Je n’aime pas l’attribution de récompenses, ni l’énoncé de palmarès, mais comme l’humour a toujours été, malgré les pires circonstances traversées, une caractéristique essentielle de la survie de la culture juive,
j’ai eu envie d’y recourir
à l’égard des médias français.
Alors à l’heure où nos chers soldats de Tsahal se battent avec abnégation pour protéger Israël de la destruction et empêcher les infiltrations terroristes, et que nous déplorons la mort d’une trentaine de morts militaires et civils, nos victimes ne m’en voudront pas, parmi mes pleurs et mes prières, d’avoir recours à l’humour face à leur courage, tant il reste le seul bouclier pour traîner en ridicule la bêtise et le strabisme des médias français.
Pendant que, il faut le noter, l’essentiel des pays occidentaux, dont la France, donne raison à Israël, dans sa lutte pour la sécurité de son territoire, je me suis donc forcée mercredi dernier, et jusqu’à l’écoeurement, d’écouter et de regarder les médias audiovisuels français afin d’en extraire pour un jour le podium gagnant.
Un simple échantillon de ce que nous subissons quotidiennement.
Les gagnants sont ?
Sur mon podium, France Inter arrive en 3ème position, qui dans son journal de 18 heures, commence ses titres par l’accusation de crimes de guerre émise par l’Autorité Palestinienne à l’encontre Israël, et l’ONU qui envisagerait une enquête, mais « peut-être trop tard » dira l’envoyée spéciale, Mathilde Lemaire, que l’on nous situe dans le sud de « l’enclave ».
Bien sûr, il est fait état des 670 morts « civils » palestiniens, contre 31 morts du côté israélien, histoire de démontrer l’éternelle disproportion de la riposte israélienne face aux civils palestiniens.
Dans le développement des titres, on nous dit que c’est l’ONU qui aurait parlé en premier de possibles crimes de guerre commis par l’armée israélienne.
L’Autorité Palestinienne ou l’ONU ?
Une contradiction en moins d’une minute. Record battu.
Et pour finir, on apprend de l’envoyée spéciale qu’un immeuble d’assistance aux orphelins a été détruit, mais par chance préalablement évacué, et qu’une école appartenant à l’ONU a été prise pour cible.
Elle ne dira à aucun moment que ce sont les bombes assourdissantes envoyées par Tsahal, pour prévenir des frappes imminentes sur les cibles regorgeant de munitions qui épargnent les civils, tant qu’ils ne sont pas utilisés comme boucliers humains par l’organisation terroriste du Hamas qui a décidé de les sacrifier pour leur cause.
Les centres de vacances pour les enfants palestiniens.
En 2ème position arrive France 2, qui dans son JT de 20 heures, présenté par le beau gosse Julian Bugier, le « joker » de l’été (c’est ainsi qu’il est présenté sur le site de France 2) insiste sur la participation de personnalités politiques et artistiques à la manifestation pro palestinienne du jour.
Qui sont-elles, en dehors des éternels représentants de ce qu’il reste du parti communiste, des verts et du front de gauche ? Pour l’occasion, on a ressorti Arlette Laguiller de sa retraite pour être aux côtés d’un Jean-Luc Mélenchon à la dérive.
Au milieu de la manifestation, le journaliste Arnaud Comte, qui prétend qu’elle est plutôt calme, même s’il dit constater des échauffourées avec les CRS, et se laisse déborder par l’effervescence des jeunes des cités venus avec leurs keffiehs et leurs drapeaux palestiniens.
Julian Bugier mettra fin à la retransmission avec un « On va laisser tout ce petit monde se calmer et reprendre ses esprits».
La palme d’or revient à l’alter ego féminine de l’infâme Charles Enderlin, sous la forme de la journaliste Laurence Haïm, qui n’hésite pas à parler de « milliers » de victimes palestiniennes lors du JT de Canal +.
Elle doit avoir un problème avec le calcul mental.
Toute ressemblance avec des personnes existantes etc…
Pour commencer, je remarque que l’essentiel des journalistes commente depuis Gaza.
Être en Israël doit leur faire davantage peur.
On se demande pourquoi.
Imaginons maintenant un échange entre journalistes.
L’un d’eux dirait : « Ah bon, la population israélienne se prend des roquettes et des missiles depuis des mois ? Ok mais bon, ils l’ont bien cherché à ne jamais vouloir la paix et à étendre leurs colonies ».
L’autre répondrait : « Mais ce sont les organisations terroristes palestiniennes qui refusent la paix, prennent en otage leur population et relancent la guerre chaque fois que l’on pourrait arriver à un accord ?
Ils se sont massacrés entre eux lors de leur guerre fratricide de 2006. Le Hamas a crevé les yeux et tiré dans les genoux de ses frères du Fatah qui se sont réfugiés et fait soigner en masse en Israël.
L’un dirait : « Encore de l’intox israélienne ! Ils sont forts les juifs pour comploter et intoxiquer le monde ».
L’autre dirait : « Mais les islamistes radicaux tentent de reconquérir partout des territoires, et imposent la loi islamiste et la charia ».
L’un dirait « Oh ! Je ne peux pas être partout ! Et de toutes façons, je ne peux plus aller en Syrie, au Liban, au Soudan, au Darfour et même en Irak où des milliers de chrétiens sont en train de se faire torturés et massacrés par les djihadistes qui ont repris Mossoul.
Et pourquoi pas n’irais-je pas aussi au Pakistan filmer les femmes qui se font vitrioler ?
Alors qu’à Gaza, franchement, nous sommes bien accueillis. On nous livre des documents et des vidéos de première main qui attestent des crimes de l’armée israélienne.
Et puis on ne risque rien, sauf peut-être ces foutus bombardements israéliens.
D’ailleurs tu n’as pas vu le journaliste d’Al Jazeera pleurer en direct ? »
L’autre dirait : « Mais Al Jazeera est financée par le Qatar, soutien du Hamas ! Tu ne vois pas qu’il a un avenir au cinéma avec son talent de simulation, et puis les morts palestiniens ne sont dus qu’à la volonté du Hamas d’en faire des martyres ».
Le martyre, c’est pour les autres.
Parce que les chefs du Hamas font plutôt dans la récupération des subsides occidentaux, qui ne parviennent que rarement à leurs frères sous le coup de qu’ils vendent comme le « terrible blocus israélien qui les affame et les fait mourir faute de soins ».
Pour eux les résidences luxueuses, la gestion des centres commerciaux et des hôtels de luxe à Gaza.
Photo montrant le luxe dont bénéficient les chefs du Hamas qui appellent leurs citoyens au sacrifice suprême.
Il n’en demeure pas moins que des journalistes et des reporters dignes de ce nom, continuent cependant, souvent au péril de leur vie, de rapporter des informations précises et détaillées des terrains de conflit où ils se rendent.
Ils sont peut-être moins médiatisés.
Je les respecte et ils ne sauraient se sentir viser par mes propos.
Par Pascale Davidovicz
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