Michèle Chabelski. A propos des lazzis et quolibets qui lapident Trump et sa femme

Bon
 Dimanche

     Le malheur et la maladie n’ont ni âme ni yeux.

   Ils frappent aveuglément, injustement, provoquant d’irréparables cratères dans la vie de ceux qu’ils cognent.

 C’est-à-dire, à des degrés divers, presque tout le monde.

  Avoir la foi et prier ne sont ni un bouclier ni une thérapeutique.

    La condition humaine nous engrosse de cette part d’anxiété face à l’irrationnel , l’imprévisible , l’accidentel , qui ébrèche parfois notre confiance et notre insouciance…

  L’âge nous démontre , faits à l’appui, que rien ne permet d’anticiper  le désastre…

  Et ce roulis qui fait tanguer  le quotidien dans les ombres d’une puissance délétère incontrôlable précarise l’apparente sécurité d’une  vie qui semble parfois inentamable.

  Juste pour dire que les lazzis et les quolibets qui lapident Trump et sa femme témoignent d’un irrépressible besoin d’écraser un homme à terre.

  Et surtout manifestent une sordide absence de rèflexion sur les aleas de la vie et les risques qui exposent tout le monde en période de pandémie et même sans risque sanitaire planétaire.

  Je ne suis pas américaine et je vote en France.

 Trump n’est ni mon idole ni mon ennemi.

  Mais je ne comprends pas les cruelles railleries qui tombent dru sur lui dans un pays qui n’est soumis ni aux ukases ni aux mannes d’un gouvernant étranger – dans une période qui , mieux que n’importe quelle doctrine bolchevique, rend une forme d’égalité à presque tous les humains de la planète .

  Nous sommes tous fragilisés par l’angoisse  de cette aveugle et inique arme de destruction massive.

   Se moquer ou se satisfaire de l’attaque de cette saleté sur un être qu’on n’aime pas  relève du péché pour les croyants .

Ceux qui y voient la main d’un dieu vindicatif devinent qu’ils ne pourront être épargnés, et de l’inconscience pour les autres surexposés à la même fatalité.

  Cette pandémie nous met en ligne droite devant le peloton, et rien ne permet d’être assuré d’une guérison ou d’une issue fatale, c’est cette vulnérabilité unanime qui devrait être le premier vacccin contre la réjouissante satisfaction d’assister à l’offensive du virus contre quelqu’un qu’on n’aime pas.

  Mais la trouille ne rend ni sage ni bon…

  Que cette journée vous soit douce et apaisée malgré les tempêtes de toute nature qui ébranlent la planète…

  Je vous embrasse

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