Sammy Ghozlan. Le faux procès du racisme et de la police. Publié le 12 juin 2020

La mort de  George Floyd survenue lors de son interpellation par la police de Minéapolis aux USA a provoqué une vague de protestations sans précédent, qui se répand dans plusieurs pays au monde.

La police est mise en accusation. En France cette affaire sert de déclencheur à la famille d’Adam Traoré, mort aussi lors de son interpellation.

  En Israël la mort d’un jeune palestinien a beaucoup ému aussi et a été condamnée. Un agent de la police des frontières a tiré sur un jeune homme palestinien, autiste qu’il croyait armé. Le premier ministre israélien a qualifié cette bavure de tragédie.  

Les violences qui  ont été infligées par les policiers aux victimes de ces violence, volontaires ou pas,  sont injustifiées et condamnables.

Toutefois nous savons que le rôle de la police est principalement de protéger les honnêtes gens des hors la loi. Sa mission c’est le maintien de l’ordre dans le respect des valeurs réoublicaines 

Or les bandits  et leurs comparses n’ont aucun respect pour la police, ni d’ailleurs pour la France, ses institutions ou  ses lois.

Ils défient l’autorité. Souvent ils veulent s’échapper et tentent de se rebeller, n’hésitant pas à mettre en danger les fonctionnaires de police.

Les méthodes d’intervention sont enseignées dans les écoles de police. On y apprend aux policiers de tous les grades, Gardiens, Officiers, Commissaires, comment maîtriser un délinquant récalcitrant, souvent violent, et comment parvenir à le menotter dans le but de le monter dans le car de police et le conduire au commissariat.

Ceci dit, il peut se trouver à ce moment là des excès qui peuvent conduire à des bavures.

Est-ce cela qui s’est produit pour Floyd et Traoré. 

L’intervention du policier ne doit pas le conduire à être violent. Dans le cas  des deux individus cités plus haut, je dénonce le silence complice des collègues, témoins de la violence du policier. Ils  ont certainement  entendu les complaintes de l’individu interpellé, mais sont restés impassibles.

Il y a là une forme de solidarité coupable avec leur collègue fautif.

Lorsque j’étais en activité, affecté à la nouvelle Direction du personnel du Ministère de l’Intérieur, en ma qualité de Directeur de la Délégation Régionale de la Formation des Policiers, j’étais en charge du recrutement et de la formation de policiers de tous grades. Nous avions cherché à améliorer l’image du policier, en changeant l’uniforme, de même que les méthodes d’interpellations. Le blouson a remplacé la vareuse, et la casquette a pris la place  du képi.

Ainsi les policiers pouvaient être plus agiles. De plus nous avons créé des nouveaux modules de contrôles, ou d’arrestations   dans la rue ou dans un véhicule.

L’objectif étant de ramener une situation critique à une situation normale, plus faible, non violente, nous avons illustré ceci en recommandant de passer d’une situation Rouge à une situation Verte, de sorte qu’il faille à arriver à une discussion avec le délinquant et lui faire accepter  son interpellation.

Il y a certainement des policiers racistes au sein de cette institution; mais je peux témoigner qu’aucun d’entre eux n’exprime ses états d’âme au moment de leur  intervention. Les policers défendent et sauvent toute victime. Ils poursuivent ou interpellent tout délinquant ou tout criminel quelle que soient sa religion, son origine, la couleur de sa peau, sans distinction, sans discrimination. 

Mais si le bandit  persiste à se rebeller, à insulter, à tenter de s’enfuir, le policier doit-il céder et le relâcher? 

Que doit faire le policier qui inerpelle un délinquant en flagrant délit de vol de voiture, de vol à l’arraché, de vol à la tire,  de trafic de stupéfiants, d’agression, de cambriolage, de vol à main armée, etc…, qui crache au visage de l’agent de la force publique pendant l’épidémie de la Covid 19, ou  qui le frappe, l’insulte, le menace de représailles contre lui ou contre sa femme et ses enfants, qui  outrage le Président de la république, etc…  

Les policiers ne pourront plus effectuer correctement leur travail de protection de la population si le gouvernement ne les soutient pas et installe la suscpcion sur leurs actions.

Je me dois de constater et déplorer que c’est à certains  partis politiques, à ces associations antiracistes, à ces groupes sociaux, à ces communautés qui manifestent aujourd’hui qu’appartiennent de lâches assassins . 

La mort  de George Floyd aux USA  et   celle de Adam Traoré, victimes  tous les deux de bavures policières, ont déclenché une forte émotion, apparamment légitime. 

Dans de nombreux pays, dans de plusieurs villes des U S A et de France, des rassemblements, importants, ont  été organisés sponanément. Le  gouvernement ne les a pas empêchées, malgré les consignes imposées par les règles sanitaires et risques de contamination.  

