Pour Amnesty, Israël est obligé par le droit international à fournir des vaccins aux Palestiniens

Amnesty International, fidèle à … sa qualité de “défenseur des droits humains”, vient de sommer Israël de fournir en vaccins contre le Covid-19 les Palestiniens de Gaza et ceux des territoires disputés.

Alors que ni l’autorité palestinienne ni le Hamas n’ont “osé”, il est presque cocasse, si l’on avait le coeur à en rire, que ce fût Amnisty qui s’y collât, mais qui de surcroît brandît telle une menace un refus israélien de se soumettre à une obligation requise par le … droit international.

Le ton utilisé a dû faire rire en haut lieu, l’Etat hébreu étant sommé ce jour d'”arrêter d’ignorer ses obligations internationales en tant que puissance occupante” et d'”agir immédiatement pour s’assurer que des vaccins anticoronavirus soient fournis de manière équitable et juste aux Palestiniens vivant sous occupation en Cisjordanie et dans la bande de Gaza”.

Amnesty International, qui se revendique “mouvement mondial constitué de personnes prenant l’injustice comme une affaire personnelle” mais encore “faisant campagne pour un monde où chacun peut se prévaloir de ses droits”, ( chacun, sauf Israël n’est-il pas), pousse le bouchon jusqu’à dire sur son site que “le fait de priver les Palestinien·ne·s de vaccins témoigne de la discrimination institutionnalisée en Israël”.

“Le programme de vaccination israélien exclut les presque 5 millions de Palestiniens qui vivent sous occupation militaire israélienne en Cisjordanie et dans la bande de Gaza et dévoile la discrimination institutionnalisée qui définit la politique du gouvernement israélien vis-à-vis des Palestiniens”, renchérit  Saleh Higazi, directeur adjoint du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord à Amnesty International: “Parfaite illustration du fait que la vie des Israéliens a plus de valeur que celle des Palestiniens”, a-t-il conclu, avant de répéter que les autorités israéliennes devaient s’acquitter de leurs obligations découlant du droit international, conformément à l’article 56 de la Quatrième Convention de Genève. .

Le ministère israélien de la Santé n’a pas, à cette heure, répondu à la sommation faite le 22 décembre par 10 organisations de défense des droits humains.

Pour info, c’est grâce au dispositif d’accès Covax, mis en place par l’OMS pour venir en aide aux pays les plus pauvres, que des vaccins arriveront à Gaza, qui ne dispose pas des infrastructures de stockage pour le vaccinPfizer-BioNTech.

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1 Comment

  1. J’aimerais qu’Amnesty Internationale ait le même zèle pour voir se qu’il se passe au Yémen. Là où des milliers d’enfants sont entrain de mourir sans que cela n’émeuve en aucune manière la communauté internationale.
    ROSA

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