Michel Rosenzweig. L’épisode 1 Saison 2 Covid-19(84)

L’épisode 1 Saison 2 Covid-19(84) s’accélère partout en Europe occidentale. En Belgique, le nouveau gouvernement fraîchement mis en place 16 mois après les élections n’a pas perdu une seconde, renforçant encore un peu plus les mesures et les contraintes sanitaires, se précipitant de les couler dans des arrêtés ministériels afin de les rendre plus contraignantes et surtout plus coercitives sans aucune légitimité démocratique et constitutionnelle, aucune de ces dispositions n’ayant été discutées en chambre ni votées au parlement, les frappant ainsi d’illégalité totale.

En France comme en Belgique des restrictions identiques des libertés sont prises comme si les deux pays avançaient en concertation, fermeture des bars et restaurants dans les grandes villes, rassemblements limités à 10 personnes, bulle sociale privée limitée, fermeture des salles de sports, etc.

Ce n’est pas la deuxième vague imaginaire et fabriquée du coronavirus qui avance, mais bien celle de la dictature et du totalitarisme sanitaire mis en oeuvre par la stratégie du choc (Hayek en 1944, Friedman en 1962, Klein en 2007) et qui ne rencontre aucune opposition, aucune résistance, aucune contestation d’envergure. Comme si ce simulacre pandémique avait tétanisé l’entièreté du corps social et politique, les corps intermédiaires, les universités et le monde académique, hormis quelques voix médicales et scientifiques éminentes mais minoritaires et qui se font régulièrement entendre en France et aux USA, sans qu’elles ne soient véritablement en mesure de faire fléchir le cours des choses.

Seule la peur du virus occupe tous les espaces, toutes les représentations, tous les écrans, tous les champs d’activités, détruisant nos vies en les réduisant à leurs fonctions vitales mécaniques indispensables

Cette vague semble tout emporter : la raison, la réflexion, la démocratie, la science, la médecine, le bon sens, l’objectivité, la justice, les rapports sociaux, l’économie, la culture, les voyages, et même la santé. Plus rien ne compte, plus rien n’existe, seule la peur du virus occupe tous les espaces, toutes les représentations, tous les écrans, tous les champs d’activités, détruisant nos vies en les réduisant à leurs fonctions vitales mécaniques indispensables : alimentation, travail, obligations.

Le régime sanitaire tyrannique autoritaire du Covid-19: un fascisme ordinaire

En réalité, le régime sanitaire tyrannique autoritaire du Covid-19 dans lequel nous avons basculé si facilement n’est rien d’autre qu’un fascisme ordinaire, même si ce terme peut choquer certaines consciences en référence aux fascismes du passé (Mussolini, Hitler).

Néanmoins, nous devons nous poser sérieusement la question: qu’est-ce que le fascisme? Il existe évidemment des bibliothèques entières d’ouvrages sur le fascisme, plusieurs variantes dans l’histoire et beaucoup de débats d’idées sur ce sujet.

J’en retiens cependant quelques caractéristiques qui me semblent correspondre à ce que nous vivons actuellement. Le fascisme est un système de gouvernement qui exalte l’État policier comme source de l’ordre, nie les droits et les libertés fondamentales des individus, et fait de l’exécutif le maître sans limites de la société sans aucun débat parlementaire, en neutralisant le législatif, en instrumentalisant le judiciaire, et en instaurant un État d’urgence récurrent qui finit par le rendre pérenne.

Ce type de gouvernance s’arroge aussi toujours le droit de régenter la vie privée au nom d’un impératif supérieur, la défense de la nation ou de la patrie, face à un danger imminent, une guerre, une révolution, aujourd’hui un péril sanitaire largement surestimé et amplifié, gonflé à l’excès et politiquement et médicalement surinvesti.

Dit autrement, ce fascisme sanitaire relève d’un opportunisme politique que de nombreux gouvernements ont saisi afin de sauver leur pouvoir menacé d’explosion sociale et d’implosion financière et boursière. La dictature sanitaire du covid-19 a sauvé (provisoirement) le pouvoir en détruisant au passage la démocratie telle que nous l’avons connue, au profit d’une oligarchie locale et planétaire bien décidée d’en finir avec la notion d’état nation souverain, réalisant ainsi un populicide avec l’assentiment passifs et actifs de toutes les majorités politiques et sociales. Et sans une goutte de sang.

©Michel Rosenzweig

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