Les manifestants scandent des slogans contre le racisme, contre la police, contre la France. Tous les médias rapportent les protestations des manifestants. Les activistes de BDS s’en mêlent et s’incrustent pour stigmatiser Israël et appeler illégalement au boycott de l’Etat juif.

Ils réclament que cesse  le racisme et les  comportements discriminatoires des  policiers. Or, tous ces protestataires je ne les pas entendus condamner l’autre forme de racisme, c’est-à-dire l’antisémitisme que les Juifs subissent depuis plus de 20 ans en France et qui frappe les juifs américains depuis près de 5 ans déjà.

Si je peux comprendre et saluer ces mobilisations contre le racisme, je ne peux m’empêcher de déplorer que jamais les victimes juives n’aient bénéficé de ce type de rassemblement: bien au contraire, souvent les manifestations qui se sont déroulées sur les places et le pavé de Paris ou sa banlieue étaient notoirement antisémites.

Et je me dois de consater et regretter que c’est à ces partis politiques, ces associations antiracistes, ces groupes sociaux, ces communautés qui manifestent aujourd’hui, certes  à juste titre, contre le racisme, qu’appartiennent souvent les lâches assassins des Juifs innocents

Sebastien Sellam 20 ans a été tué par son voisin Adel Amastaibou, Ilan Halimi ravi, torturé et assassiné par le Gang des barbares et leur chef Fofana , Sarah Halimi 65 ans ,assassinée à son domicile par son voisin Kobili Traoré, Mireille Knoll 85 ans assassinée par son voisin, Myriam Monsonego, 8 ans, Gabriel et Arieh Sandler, 4 et 5 ans, leur père Jonathan  30 ans, assassinés par le terroriste islamiste Mohamed Merah, Yohan Cohen 20 ans, Yoav Hattab 21 ans, Philippe Braham 45 ans, François Michel Saada 65 ans, clients de l’hypercacher de Vincennes, assassinés pa le terroriste islamiste Amdedy Coulibaly, Shlomo Lévy mortellement poignardé par Mehdi Berkoub 

Ils n’étaient pas des délinquants. Leur casier judiciaire était totalement vierge.  

Les occasions ne manquaient pas pour organiser des manifestations de protestation et de solidarité avec les victimes de ce racisme anti juif.

Les soutiens à George Floyd et Adam Traoré, qui affichent bruyamment aujourd’hui leur haine du racisme n’en ont jamais senti alors ni l’intérêt ni le besoin. Bien au contraire.

En fait il est évident que ceux qui aujourd’hui  protestent contre ce racisme dont ils disent tous être victimes, provenant  de la police, n’ont jamais manifesté leur opposition au terrorisme antisémite, anti-chrétien, anti-français, anti-blanc .

Et cela est de nature à discréditer à court terme leurs revendications égoistes et unilatérales.

Si dans leur majorité les citoyens condamnent toute forme de violence, ils réclament le calme, la sécurité, et leur protection contre toute forme de délit et de crime,  Et cela, seules la police et la gendarmerie peuvent le leur procurer . 

En France l’Inspection Générale de la Police Nationale enquête pour déterminer les responsabilités des policiers et répondre aux accusations qui leur sont faites…

Il est certain que si des policiers ont commis une faute, ils seront sanctionnés à la hauteur de la gravité de leur acte. Attendons le résultat de ces investigations. Il serait préjudiciable pour la sécurité des  français que les corps de policiers, des gardiens de la paix et de gendarmes ainsi désarmés, suspectés et  désavoués par leur ministre de tutelle soient contraints de manifester leur désaccord, sinon leur colère.

Le mouvement national qui se déroule sous nos yeux   soulève les USA, inquiète les dirigeants de la Maison Blanche,  et en France parvient à faire  plier les autorités.

Il affaiblit les Forces de l’ordre.

 Il serait insensé, injuste et inacceptable que “des hors la loi” imposent “leur loi“.  

Sammy Ghozlan, dit “le Poulet casher”

Sammy Ghozlan, ancien commissaire de Police, a été le spécialiste des banlieues criminogènes, et a été à l’origine des Brigades de protection des mineurs, et des îlotiers. Spécialiste de la police de proximité il a été envoyé en mission spéciale en 1981 par le Premier ministre de l’époque pour aider à l’enquête après l’attentat de la rue des Rosiers. En 2000, il est sollicité pour mettre en place le BNVCA, la seule organisation qui lutte exclusivement contre l’antisémitisme, combat le BDS et poursuit en justice les activistes qui appellent au boycot d’Israël. Depuis 2015 il réside en Israël, et partage son temps à poursuivre son action en France, et aider les olim de France à s’intégrer .

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