Dévoré, englouti. On se laisse emporter

« La saveur de nos vies »

Dévoré, englouti.

On se laisse emporter par l’histoire personnelle d’Eva et sa famille, en partie recomposée, dont les membres, hauts en couleur sont attachants, unis, même s’ils se déchirent depuis de longues années.

Le père Jacques Kahn fort et solaire, mais empli d’ombres contre lesquelles il lutte, occupe avec Eva sa fille aînée toute en réserve, célibataire et mère de deux enfants, une place essentielle dans le roman.

Jacques Kahn chef multi étoile fait l’admiration de sa famille.

La signature d’un hôtel à Marseille dont il rêve depuis des années va t-elle précipiter la star de la gastronomie vers sa chute et entraîner avec lui toute sa famille ? Eva, galeriste, célibataire et mère de deux enfants, se trouve malgré elle, prise dans la tourmente. tres investie dans la réhabilitation de son père, elle commence un lent processus de reconstruction, qui l’aide à se débarrasser d´une blessure de l’enfance. Elle va découvrir l’amour et se heurter à de lourds secrets de famille et de non-dits.

Accusé d’une gigantesque opération de blanchiment, Jacques Kahn va t-il cette fois garder la confiance des gens qu’il aime et retrouver sa place de géant de la gastronomie malgré la perte d’une de ses étoiles et la vente de son école de cuisine ?

Cette épreuve va t-elle aider Jacques à faire le point sur ses excès et l’aider à se recentrer sur les fondamentaux ?

De rebondissement en rebondissement nous voilà plongés dans un univers chaotique, l’univers carcéral, l’enfermement, le parloir, la promiscuité, la juge d’instruction qui s’acharne sur ce prévenu pas comme les autres.

D’une plume alerte et incisive, Deborah Elmaleh nous entraîne dans
une sorte de saga familiale. l’histoire oscille entre paris et Marseille.

Deborah Elmalek utilise un ton juste où chaque mot est pesé.

Dans « La saveur de nos vies », l’auteure s’emploie à un raccommodage minutieux pour réparer tous les fils. Il y a de la joie, de l’amour, des larmes qui coulent .

J’ai apprécié le côté romance qui est là pour alléger les tensions.

Deborah Elmalek utilise un ton juste où chaque mot est pesé. Un roman bien troussé et agréable à lire

Deborah Elmalek, née à Paris en 1976 où elle vit et travaille toujours, est une pionnière du street art depuis plus de vingt ans sous le nom de Deborah Sportes. Fascinée par le secret, elle signe avec cette satire familiale inspirée son premier roman.

Sylvie Bensaid

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