
Les tribunes et pétitions anti-israéliennes, diffusées dans la presse de gauche, se suivent et se ressemblent. Excessives, outrancières, violentes, accusatrices.
Après les gens de cinéma se plaignant, je cite, « du silence sur le génocide en cours à Gaza » entre deux flûtes de champagnes et quelques petits fours du Festival de Cannes, voici venu celui des écrivains.
300 plumes qui se prêtent à un texte excessif, outrancier, violent et accusateur.
Eux, les professionnels des mots, incluant la mondaine Leila Slimani (à la suite d’une autre Leila, Bekhti celle-là, pour le cinéma), la terroriste des âmes Virginie Despentes (logique avec elle qui portait aux nues les Frères Kouachi), l’écrivain addict à Instagram et couronné par le Goncourt Nicolas Mathieu et l’autre couronné survivant du vrai génocide au Rwanda Gaël Faye, et les 296 autres, connaissent, en tout cas on peut le supposer, la puissance de l’écrit.
Avec le Nobel Jean-Marie Gaston Le Clézio, avec Jean-Baptiste Del Amo, Catherine Cusset, Nancy Huston, Hervé Letellier, Laurent Gaudé, Lydie Salvayre, Vanessa Springora, Éric vuillard et Alice Zeniter – tous des écrivains dont j’appréciais la lecture – ont-ils soupesé chacun des mots de cette pétition qui invoque une fois de plus le « génocide » à Gaza et accuse Israël des actes les plus inhumains qui soient ?
Immoralité et injustice
Certes, petite concession au délirium pas mince du tout qui les agitent, ils demandent au milieu de leur tribune la libération des otages israéliens. Mais cela passe presque comme une obligation morale pour des gens de lettres, si peu moraux et justes par ailleurs…
Pourquoi ? Parce que quasiment aucun, pour ne pas dire aucun, d’entre eux n’a exprimé le début du début d’une compassion pour les victimes du 7 octobre. Pas une seule fois ceux-là mêmes qui crient aujourd’hui au loup n’ont envisagé, depuis 600 jours que dure ce cauchemar imposé par le Hamas, qu’une libération intégrale du peu d’otages encore vivants – en plus des morts – aurait permis depuis longtemps que cessent les combats, reddition ou pas des membres du Hamas armés jusqu’aux dents, bien cachés derrière les civils et leur piquant à qui mieux mieux les denrées entrant dans l’enclave palestinienne…
Non, il ne peut y avoir qu’un seul coupable dans cette histoire, toujours le même : Israël. Et des coupables par extension ou par procuration : nous, qui soutenons l’état hébreu jusque dans ses imperfections et dans ses blessures béantes.
Le postulat de base de ces écrivaine et écrivains, tous marqués peu ou prou à gauche, c’est que Netanyahou est le Satan idéal. Celui qui tue des innocents, les affame, les torture. S’il y a génocide, il ne peut exister dans leur esprit que dans ce cas. Jamais le 7 octobre ne saurait être envisagé comme une tentative génocidaire. Elle le fut pourtant, totalement, terriblement, tragiquement… Ils voulurent tuer, éradiquer, massacrer, violer, éviscérer, brûler, des Juives et des Juifs de tous âges et de toutes conditions. Parce que Juives et Juifs.
La passion borgne…
Au-delà d’Israël et de son Premier ministre, honni entre tous, ces dizaines d’écrivains n’ont quasiment jamais, pour ne pas dire jamais, lever leur stylo pour les 600 000 victimes de Bachar el-Assad, n’ont pétitionner pour rendre hommage ou demander qu’on agisse au Soudan et ses centaines de milliers de victimes, n’ont pesté contre l’affreuse guerre au Yémen qui a fait couler le sang depuis des années, n’ont pris faits et causes pour les centaines de victimes du régime des Mollahs en Iran ou celles des Ouïghours en Chine… Et que dire du Rwanda ? Voir Gaël Faye dans la liste des signataires ne peut à ce titre que nous rendre terriblement tristes…
La raison de tout cela se révèle d’une simplicité… biblique. Il n’y avait pas de juifs impliqués dans tous ces drames humains. CQFD !
Pas question pour moi en écrivant ces mots de dédouaner le Premier ministre israélien de toutes ses responsabilités, bien avant le 7 octobre 2023, d’en faire un saint qu’il n’est pas. Cependant il faut bien admettre que subir une fois de plus une telle pétition, condamnant l’état juif et les Juifs bien au-delà d’un Premier ministre, provoque chez moi un immense écœurement.
Si parmi les signataires, certains noms s’avèrent sans surprise sur le terrain d’une éternelle détestation « palestinolâtre » de ce qui a trait de près ou de loin aux Juifs et à Israël (Il n’y a rien à attendre de Despentes, Ernaux, Quadruppani, Eribon, Geïne, etc.) d’autres me bouleversent.
D’autres parmi les 300 signataires, dont j’ai déjà cité quelques noms.
D’autres que j’admirais ou dont je lisais avec plaisir les livres.
Cette puissante tristesse que je ressens devant leur participation à ce texte témoigne ô combien symboliquement de notre déréliction. De notre abandon par la France. Tout au moins d’une grande partie de sa population.
