Début 2019, Israël va décrocher la Lune

Ce sera la première mission de ce type depuis 2013 et si le vaisseau estampillé d’une étoile de David se pose sur la lune comme prévu, Israël sera le quatrième pays à entrer dans le club très fermé des puissances spatiales après les États-Unis, la Russie et la Chine….

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Hier, les ingénieurs israéliens ont ajouté la dernière pierre au vaisseau spatial, il s’agit d’une capsule temporelle numérique composée de trois disques sur lesquels sont gravés des milliers d’informations relatant l’histoire de l’humanité (peut-être à l’attention des extraterrestres) dont les symboles de l’Etat d’Israël, des chansons israéliennes, des dessins d’enfants ou encore des témoignages de survivants de la Shoah.

Le vaisseau spatial baptisé Bereshit, (le premier mot de la Bible : au commencement ) a la forme d’une table ronde avec quatre pieds en fibre de carbone, il mesure environ 1,5 mètre de hauteur et pèse 585 kg. Il est prêt à être expédié à Cap Canaveral dans quelques semaines et devrait être lancé en début d’année 2019. Il devrait alunir deux mois plus tard quelque part entre les sites d’Apollo 15 et 17. Le vaisseau spatial décollera à bord d’une fusée SpaceX Falcon 9. À 60 000 km au-dessus de la Terre, il se séparera du lanceur Falcon et orbitera d’abord autour de la Terre dans des ellipses et se dirigera ensuite vers l’orbite de la lune. Puis il ralentira et effectuera un atterrissage en douceur qui ne devrait causer aucun dommage à l’embarcation.

En outre Bereshit transporte un appareil permettant de mesurer les champs magnétiques de la Lune pour mieux comprendre comment l’astre de la nuit s’est formé. Le vaisseau israélien transmettra ensuite des données au centre de contrôle d’Israël Aerospace Industries pendant deux jours avant que son système cesse de fonctionner. Ce projet entrepris pour la première fois par une association privée à but non lucratif marque incontestablement un tournant dans l’industrie spatiale israélienne qui, jusqu’à présent, n’a été centrée que sur des projets liés à la sécurité, notamment des lancements de satellite.

C’est l’ingénieur Alex Friedman, 68 ans, qui dirige l’équipe en charge de cette mission. Il est Haredi (orthodoxe) et père de 7 enfants et 21 petits-enfants. « Les gens sont persuadés que les Haredim ne font qu’étudier la Torah toute la journée, c’est un stigmate qui me dérange », confie Alex, « Maimonides était bien médecin et astronome et le Rabbi de Loubavitch a étudié le génie électrique, les mathématiques et la physique » ajoute-t-il.

SpaceIL est principalement soutenu par des donateurs privés, dont le magnat des casinos américain Sheldon Adelson et le milliardaire Morris Kahn, cofondateur d’Amdocs, l’une des plus grandes entreprises de haute technologie israélienne. Israël Aerospace Industries, appartenant au secteur de la défense, a également collaboré à ce projet. Le succès de cette mission signera une nouvelle ère: celle des sociétés privées se lançant leurs propres missions spatiales.

Source : tel-avivre.com

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