Michel Rosenzweig. La gravité décrétée du Covid-19 justifie t-elle la tyrannie sanitaire?

L’histoire du régime covidien s’accélère en direct et en temps réel. Nous en sommes à la fois les spectateurs impuissants, les victimes consentantes ou récalcitrantes mais aussi les cobayes d’une gigantesque ingénierie sociale à grande échelle provoquée par une stratégie du choc dont les ressorts demeurent pour ma part encore assez mystérieux et énigmatiques. Or les faits sont bien là : nos conditions de vie ont définitivement basculé depuis maintenant neuf mois. Mais dans quoi et pourquoi exactement ?

Restrictions des libertés fondamentales, contrôle social généralisé, intrusion dans la vie privée, traçage et numérisation des individus, confinement de masse à durée déterminée reconductible, destruction du tissu économique, obligation vaccinale déguisée ainsi qu’obligation d’un passeport santé Covid, deux opérateurs sans lesquels la vie deviendra très difficile voire tout simplement impossible, et même, quoi qu’en pensaient encore il n’y a que quelques jours les complotophobes,  isolation contrainte et forcée des covidés dans des camps, ce n’est plus une fake news, c’est un projet officiellement évoqué et débattu aujourd’hui en France notamment.  

Mais au fait, tout ça pour quoi ?

Pour une pandémie, devenue épidémie puis endémie et dont le taux de létalité tourne autour de 0.23% avec un âge moyen de décès de 83.5 ans pour une espérance de vie de 81.5 ans et qui donc selon tous les scientifiques honnêtes et intègres, n’est pas plus transmissible, dangereux et létal qu’un virus de type influenza.

Tel est le terrain, telle est la réalité des chiffres  neuf mois après le début de cette épisode viral, une virose à coronavirus qui aura déjà fait au 27 novembre 2020, 396 342 morts en Europe pour une population de 446 millions d’habitants, soit un taux de mortalité générale de 8/10.000, ce qui fait 0,08%.  

Je pourrais revenir encore et encore sur les données actuelles et démontrer qu’elles ne cessent d’être manipulées par divers biais politique, scientifique et médiatique afin de renforcer l’idée centrale d’extrême gravité justifiant ainsi toutes les mesures sanitaires d’exception prises à intervalle régulier.  
Mais à quoi bon puisqu’il semble que la raison et le bon sens ont depuis longtemps déserté les cerveaux de ceux qui nous gouvernent, aidés de leurs nombreux alliés utiles qui n’ont rien à envier aux fameux idiots utiles cher à Vladimir Ilitch Oulianov, plus connu sous le pseudonyme de Lénine.

Ce qui nous amène directement au cœur du réacteur nucléaire viral de cette dystopie: à savoir le concept de gravité du coronavirus et de la maladie qu’il engendre parfois sous une forme grave et même fatale dans 0.23% des cas, alors que 99,77% des personnes qui l’auront contracté en sortiront indemnes pour la plupart.  

La gravité du risque et son estimation demeurent donc les seules questions qui prévalent aujourd’hui pour nous, parvenus à un tel degré de tyrannie sanitaire dont on ne voit plus la fin étant donné que le pilotage de cette endémie se fait avec des critères épidémiques artificiels et arbitraires totalement éloignés de la réalité du terrain et qui semblent plus guidés par la politique, l’idéologie et l’intérêt financier des grands groupes de l’industrie pharmaceutique comme l’illustre si bien en miroir la course effrénée aux vaccins et la condamnation scientifiquement infondée de l’hydroxy chloroquine.  

Il en découle que tous les débats actuels sont biaisés car tous partent du même présupposé sans jamais le remettre officiellement et sérieusement en question, hormis ceux qui s’y risquent au péril de leur réputation et parfois même en payant un lourd tribut professionnel.

Les arguments en faveur des mesures sanitaires sévères ne manquent pas et sont toujours les mêmes : sauver des vies, faire passer la santé avant l’économie, se prémunir de toute critique anticipée et des risques pénaux, réduire le risque à un seuil épidémique minimal jugé indispensable à atteindre (ici 50/100.000 hab. alors qu’il est de 150/100.000 pour l’influenza), éviter la saturation des services hospitaliers, protéger les personnes à risques les plus fragiles etc…

Or, c’est en vertu de la gravité supposée et décrétée de la situation que ces arguments sont développés et défendus jusqu’à l’absurde, justifiant le régime sanitaire tyrannique en vigueur dans la plupart des pays de l’Europe de l’ouest, dont la Belgique tient encore le record de décès par million d’habitants, justifiant ainsi le régime sanitaire le plus sévère de l’UE.

