Claude Khayat : voyou un jour, voyou toujours

Claude Khayat, condamné après la mort de Lee Zeitouni renversé en 2011 par la voiture conduite par Ric Robin, a été pris dans une fraude aux VTC.

Claude Khayat , 42 ans, alimente encore la chronique judiciaire. Une chronique qu’il avait défrayée en septembre 2011 lorsqu’il était le passager d’une voiture folle qui avait fauché et tué Lee Zeitouni, une jeune prof de gym de 25 ans, dans une rue de Tel-Aviv en Israël. Avec son complice de l’époque, il avait fui immédiatement vers la France, créant une très vive polémique qui avait presque viré à l’affaire d’Etat.

Condamné à quinze mois de prison lors de son procès à Paris, Claude Khayat n’en était pas à sa première ligne de casier judiciaire. Plutôt spécialisé dans les escroqueries et carambouilles diverses, il vient à nouveau d’être mis en examen, vendredi à Versailles (Yvelines), avec quatre complices, âgés de 32 à 40 ans, pour travail dissimulé et fraude à la TVA.

Ces trois hommes et ces deux femmes sont soupçonnés d’avoir, depuis septembre 2016, mené une entreprise clandestine de vente, location de voitures et de chauffeurs VTC. L’exploitation de cette société illégale leur a rapporté environ 1 M€.

Les enquêteurs de la division des affaires économiques et financières de la police judiciaire de Versailles ont travaillé à partir d’un renseignement sur une société de vente de véhicules de luxe, domiciliée à Montigny-le-Bretonneux, avec à sa tête un trio qui s’est rencontré derrière les barreaux et dont l’un des membres travaille même depuis sa cellule en gérant une flotte d’une soixantaine de chauffeurs VTC payés « au noir ».

Un compte nickel pour ne pas éveiller les soupçons

Le deuxième, âgé de 40 ans, déjà connus pour délits financiers, dirige l’activité de location de voitures. Et le dernier, Claude Khayat, s’occupe des ventes de véhicules, sans s’acquitter des taxes. Pour parvenir à gérer leurs affaires sans éveiller les soupçons, les suspects utilisaient des Comptes-Nickel, un service disponible chez les buralistes. Ouverts à tous, sans condition de revenus et sans possibilité de découvert ni de crédit, ces comptes servaient ici à faire des dépôts et des retraits en échappant aux contrôles bancaires.

Ensuite, et c’est notamment à ce stade qu’intervenaient les deux femmes, ils ouvraient des sociétés, coquilles vides qu’ils abandonnaient régulièrement en transférant les actifs et la trésorerie.Sur les cinq suspects interpellés mardi, trois ont été incarcérés. Dont Claude Khayat.

Source leparisien

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