Serge Hajdenberg. Violences

La Mort de Priam. Pierre-Narcisse Guérin. 1830-1832. Musée des Beaux-Arts d’Angers 

De quelque côté que nous nous tournions nous faisons faces à la violence. Nous pensons apercevoir un début de solution entre Israéliens et Emiratis, eh bien que nenni ! Clairement si vous voulez tentez, seulement tenter de vivre en bons termes avec vos autres voisins, il se trouvera toujours un troisième larron pour vous crier dans les oreilles que sans son accord à lui vous n’en aurez pas le droit, ni l’un ni l’autre, et que si malgré tout vous essayez de le faire quand même vous en paierez le prix lourd, très lourd. C’est à cet instant précis que l’escalade de la violence essaye de s’installer.

Mahmoud Abbas le dictateur palestinien, comme réponse est venu pleurer dans les bras de son grand ami Emmanuel Macron. Franchement, je n’ai pas bien compris mais en tous cas ce n’était pas un « il est temps de trouver un abri pour la paix ». Ça m’a plutôt donné l’impression que la France est maintenant le dernier pays occidental à soutenir la finale des affrontements Gaza contre OLP en pensant avec son président de la République prendre le leadership du monde qui se croît libre mais de fait est prisonnier de sa vanité renaissante d’ancienne puissance coloniale.

La violence c’est aussi ces gamins qui eux aussi les soirs de match de foot se vengent de la France nourricière. Des bouts des plus belles rues parisiennes ont été transformés encore une fois en nuit de cristal. Quelle référence ! Mêmes manières de faire, mêmes incendies revanchards sans savoir vraiment pourquoi on casse, on brûle, on pille. Au petit matin, les commerçants, les journalistes, les parisiens, dans un certain désespoir les larmes dans les yeux regardent les balayeuses enlever les cadavres de voitures mal planquées la veille. Et ils cherchent. Ils cherchent celle qui la veille se vantait devant les caméras de toutes les chaînes de France et d’Europe d’ouvrir les Champs Elysées aux supporters du sport. La fausse naïve, elle aurait dû dire « aux voyous ».

Anne Hidalgo, maire de Paris, a disparu. Elle ne parle pas, elle ne se montre plus. Elle ne présente pas ses excuses à ses électeurs. Ni elle, ni les autres élus de sa majorité. A quoi bon, les dernières élections viennent de se terminer. D’ici les prochaines il y aura eu les Covid 19, 20 21 et la suite et nous aurons oublié cette finale. Entre temps, il y aura eu d’autres casses, d’autres oublis. Madame le Maire pourra de nouveau parler devant les micros et les caméras.

Notre violence à nous, c’est notre perte de mémoire.

A  vendredi prochain, soyez prudents, un Covid est vite arrivé.

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1 Comment

  1. Je ne critique plus ,a quoi bon ? Vous ne voyez pas le pire qui pointe au bout du nez ! En tant que Juif ,celui qui voit avant les autres ,le malheur qui arrive ,pensez a vos enfants ,et partez ,vous ne comptez pour rien a cote des 12 millions …d immigrés. “choisis”qui votent pour celui qui aidera a l’ instauration de la charia ! Alors vos biens ,si précieux vaudront le prix du kilog de sable .
    C est ce qui est toujours arrivé chez les communautés Juives qui n ont rien voulu voir arriver !

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