En des temps où un Bernie Sanders provoque l’enthousiasme d’une certaine jeunesse et où le parti démocrate américain vire dangereusement à gauche, il eut été salutaire de programmer des documentaires comme ceux passés récemment sur la chaîne ARTE.
La semaine dernière toute une série sur le goulag et sa longévité : de son origine à la naissance du bolchevisme jusqu’à sa dislocation après la mort de Staline et cette semaine sur plus particulièrement le massacre de Katyn « Les bourreaux de Staline » et sur les conséquences du désastreux « Pacte Germano-Sovietique » d’août 1939.
On connaît les horreurs perpétrées par le régime nazi comme par le régime soviétique mais des piqûres de rappel sont toujours utiles si ce n’est nécessaire. On voit surtout comment la propagande englue les foules naïves quels que soient les régimes et comment sans aucune difficulté ces régimes engendrent, à commencer par leur propre population, des terribles massacres au nom du « bien » proclamé par la doxa du moment.
Ainsi on peut voir comment le stalinisme a envoyé au goulag 200.000 paysans d’Ukraine, grenier à blé du pays, qui refusaient la collectivisation de leurs terres et fait mourrir de famine ou massacré sur place 90.000 autres. Pas d’internet à cette époque ni de réseaux sociaux pour hurler aux loups… De même 22.000 officiers et la fine fleur de l’élite polonaise massacrée et dont l’horreur n’a été finalement publiquement reconnue que sous Yeltsine, parce que aussi bien Roosevelt que même le grand Churchill ne voulait pas contrarier Staline pour le combat contre les nazis, ou encore comment dans la série « Chernobyl » le mensonge institué à tous les échelons a pu provoquer une catastrophe écologique monstrueuse.
On voit donc que la vérité selon les époques devient une notion très floue et se déplace d’un camp à l’autre, que toute les vérités ne sont pas bonnes à dire mais que finalement comme les bulles du champagne elle finit toujours par remonter à la surface quels qu’aient été les divers efforts surhumains pour la faire taire et l’enterrer.
Mais comme on peut le voir dans notre merveilleuse époque de la communication instantanée, le mensonge et la propagande n’en finissent pas de trouver de nouveaux terrains fertiles: la Corée du Nord, le Venezuela, l’Iran, « la Palestine », Cuba, j’en passe et des meilleurs. Et en ce moment la Chine, notre partenaire économique privilégié, qui ne mégote pas pour mettre en quarantaine manu militari plusieurs provinces à cause du coronavirus dont on saura un jour si il a découlé de chauve-souris au menu ou d’une fuite de laboratoire…
Je souris donc lorsque je vois les experts en France proclamer que tout va bien, s’auto-congratuler de l’excellence de leur système médical et affirmer que tout est sous contrôle, que la quarantaine est inutile alors que les italiens eux mêmes ont mis plusieurs de leurs villages en Lombardie sous surveillance. Bel exemple de politique commune au sein de l’UE…
Au XXIème siècle une jeunesse qui n’a connu que la croissance, fascinée par des thèses socialo/gauchistes…
Mais je m’occupe de mes oignions. Aux USA je suis vraiment stupéfaite de voir qu’au XXIème siècle une jeunesse qui n’a connu que la croissance et une relative richesse soit fascinée par des thèses socialo/gauchistes qui n’ont apporté partout et de façon resplendissante, que des échecs grandioses dans les pays où elles ont été appliquées.
Comme quoi si les promesses sont assez folles et répétées suffisamment souvent, les foules adhèrent en contradiction totale avec la raison et l’Histoire.
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