La guerre au Sud-Liban. Serge Hajdenberg

Une fois de plus la lecture de la presse nationale et l’écoute des grandes chaînes de radio et de télévision françaises m’auront laissé pantois sur la façon dont sont traités les événements du Proche et Moyen-Orient.

La semaine dernière à la veille de shabbat Israël et certains de ses voisins étaient au bord du déclanchement d’une guerre qui aurait pu commencer à la frontière avec le Liban et puis se serait répandu très, très vite vers la bande de Gaza et la Syrie.

Une vraie guerre, avec des morts et des blessés par centaines et des dégâts considérables.

Une guerre que l’on aurait vu démarrer et que personne n’aurait pu maîtriser car les ennemis d’Israël sont aujourd’hui persuadés qu’ils peuvent liquider voire liquéfier ce pays et ses habitants.

L’envie de tuer brûle la crosse de leurs fusils et les boutons de lancement des missiles chauffent leurs esprits. Et lorsqu’ils pensent avoir blessé ou tué quelques militaires israéliens, alors c’est l’explosion de joie, le bonheur d’être au premier rang près d’Allah et la grande distribution de bonbons devant les caméras de télé du monde entier qui transforment leur tentative de bain de sang en obscène gueuleton sucré.

L’obscure stratégie des militaires israéliens a néanmoins réussi. L’heureuse nouvelle, du moins Nasrallah le croyait-il, a stoppé le développement des tirs du Hezbollah.

Mais la vérité rétablie, le chef islamiste était bien un roi nu. Nu et ridicule. Mais il lui fallait bien rendre des comptes à ses bailleurs de fonds iraniens qui en veulent pour leur argent. Alors il a essayé de cacher sa niaiserie sur ce coup et a promis de reprendre les couteaux très vite. Pour l’orgueil de Nasrallah, malheureusement, il y aura de nouveau une confrontation et pour soigner son égo il lui faudrait des victimes. Israël n’est pas prête à payer ce prix. Son gouvernement, son armée sont là pour défendre leurs concitoyens et leur pays. Que va-t-il se passer si le chef terroriste est à nouveau prêt à sacrifier la jeunesse du Liban pour satisfaire son arrogance ?

Alors arrive le deuxième acte de la comédie, celui ou l’attaquant/perdant va pleurer dans les bras de la France en lui demandant d’intervenir afin que les méchants israéliens veuillent bien arrêter de se défendre contre l’agression.

Emmanuel Macron et Hassan Nasrallah

Le Président Macron devient le héros du troisième acte : non seulement il appelle directement au téléphone le Premier Ministre Israélien mais il jette en l’air une idée pour les Iraniens : un énorme prêt financier en euro afin qu’ils puissent échapper aux foudres américaines et surtout pour que la France et l’Europe puisse revenir commercer sur ce marché iranien.

C’est bien là la conclusion au quatrième acte : Mesdames, Messieurs les Israéliens, montrez que vous êtes vraiment nos amis, laissez-nous faire des affaires tranquillement même si c’est vous et vos enfants qui en paierez le prix !

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3 Comments

  1. Si une guerre éclate je suis absolument sûr qu’Israël utilisera toute sa puissance militaire et ceci malgré tous les demandes de cessez le feu que le Liban demandera. Quant à la France cela fait bien longtemps qu’Israël en a plus rien à faire. Les seuls qui ont en encore de l’espoir ou qui font encore attention aux dires des politiques et des médias c’est une petite partie des juifs de France.

  2. La France et son «  président «  roi des parties fines du 14 juillet est perdue , Israel le sait , les juifs français le savent et désormais une bonne partie de la population française le sait.
    Donc Tsahal agira sans retenir ses coups et detruira le hezbollah quand il le jugera utile

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