Valérie Pécresse: « La situation des banlieues est explosive ! »

La présidente LR de la région Île-de-France* dénonce le problème non résolu des cités. Elle évoque les menaces et propose des solutions d’urgence pour éviter le drame des émeutes de 2005.

Valérie Pécresse, présidente Les Républicains de la région Île-de-France et du mouvement Libres !, ici à l’occasion d’un entretien avec Le Figaro.

LE FIGARO. – Pourquoi la situation des cités sensibles franciliennes vous semble-t-elle explosive ?

Valérie PÉCRESSE. – La dernière fois que j’ai rencontré Emmanuel Macron, je lui ai dit qu’il existait une crise des banlieues masquée par celle des «gilets jaunes». La situation est explosive. 80 lycées ont été attaqués en décembre. Ces attaques étaient perpétrées par des bandes cagoulées, organisées et extrêmement violentes. Elles visaient à mettre le feu aux poubelles, aux voitures, aux lycées… Des enseignants ont été aspergés d’essence. J’ai vécu cela comme un signal d’alerte. Pour la première fois, un mouvement dirigé contre l’institution scolaire n’avait aucune revendication politique. Le seul objectif était la destruction et le chaos.

Avez-vous eu le sentiment que l’autorité pouvait être dépassée par ces événements ?

Oui. Je me suis dit que les émeutes de 2005 pouvaient se reproduire à tout moment. Il suffirait d’une étincelle. Un lycéen est resté durant 45 minutes en urgence vitale à Saint-Ouen, suite à un tir de «Flash-ball» des forces de l’ordre. Heureusement, il s’est réveillé. Le problème des banlieues n’est en rien réglé et le gouvernement regarde ailleurs.

Quelle est l’origine de cette crise ?

«Mes réponses tiennent en trois mots: autorité, mixité et réussite»

Les racines sont profondes. Partout, où il y a les plus graves problèmes, la réponse publique est la plus faible. Là où le taux de délinquance est le plus important, c’est aussi là où l’on a le moins de peines exécutées. Les juges du tribunal de Bobigny l’ont dit. Et c’est là où sont les plus grandes difficultés scolaires, qu’on a le plus de mal à conserver les enseignants. Sans lucidité, il n’y a pas de solutions. J’appartiens à la droite des solutions, celle qui ose nommer les problèmes. L’angélisme du gouvernement ne résout rien. J’ai entendu le président de la République se prononcer pour une police renforcée dans 40 zones de reconquête urbaine du pays. Mais cela ne suffira pas! En Île-de-France, j’ai 270 quartiers dit «sensibles». Mes réponses tiennent en trois mots: autorité, mixité et réussite. Pour cela, il faut rétablir l’ordre, avoir une vraie stratégie de peuplement et redonner de l’espoir en relançant l’ascenseur social. Ces trois priorités sont indissociables.

Source et article complet : premium.lefigaro.fr

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4 Comments

  1. il y a des voyous qu’ils ne renonceront jamais a leur agressivité barbare et pour ces individus-la – quoi qu’en disent les faux moralisateurs soi-disant progressistes. il n’y a qu’une seule solution. De la prison ferme, des peines séveres, incompressibles.

  2. Pourquoi Gérard Collomb a-t-il démissionné ? Parce qu’il s’était rendu compte du l’attitude irresponsable de Macron et ses proches, mélange de procrastination et de déni.

  3. Une seule solution : arrêt de l’immigration incontrôlée de populations islamisées, ce que l’équipe d’incompétents nuisibles actuellement au pouvoir se refuse de faire et ce dont elle ne veut même pas entendre parler dans les fameux “débats” complètement bidonnés et repris en boucle par les media à la botte. En résumé, sombres perspectives pour notre pays.

  4. 50 ans de politique arabe de la France et d’une immigration musulmane exponentielle ont donné ce résultat.Il y en a tjr 400000 qui rentrent chaque annee et la France va au devant de problème insoluble

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