. Chez nous les Séfarades expliquent aux Ashkénazes comment cuisiner avec du goût, et les Ashkénazes enseignent aux Séfarades comment se suicider avec succès. C’est un véritable espace d’échanges. »

La dissolution des A.A. a été réclamée.

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