Anne Frank : le traître qui l’a dénoncée aux nazis aurait été enfin démasqué

Soixante-dix ans après la mort d’Anne Frank, deux investigateurs flamands pensent avoir découvert l’identité de la personne qui a trahi et livré la famille de l’adolescente aux nazis pendant la Seconde Guerre Mondiale. Il s’agirait en réalité d’une jeune fille, Nelly Voskuijl, une proche de ceux qui avaient aidé la famille juive à se cacher dans un appartement d’Amsterdam.anne_frank___an_innocent_jew_by_12ian34

Les nazis informés par
« la voix d’une jeune femme »

Dans un livre paru mardi 7 avril, Jeroen de Bruyn et Joop van Wijk retracent l’histoire de la dissimulation, de l’arrestation et de la déportation des Frank. Ils révèlent que l’informateur des nazis pourrait être la petite sœur d’Elisabeth Voskuijl, connue sous le nom de Bep, qui avait prêté main forte à la famille Frank lorsqu’ils vivaient en clandestinité.

Grâce aux témoignages de Diny Voskuijl, la troisième sœur, et de Bertus Hulsman, le fiancé de Bep, les deux auteurs ont découvert que Nelly Voskuijl, décédée en 2011, avait collaboré avec les nazis entre ses 19 et ses 23 ans. Selon les témoins, elle avait exprimé plusieurs fois son ressentiment à l’égard des juifs et Bep elle-même se méfiait d’elle. Retrouvé en 1963, l’officier SS qui avait procédé à l’arrestation de la famille Frank avait d’ailleurs déclaré avoir été informé par « la voix d’une jeune femme ».

Morte dans les camps
de concentration à 15 ans

De nombreuses hypothèses ont déjà été avancées pour connaître l’identité du traître à l’origine de la déportation de la famille d’Anne Frank vers les camps de déportation. « Et la conclusion douloureuse, mais claire, est que nous pouvons ajouter Nelly à la désormais longue liste de suspects », écrivent Jeroen de Bruyn et Joop van Wijk dans leur ouvrage.

Dénoncés en 1945, les Frank furent livrés à la déportation vers les camps d’extermination. Anne Frank, qui avait écrit son histoire dans un jounal intime, mourut quelques mois après son arrestation, à l’âge de 15 ans. Seul survivant de la famille, son père a retrouvé ce journal après la guerre et l’a fait publié. Le livre a été traduit en plus de 70 langues et s’est écoulé à environ 30 millions d’exemplaires à travers le monde.

Source ladepeche.fr

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