Les derniers sondages montrent qu’une majorité de Français, qui jusque-là soutenaient massivement Israël dans son combat contre l’obscurantisme islamiste, ont changé d’avis et veulent désormais faire rendre gorge à Israël, sans doute retournés par des médias massivement hostiles et au traitement univoque (euphémisme) de l’actualité, par un Président de la République et ses supporters à sa suite qui après avoir fait mine d’être solidaires d’Israël ont « barbarisé » (on n’ose dire « nazifié ») l’état hébreu et par une gauche révolutionnaire, autour d’un vieux gourou haineux et sa meute à sa suite…
Cette pétition, et celle qui l’avait précédée, nous montre un peu plus crûment ce gouffre creusé entre eux et nous. Dès lors une question vient à l’esprit : « Est-ce pour toujours ? »
© Gérard Kleczewski

Je ne dis rien des autres signataires de cette tribune aussi honteuse que révoltante : ils ne sont pas intéressants et je ne suis pas surprise de leur lâche prise de position. Elle leur ressemble.
Mais Catherine Deneuve, quelle déception !
Catherine Deneuve était pour moi une heureuse exception dans le monde frelaté du showbiz. Elle incarnait à mes yeux une rareté parmi ces artistes moutonniers et donneurs de leçons sans vergogne : une femme libre et intelligente
C’est terminé. Adieu Mme Deneuve.
Elle aurait pu rester neutre car évidemment il n’y a pas de génocide, il n’y a qu’une guerre justifiée, pour obtenir de ce Hamas assassin qu’il rende enfin les otages. Elle a choisi de hurler avec les loups. Quelle déchéance !
Dire qu’il fut un temps en France où il suffisait d’un seul otage pour que tout le monde monte au créneau pour que celui-ci soit libéré.
Inutile de compter sur ces gens du showbiz – ni sur les « écrivains » pour avoir ce courage. Ils préfèrent pactiser avec l’agresseur, lâcheté oblige.
Rien de nouveau ! Les signataires de ce texte injuste et immonde pensent que c’est mieux d’être contre Israël , ça fait plus intelligent et c’est mieux pour le nombre de spectateurs ! On peut en être chagriné mais soyez certains : Israël est la victime et le Hamas un ramassis de voleurs et de terroristes barbares !
Que tous ces signataires ne se rendent pas compte que si les otages avaient été libérés , il n’y aurait pas eu une armée de 350.000 soldats de Tsahal pour les rechercher en retournant pierre sur pierre ! Quelle honte d’être haineux à ce point !
Mais Israël vaincra et depuis 2 millénaires tous ceux qui les haïssent finissent dans les poubelles de l’ Histoire !
Le peuple d’Israël est vivant !
Vous avez raison sur toute la ligne. Malheureusement, argumenter ne sert à rien contre la bien-pensance propalestinienne tendance antisémite. Ils pleurent sur les « civils » qui ont porté le Hamas au pouvoir et dont des centaines ont participé à l’attaque génocidaire du 7 octobre 2023. On demande aux Israéliens de nourrir ceux, qui voudraient les exterminer, une première dans l’Histoire. Les malheureux civils soudanais seraient ravis d’attirer un dixième de l’intérêt que le monde dit culturel consacre à Gaza.
Il faudra se souvenir de qui a dit quoi et qui a fait quoi le temps venu et ce temps viendra avec la défaite militaire, politique et morale du Hamas.
Presse d’extrême-droite islamonazie déguisée en « presse de gauche ».
De la part de Catherine Deneuve, je suis déçu.
Hormis Le Clézio, qui écrit bien (mais pense mal ou ne pense pas), vous faites trop d’honneur à Virginie Despentes et autres « professionnels des mots » en les qualifiant d’écrivains.
Depuis l’antiquité chinoise et grecque, la littérature et les livres avaient toujours été synonymes de transmission de beauté, de sagesse et de savoir…Bien sûr, il existait de nombreux auteurs détestables, mais la littérature et la philosophie étaient globalement un facteur de civilisation et de progrès intellectuel.
Or depuis Simone Sartre et Jean-Paul de Beauvoir, pardon, Jean-Paul et Simone, la littérature et la philosophie et les livres sont devenus majoritairement 1) ou bien de simples objets de consommation 2) ou bien des synonymes de médiocrité esthétique, de crétinisme et de lavage de cerveaux. Les lettres au service de la Haine et du mensonge…
On assiste dans une grande partie du monde à la mort de la philosophie et de la littérature.
Synonymes de lavage de cerveaux et d’embrigadement politique (je précise mon propos).
Terrible aveu de ce naufrage littéraire et de la nazification du monde des lettres : le prix Nobel de la honte en 2022.
C’est dommage, dans cette liste d’actrices, j’en aimais bien une ou deux,plus jamais je ne regarderai leur prestation cinématographique.Je n’aime pas les pétitions.
Comme vous dites chère lectrice… C’est dommage… Autant de coups donnés dans le dos et on se dit: « Mais non? Lui aussi? Elle aussi? » Un grand mépris.
grand moment de solitude encore mais maintenant après 3500 ans les israélites récupèrent Jerusalem dans sa totalité avec les moyens pour la conserver
ce moment est une victoire !
les goym restent des goym rien de nouveau
Triste nouvelle, Rail Haim, fils de Tze’afa Gez, tuée dans un attentat prés de Daruchim, en Samarie est décédé ce matin au centre médical pour enfants Schneider . Hanael, l’époux,le pére a toute ma compassion. Ce nouveau-né et sa maman, de tout coeur je prie pour eux.