La gravité.

Cette question est en fait éminemment subjective et chacun se fera donc une idée du caractère grave de cette “pandémie” du covid-19 en fonction de sa culture, de sa nature, de ses émotions, de son histoire personnelle, de ses orientations politiques, religieuses et philosophiques ainsi que de sa profession, surtout si cette dernière relève des soins en général et en particulier de l’art de guérir.

Pour les uns, la gravité du Covid-19 s’évalue à travers leur vécu personnel, pour d’autre ce sera à travers le narratif médiatique officiel et pour certaines personnes, ce sera en fonction de leur faculté d’apprécier et de juger sur base de recherches personnelles et des données objectives du terrain, publiques et accessibles.

Or c’est ici que le clivage se produit de manière fracassante entre les adhérents inconditionnels au narratif officiel et les opposants, contestataires, dissidents, aux yeux desquels le traitement dévolu au Covid-19 s’est vidé de sa pertinence médicale et scientifique pour finalement se révéler tel qu’il est aujourd’hui après neuf mois : une dérive politique sanitaire tyrannique et autoritaire sans aucune justification sanitaire rationnelle.

Mais ce n’est pas tout, car en effet, ce constat suscite bien évidemment et conséquemment une autre question, encore bien plus dérangeante et bien plus subversive aux yeux des complotophobes chassant les personnes qui refusent obstinément de se soumettre aux dictats et au dogme officiels en essayant de s’informer et de penser par eux-mêmes (quelle audace!).

Qu’est-ce qui pousse donc tous ces gouvernements à persister dans une politique sanitaire tyrannique insensée, destructrice, délétère, iatrogène, si la gravité invoquée ne se justifie plus ?

Comment admettre toutes ces mesures sanitaires absurdes, stupides, affolantes, liberticides et toutes celles à venir, le passeport santé covid numérique et le vaccin qui subordonneront bientôt notre quotidien existentiel, si cette gravité n’est qu’une construction subjective, politique, idéologique ?

L’expression anglophone “smoking gun”, arme fumante est celle qui me vient souvent à l’esprit pour décrire ce que nous vivons, celle de “follow the money” aussi et enfin, celle bien connue “à qui profite le crime” n’est pas inutile non plus pour essayer de progresser dans la compréhension de ce qui se construit sous nos yeux parfois ébahis

Les complotophobes hystériques ont du fil à retordre et des nuits blanches à se faire en perspective comme disait Jean Lefèbvre à Ventura dans les Tontons flingueurs, des “nervous breakdown” comme on dit de nos jours.

Car plus cette tyrannie sanitaire se prolonge, s’amplifie et s’intensifie et plus les esprits critiques et les consciences éveillées et aguerries seront tentées d’explorer des registres, des terrains et des contrées que les tenants du dogme sanitaire officiel ont décrété interdits et dangereux.

Et comme disait un de mes ancêtres, le pire étant toujours envisageable, il ne faudrait jamais le sous-estimer ni le perdre de vue.

© Michel Rosenzweig

Michel Rosenzweig, philosophe de formation (histoire de la philosophie, ULB) et psychanalyste, s’intéresse à  la géopolitique, et notamment aux enjeux relatifs à la montée de la nouvelle judéophobie inscrite dans l’idéologie de l’islam politique radical et conquérant. Il a, par ailleurs, travaillé dans le domaine de la recherche sur les psychotropes (drogues légales et illégales, médicaments) pendant de nombreuses années, en se spécialisant dans la gestion des consommations, des comportements à risques, des dépendances et des addictions, et  a publié à ce sujet: Notamment  Drogues et civilisations, une alliance ancestrale, préfacé par le Prof. Bernard Roques de l’Académie des Sciences de Paris, De Boeck Université, Paris Bruxelles, 2008.

Rosenzweig écrit pour Metula News Agency, Guysen news international et Causeur.

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