David Duquesne. L’Affaire Mila ou les contradictions criminelles du progressisme


L’affaire Mila n’en finit plus de défrayer la chronique, allant jusqu’à être à « l’honneur » chez Cyril Hanouna dans Touche Pas à Mon Poste, continuité idéologique de Touche Pas à mon Pote, où le public est venu affirmer massivement qu’il n’était pas Mila et se plaçait comme la majorité des chroniqueurs de cette émission du côté des justiciers d’Allah en comprenant leurs réactions.

De l’antiracisme politique des « potes » sous le patronage socialiste au progressisme auberge espagnole des minorités tyranniques faisant de leur nombril l’alpha et l’oméga idéologique de la Société des Individus, parmi lesquelles les féministes, les LGBT, les « racisés » et les musulmans. Ces minorités sont presque toutes liées par un accord tacite de non agression. Leur seule cible est l’homme blanc de plus de 50 ans et de culture judéo-chrétienne. Cet homme représente l’État Nation, la famille traditionnelle occidentale, le christianisme voire le judaïsme. Il serait la source de tous les maux des minorités et des activistes féministes et homosexuels. Tous leurs malheurs ressentis et existants seraient systémiques et proviendraient de la société pensée par et pour les hommes blancs.Presque toutes sont liées sauf une qui n’a que mépris pour les autres.

Ces minorités ne débattent pas et n’argumentent pas, elles assènent des pseudos conclusions inventées par des charlatans sociologues basées sur des études biaisées et très orientées. Elles refusent le débat, car on ne mange pas avec le diable même avec une longue cuillère, on le condamne, on le tue socialement voire physiquement avec l’affaire qui nous concerne.
Dans cette lutte intersectionnelle, l’homme d’origine extra européenne et musulman de surcroît est central car tout l’édifice progressiste repose sur la plus grosse minorité du pays, qui sert de bélier de destruction de l’édifice de civilisation qu’est la France, cet horrible mot qui ne sert que pour les compétitions sportives.

Les progressistes « old school » parlent encore de République en évitant l’outrance du mot France alors que le progressisme du « nouveau monde » se manifeste par une absence de solidité idéologique et une nébuleuse de revendications nombrilistes incompatibles les unes avec les autres. C’est le « en même temps » qui donne le tournis et l’extension de droits privilèges qui se télescopent et sont irréconciliables.

Comment concilier les exigences des féministes et des LGBT avec le conservatisme musulman qui voit ces revendications et affichages comme des preuves de la dégénérescence du monde occidental ?
En cultivant le déni et la mauvaise foi pour ne pas affaiblir le front commun progressiste!

Ainsi, au lieu de venir en aide aux jeunes filles harcelées et agressées sexuellement dans certains quartiers, on chasse le gaulois qui écarte un peu trop les cuisses dans les transports en commun, on crée une sapine de Noël en forme de vagin, on met en place une écriture inclusive sorte de chant lithographique des minorités de la société Al Inclusive !

Le harcèlement sexuel de rue et les phénomènes de frottage dans les transports en commun, sont des phénomènes typiques des grandes métropoles, notamment des banlieues réceptacles de l’immigration extra-européenne. Le déni ou la perversité sur cette réalité a abouti à des campagnes de sensibilisation avec des affiches mettant en scène des « gaulois » goujats afin d’éviter d’avoir de mauvaises pensées.

Une autre campagne dénonçant les mariages forcés des petites filles pointait une famille européenne de type nordique! Aux outrances sexuelles de rues provenant de jeunes encapuchonnés, Caroline de Haas, égérie du féminisme Al Incluive, proposa un élargissement des trottoirs ! Hors de question d’exiger une éducation digne de ce nom aux jeunes importuns car ils n’auraient pas les codes culturels. Ce serait même raciste et colonialiste de leur imposer une éducation basée sur le respect des femmes.

On n’a pas fait traverser la Méditerranée à leurs familles pour les faire vivre comme les Français, ils doivent au contraire faire comme au bled et imposer leurs normes conservatrices, phallocrates et basées sur le rapport de force pour faire voler en éclat l’État Nation du patriarcat blanc!

Quitte à sacrifier des femmes, des homosexuels et notamment la jeune Mila qui doit accepter de faire partie des victimes collatérales du projet progressiste.
Mila, contrairement au saltimbanque de France Inter, Jérome Fromet, qui qualifiait Jésus de « Pédé » qui aurait dû être enculé, n’est pas arrivée avec l’idée d’insulter l’islam. Jérôme Fromet n’a pas écrit sa « chanson » après avoir été menacé de viol et avoir subi des insultes racistes. Ce fut le cas de Mila après avoir éconduit un jeune prétendant qui passait son temps à jurer sur le coran!

Les minorités progressistes qui s’appuient sur la minorité la plus solide et la plus conservatrice voire islamiste, feraient mieux de se méfier de cette alliance tacite. C’est toujours la minorité la plus imposante en nombre et la plus vindicative qui finit par dominer et remporter la mise, et il est fort probable que féministes et LGBT finissent par connaître le même sort que Mila ou que les communistes du Parti Tudéï iranien qui soutinrent les Mollahs en 79. Ces derniers pas en reste, firent pendre leurs protecteurs un an après la prise de pouvoir.

En 1979, Libération titrait, « La joie fait son entrée à Téhéran » tout en faisant l’apologie de la pédophilie progressiste de bourgeois soixante-huitards. Aujourd’hui la gauche « Libé » est aux fraises et reproche voire condamne les propos enlevés et brutaux de la jeune Mila. Mais on le savait, cette gauche a abandonné les gamines des banlieues aux milices du vagin pour de sombres calculs électoraux, leurs protégés vont bientôt leur préférer des listes communautaires bien plus en phase avec leurs priorités.

sarah cattan

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