Sarah Cattan. Soutien inconditionnel à Judith Waintraub. Oui à la liberté d’expression, toujours

Judith Waintraub

A l’heure où se tient le procès des attentats pudiquement dits de Janvier 2015, où un avocat du BNVCA a dû d’emblée remettre l’église au centre du village en affirmant qu’il était inconcevable d’analyser ces attentats et l’ensemble des tueries sans évoquer l’empreinte islamiste déterminante, à l’heure où nos amis de Charlie sont une nouvelle fois menacés de mort par l’organe officiel d’Al Qaïda, à l’heure donc où la France dans son entièreté est à nouveau menacée de mort, après l’Affaire Mila, après tant de massacres au nom de leur prophète, à l’heure où sort Djihad judiciaire, le documentaire “interdit” de Gérard Boyadjian, à l’heure où nos amis apostats sont en première ligne, vivant sous protection, après l’ubuesque procès d’un Georges Bensoussan acculé à se justifier parce qu’il avait osé citer un sociologue franco-algérien parlant de musulmans tétant l’antisémitisme au sein maternel, à l’heure où nos instances dirigeantes se ridiculisent au quotidien, se perdant en arguties à force de soupeser avant que de décider si tel Allah Akbar avait été vomi avec une intention terroriste, à l’heure des prudences, des compromissions, des lâchetés qui nous mèneront à l’abattoir, voilà qu’une journaliste, de son nom Judith Weintraub, se voit menacée de mort pour avoir, la folle, osé commenter une vidéo de BFM TV dans laquelle une étudiante voilée donnait des conseils de cuisine.

L’insensée tweeta sans réfléchir. Nous étions le 11 septembre. Allez savoir pourquoi elle la fit, cette association d’idées entre le jour maudit et … le voile d’une cuisinière.

Verdict: Pour n’avoir pas accepté qu’une femme voilée fût mise en avant le 11 septembre, jour anniversaire des attentats de 2001 aux États-Unis, la journaliste se retrouva accusée d’avoir fait … l’amalgame entre voile islamique et 11 septembre : on allait la pendouiller

Le tweet de l’effrontée, que dis-je, de l’inconsciente, qui titrait Le 11 septembre ladite video culinaire, provoqua un tollé, islamistes, frères musulmans, LFI,  jusqu’à  la ministre déléguée à la Ville Nadia Hai pourfendant cette islamophobe décomplexée, cette raciste, la menaçant élégamment comme il sied, à coups de On va te rafaler ta mère comme 2 frères sur Charlie, alors que certains tentaient d’éteindre l’incendie : du ministre de l’Intérieur à d’autres, connus ou anonymes, faisant montre de leur soutien.

Ce fut Au Théâtre ce soir, un Manuel Valls critiquant le message de la ministre déléguée à la Ville, l’eurodéputé LR François-Xavier Bellamy se retrouvant proche des propos de responsables frontistes.

Jamais de place pour le mais et le relativisme

C’est que, face aux menaces et intimidations, il n’y avait, il n’y a et il n’y aura jamais de place pour le mais et le relativisme.

C’est que la banalisation du voile accompagnait la progression de l’islamisme.

C’est que ceux-là refusaient de se taire sous la menace terroriste.

C’est que les mêmes revendiquaient le droit à la critique, et donc à la critique de l’islam aussi, tant ils refusaient d’être complices de ce nouvel ordre nous intimant à tous de nous taire. A jamais. Sur ce sujet précisément : l’islam.

Qui était-elle, la nouvelle islamophobe?

J’ai voulu regarder de près qui était donc la nouvelle islamophobe, hormis le fait qu’elle souffrait déjà d’un a priori en la question : la malheureuse était juive.

Attachée au Figaro Magazine, elle traitait de sujets politiques et/ou de société. D’ailleurs, la nouvelle Affaire, abondamment relayée par les media, l’était parfois dans la rubrique Politique et d’autres dans la rubrique Société.

Certes notre diablesse avait déjà eu maille à partir avec le CCIF qu’elle avait qualifié d’officine salafiste […] au service de l’islamisation de la France : allez savoir comment et pourquoi, mais le Tribunal de grande instance de Paris la relaxa de l’accusation de diffamation.

Ses papiers s’attachaient, suivant l’actu, à la folie des nouveaux maires écolos, à Aurore Bergé, au recours à la contrainte dans l’Affaire du Coronavirus, mais encore, certes, à l’université devenue incubateur du décolonialisme ou à la question de l’apprentissage de l’arabe à l’école.

On le voit ! Judith, Tu es loin d’être une sainte qui se cantonnerait au véganisme ou à la différence d’âge entre le PR et sa jolie épouse!

De là à en faire l’islamophobe du jour, – sa cible se prénommant Imane, portant le foulard et partageant les mets,- et à la menacer de mort, le pas fut d’évidence franchi en France 2020.

Le comble du pathétique se fit lorsque ce fut l’étudiante herself, la pauvre victime, celle que Zineb El Rhazoui appela la cuisinière et militante pro-voilement, qui appela à…  l’apaisement. Contre son bourreau. C’est qu’elle le fit comme une pauvresse, Cosette en sa demeure : Ça fait tellement mal au cœur, ces gens se soutiennent tous dans leur méchanceté et dans leur haine, et moi j’suis chez moi dans mon logement Crous, j’ai rien demandé à personne et je reçois des insultes et des menaces alors que la seule chose que j’ai voulu faire c’est aider.

Et qu’elle en rajoutait dans la guimauve qui colle : elle ne voulait retenir que le positif de cette histoire. J’ai l’impression d’être dans une bulle de bienveillance qui me protège de tout ça. Votre amour et votre gratitude me protègent de leur haine.

Elle finit en remerciant ceux qui ne l’avaient jamais réduite à ce qu’elle portait sur la tête, et en exhortant ses soutiens à ne jamais en question leurs rêves et ambitions à cause de ce genre de discours haineux, rétrogrades et racistes : Nous ne sommes que paix, amour, liberté et ambition et nous le resterons. J’ai un mental d’acier, je ne vacille et je ne tremble, conclut, toutes forces retrouvées, celle qui pleurnicha que de tout son travail, ce fussent ses origines et sa religion qui retinssent l’attention ces derniers jours.

Judith Waintraub, elle, persista à dire qu’elle voyait dans cette vidéo une promotion efficace du voile islamique, une allusion à une idéologie mortifère dont le voilement des femmes était un combat, mais qu’en aucune façon elle n’avait assimilé la jeune femme à … une terroriste.

Au sein du Figaro, la Société des journalistes apporta son soutien à la reporter : La liberté d’expression ne se négocie pas, écrivirent les journalistes. La SDJ souhaite que les auteurs des messages de haine soient identifiés et traduits devant la justice.

Quant à l’ancien directeur de la rédaction du Figaro, il évoqua la racaille islamiste, et intima aux services de l’État de prendre la pleine mesure de ce Tsunami de menaces de mort : il fallait protéger médias et journalistes de tous bords, de Charlie Hebdo au Figaro.

Suivez-nous et partagez

RSS
Twitter
Visit Us
Follow Me

2 Comments

  1. Que peut-on espérer dans une société où 80% des médias sont pro-indigénistes (donc d’extrême droite) et où règne le confusionnisme idéologique le plus absolu ?

    (Le confusionnisme c’est l’extrême droite qui se fait passer pour la gauche. Exemples : France Insoumise, Parti socialiste, EELV, Les Inrockuptibles, Liberation etc)

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*