Freddy Eytan : La victoire de Boris Johnson, la défaite des antisionistes

Au-delà des conséquences sur le Brexit et sur l’avenir de la politique intérieure de la Grande-Bretagne, la victoire spectaculaire et historique de Boris Johnson est sans doute une leçon magistrale de démocratie.

La volonté de fer de la majorité écrasante d’un peuple courageux, décidé à jeter dans la poubelle de l’Histoire la dangereuse idéologie du leader malheureux, Jeremy Corbyn.

Celle d’un socialisme primaire calqué sur le marxisme-léninisme. D’un communisme prétendument égalitaire et généreux pour toutes les classes populaires mais qui, au demeurant, a pratiqué durant des décennies les travaux forcés et le Goulag. Un totalitarisme policier oppressif à l’égard des communautés ethniques, et surtout à l’encontre de millions de Juifs qui ont survécu à la terreur derrière le Mur de fer.

Le cri d’alarme courageux lancé par le Grand rabbin de Grande-Bretagne, Ephraim Mirvis, avant les élections, a réussi à alerter et à mobiliser tous les Britanniques contre le fléau de l’antisémitisme, et ainsi a incité à un vote sanction populaire contre le politicien incarnant la bête immonde.

Jeremy Corbyn fleurissant les tombes des terroristes auteurs du massacre de Munich (Daily Mail)

Les Juifs anglais ont sans doute contribué à cette éclatante victoire, prouvant ainsi leur attachement inébranlable aux valeurs et aux lois démocratiques et leur fidélité au Royaume. Ils ont refusé de céder, de plier bagages et de partir ailleurs, préférant courageusement combattre les injustices et l’ingratitude.

La forte communauté juive a toujours été solidaire des luttes universelles et a contribué à l’effort de guerre contre les nazis avec notamment la célèbre Brigade juive. Les Juifs de Grande-Bretagne ont donné un second souffle à l’économie du pays et à sa vie culturelle et politique.

La victoire de Boris Johnson symbolise sans doute la bataille contre tous ceux qui s’alignent sur des idéologies sombres et abjectes. Celles de l’antisémitisme classique, de l’antisionisme, et la délégitimation de l’Etat juif orchestrée par l’Iran chiite et les islamistes sunnites ainsi que par le BDS palestinien.

Boris Johnson avec le président Rivlin à Jérusalem en 2015 (photo Mark Neyman/GPO)

Le Premier ministre britannique victorieux est connu pour ses positions fermes contre le terrorisme et la libre circulation des récidivistes, telle que l’exigeait Corbyn.

Désormais, le départ de la Grande-Bretagne de l’Union européenne renforcera ses liens avec les Etats-Unis et les relations bilatérales avec l’Etat d’Israël.

A la veille de Hanouka, la victoire tant espérée de Boris Johnson a été qualifiée à la une du Jewish Chronicle de… miracle… Qui sait ?

Freddy Eytan                                                                                                           Le CAPE de Jérusalem, jcpa-lecape

                               

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