Paris : vibrant hommage à Ilan Halimi

Jardin Ilan-Halimi (XIIe), ce jeudi soir. Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées dans le square qui porte le nom d’Ilan-Halimi, enlevé et torturé par le gang des barbares il y a tout juste dix ans.. (LP/Olivier Arandel.)

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Jardin Ilan-Halimi (XIIe), ce jeudi soir. P lusieurs centaines de personnes se sont rassemblées dans le square qui porte le nom d’Ilan-Halimi, enlevé et torturé par le gang des barbares il y a tout juste dix ans.. (LP/Olivier Arandel.)

Aucun discours mais des mots, des extraits de films, des chants qu’Ilan Halimi affectionnait particulièrement. Dix ans après la mort du jeune homme, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées ce jeudi soir dans le petit jardin Ilan-Halimi (XIIe), dans le sud-est de Paris, à l’invitation du collectif Haverim, pour honorer sa mémoire.

« C’est parce que nous souhaitions célébrer la vie alors qu’eux célèbrent la mort que nous avons décidé de rendre cet hommage positif », explique Laurent Pariente, président de l’association, avant de laisser la place à Stéphane Guillon sur la scène ornée des drapeaux français et israéliens. « Hier encore j’avais 20 ans… », déclame l’humoriste en lisant la chanson de Charles Aznavour, l’une des préférées d’Ilan.

« Il a été assassiné simplement

parce qu’il était juif »

Auteure du livre « 24 jours » qui a inspiré le film d’Alexandre Arcady, Emilie Frèche, lui succède avec un texte poignant évoquant la photo souriante de ce jeune homme bronzé tant de fois imprimée dans les journaux. Après un savoureux dialogue de Patrick Braoudé et Ariel Wizman tiré d’une pièce de Jean-Claude Grumberg, Laura Mayne, l’un des deux visages du groupe Native, reprend son tube « Si la vie demande ça » que le jeune Ilan écoutait en 1993.

Un extrait du film « la Vie est belle » résonne aussi dans le petit square où un olivier est planté symboliquement par quatre enfants. Dans la foule, on aperçoit le grand rabbin Haïm Korsia, la maire (PS) de Paris Anne Hidalgo, de nombreux élus, mais aussi Yaël et Anne-Laure, les deux sœurs d’Ilan. Elles ont choisi de garder le silence mais ce sont elles qui ont guidé les organisateurs. Parisienne anonyme, Rety a du mal à retenir ses larmes. « Je me devais d’être là en mémoire de ce jeune homme qui a vécu un enfer et a été assassiné simplement parce qu’il était juif, confie-t-elle. C’est magnifique de le célébrer de cette façon. Parce que la religion juive, c’est la vie et seulement ça. »

http://m.leparisien.fr/paris-75/paris-75012/paris-vibrant-hommage-a-ilan-halimi-11-02-2016-5536957.php

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