La chronique de Pascale Davidovicz : Pas si Bar-faite que ça !

Bar Refaeli aurait des trous de mémoire.

 Je n’ai pas pour habitude de m’intéresser au monde des « people », mais je vais faire une exception, tant certains comportements me révulsent, surtout après l’élogieux article qui lui a été consacré.
N’y voyez aucun acharnement ni dépit personnels, j’ai toujours préféré le cerveau, le cœur et l’honnêteté des êtres humains à leur apparence.

Soupçonnée de fraude fiscale.

Bar Refaeli, la top-modèle, a été arrêtée jeudi dernier par les autorités israéliennes pour ne pas avoir déclaré une partie de ses revenus perçus à l’étranger, avant d’être libérée sous caution.
Comme quoi on peut avoir un corps parfait mais souffrir de quelques absences au cerveau concernant son patrimoine.
Elle est peut-être atteinte, comme certains hommes politiques, de « phobie administrative ».
Un terme que le psychiatre de l’hôpital Sainte-Anne Christophe André récuse et remplace par « narcissisme exacerbé », attribué à ceux qui se croit au-dessus des lois.
L’autorité fiscale israélienne la suspecte aussi de ne pas avoir déclaré des faveurs comme le prêt d’appartements de luxe ou de voitures enregistrés sous les noms de sa mère et de son frère pour une valeur de plus d’un million de shekels, soit 237 000 €.

bar et mere

Une famille formidable.

Sa mère, Zipora a également été arrêtée pour avoir manqué de déclarer des revenus à l’étranger s’élevant à quelques millions de shekels.
Les autorités israéliennes accusent la mère comme la fille d’avoir une résidence factice à l’étranger afin d’échapper à l’impôt.
En outre, les deux femmes auraient également dû déclarer « les ristournes » liées à leur statut de célébrité.
Leurs appartements ont été perquisitionnés.

 Un espace aérien assombri.

Face au tollé médiatique et à l’éditorial du quotidien Haaretz qui dénonçait un traitement privilégié accordé aux stars, la top-modèle n’a pas obtenu de fermer l’espace aérien dans le nord d’Israël le jour de son mariage pour y faire voler des drones, des hélicoptères et des ballons.
Il lui faudra donc aussi, pendant six mois, renoncer à prendre l’avion.
Car les passeports de la fille et de la mère ont été confisqués et elles ne pourront pas quitter le territoire sans permission.
Ce n’est pas la première fois que Bar Refaeli a maille à partir avec les autorités israéliennes.
En 2010, un général avait appelé à boycotter les produits dont elle faisait la publicité parce qu’elle avait refusé ses deux ans de service militaire obligatoire.
Plutôt que de dissimuler ses revenus aux services fiscaux, elle devrait faire comme moi, et comme beaucoup d’entre vous, donner aux associations qui s’occupent des plus démunis en France comme en Israël.
C’est déductible à 66 %, et surtout, cela fait plus de bien qu’un lifting !
Pascale Davidovicz
Sources : metronews.fr – lexpress.fr – midilibre.fr

Liberté sous caution

Bar Refaeli en juin 2015 à Jérusalem Crédit Marc Israel Sellem
Bar Refaeli en juin 2015 à Jérusalem Crédit Marc Israel Sellem

Interrogée 12h mercredi dans les bureaux des autorités fiscales, la mannequin a dû laisser une caution financière de 750.000 shekels devant un tribunal et est autorisée à quitter le pays moyennant une caution de 250.000 shekels.
DW – IsraPresse

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