David Castel. « Halo »

Ils ont attendu le bon jour. Le bon vent. Le bon silence. Le halo, cette lumière étrange, parfaite, suspendue autour de la lune, semblait presque parler de la promesse de la guerre, mais d’une guerre qui, ici, n’a rien d’imaginaire. Le vrombissement, dans le lointain, celui de la machine de destruction qu’on ne peut plus ignorer. Téhéran, avec ses rêves d’ogives, ignorait que la guerre ne lui ferait pas de cadeaux.

À Jérusalem, la question n’était pas celle de la mystique, ni des balades poétiques. On savait ce qui était à gagner, et ce qui, en l’absence d’action, allait se perdre. L’équilibre était fragile, et le pays n’avait plus d’illusions. Dans les bureaux du ministère de la Défense, tout était clair. Les cartes, étalées sur des tables de chêne, marquaient des frontières qui n’étaient pas seulement géographiques, mais stratégiques. Des visages flous dans les bureaux, des montagnes et des vallées imaginaires se dessinaient dans les lignes tracées, comme des menaces futures.

Les réunions étaient longues, noyées dans des tasses de café amer. Chaque mot comptait. On écrivait l’Histoire à coups de plans tactiques, de stratégies militaires où la finesse ne résidait plus que dans la précision de l’impact, dans la froideur du calcul. L’objectif n’était pas la guerre, mais l’amnésie. Non pas effacer un peuple, mais ses capacités à détruire. La guerre ne se gagne pas seulement par la force brute, mais par le silence de ceux qui l’ont perdue.

Puis, l’ordre est venu. L’opération Halo, précise, chirurgicale. Un prélude, une promesse que l’Iran ne pourrait plus rêver. Une bombe tombant dans la nuit, une ombre au milieu des étoiles. Israël avait frappé, sans démesure, sans éclat. Juste pour faire comprendre que les rêves de guerre avaient un prix. Téhéran, ce centre névralgique de la folie nucléaire, n’était plus qu’un amas de métal fondu et de ruines.

Pendant ce temps, dans les ruelles sombres de Gaza, un autre conflit se menait. Pas pour annihiler, mais pour contenir. Rafah serait réduite en cendres, oui, mais pour y reconstruire quelque chose d’autre, pour y implanter une utopie humaine sur des ruines. L’humanité dans la guerre, paradoxale, mais essentielle.

Mais pendant que Téhéran rêvait en flamme, un autre front prenait forme sous des dehors plus discrets. La France Insoumise, avec sa lumière fausse, calculée, son halo de manipulation, s’activait sous le manteau. Ils n’avaient jamais vu les horreurs de Gaza, mais ils étaient prêts à juger Israël, comme si la critique était la seule chose qui compte. Sous couvert de principes juridiques, de libertés d’expression, ils couvaient la haine, protégeaient les bourreaux et voyaient dans la douleur des victimes un outil pour nourrir leur propre discorde.

Alors, tout se tisse, tout se lie. L’ombre du doute plane sur un monde où la vérité devient incertaine. Mais si Israël a lutté et gagné, cela ne suffira pas. Il faut frapper à la racine du mal, là où il s’incarne dans le mensonge et la manipulation. Il ne s’agit plus de maintenir une illusion de paix, mais de rétablir la vérité sur une terre qui a vu trop de souffrances.

Le feu vert est donné. Cette fois, le combat ne se fait pas dans les airs, mais dans les esprits. Le mensonge doit être mis à jour. Et si l’ennemi n’est plus un tigre de papier, c’est bien la mauvaise herbe de la pensée humaine, le poison qui prolifère sous des airs de diplomatie hypocrite. La guerre est loin d’être terminée. Mais la victoire, ce n’est pas seulement une question de territoire. C’est une question de survie. C’est une question d’humanité.

© David Castel

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