Hotovely veut assainir le financement étranger d’ONG de gauche

La vice-ministre des Affaires étrangères Tzipi Hotovely a annoncé qu’elle compte entreprendre une vaste campagne diplomatique contre le financement étranger d’organisations d’extrême gauche basées en Israël. Elle a fait cette déclaration mardi matin devant la commission des Affaires étrangères et de la Défense, en présence de journalistes dont un représentant d’Israpresse.

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La vice-ministre des Affaires étrangères, Tzipi Hotovely, devant la commission des Affaires étrangères et de la Défense – Photo Hadas Parush / Flash 90

La vice-ministre a évoqué le chiffre de cent millions d’euros qui sont versés chaque année en provenance de l’étranger pour alimenter les caisses de nombreuses ONG israéliennes dont certaines, situées à l’extrême gauche de l’échiquier politique, agissent contre les fondements même de l’État d’Israël. Elle a notamment cité les organisations qui prônent le droit du retour des réfugiés palestiniens ou celles qui s’attaquent à Tzahal et recueillent des témoignages mensongers à destination de la Cour pénale internationale de La Haye, ceci dans le but de faire poursuivre des responsables militaires ou politiques israéliens.
Mme Hotovely a dévoilé que le ministère va se focaliser sur cinq parmi les pays européens qui sont les plus grands pourvoyeurs de fonds de ces associations et organisations. Le message qui sera délivré à ces pays est que ce genre de pratique constitue le franchissement d’une ligne rouge et qu’Israël n’acceptera plus désormais une telle ingérence étrangère.
La vice-ministre a cependant précisé qu’elle fera en sorte d’établir une distinction nette entre les ONG qui oeuvrent réellement pour la défense des droits de l’homme ou en faveur de la coexistence et celles qui se servent de ces prétextes pour s’attaquer à l’Etat d’Israël.
Dans son intervention Tzipi Hotovely a également évoqué la décision de l’Union Européenne de procéder à un étiquetage des produits fabriqués par des entreprises juives en Judée-Samarie. Elle a qualifié cette mesure de « moyen de pression inacceptable qui est équivalent à un boycott d’Israël ».
R. Kl. Israpresse

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