Les médias du monde entier couvrent ce drame devenu le symbole de la tragédie du 7 octobre

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Après 500 jours d’attente entre espoir et angoisse, la nouvelle du sort tragique présumé de la famille Bibas bouleverse Israël et la communauté internationale. Les médias du monde entier couvrent ce drame devenu le symbole de la tragédie du 7 octobre.
Le Washington Post rappelle l’image qui a marqué les esprits : celle de Kfir, un bébé aux cheveux roux au sourire édenté, tenant un éléphant rose. Cette photo est devenue, selon le quotidien américain, l’emblème de la lutte pour la libération des otages, apparaissant sur des affiches à travers le monde pendant ces 15 derniers mois.
Le New York Times souligne particulièrement l’ampleur de la tragédie qui a frappé Nir Oz, une communauté de 400 âmes dont un quart des habitants a été tué ou enlevé lors de cette funeste matinée de Simhat Torah. Der Spiegel, comme d’autres médias européens, met en avant la double nationalité germano-israélienne de Shiri, donnant une résonance particulière à ce drame au sein des communautés juives européennes.
L’analyse de la couverture médiatique révèle toutefois des divergences notables dans le traitement de l’information. CBS qualifie sans ambiguïté les événements du 7 octobre d' »attaque terroriste », tandis que le New York Times évoque des « militants palestiniens ». Le Washington Post adopte un ton encore plus mesuré en parlant d' »hommes armés ».
The Guardian, pour sa part, inscrit cette tragédie personnelle dans un contexte politique plus large, soulignant son impact sur les négociations en cours. Le Washington Post, dans le même article consacré à la famille Bibas, évoque également la situation des habitants de Gaza, notamment à la lumière des déclarations de Donald Trump sur leur avenir.
CNN, citant un haut responsable israélien, relaie que Benjamin Netanyahou aurait accepté l’envoi de caravanes et de matériel de construction à Gaza pour accélérer un accord incluant la restitution des corps de la famille. The Telegraph ajoute une dimension critique en rapportant les contestations croissantes de la gestion gouvernementale, notamment suite à l’éviction du chef du Shin Bet de l’équipe de négociation.
La BBC dresse un bilan chiffré : sur les 251 personnes initialement enlevées, 73 demeurent en captivité. Avec les corps des membres de la famille Bibas, une quatrième dépouille dont l’identité n’a pas été divulguée sera restituée jeudi, tandis que six otages en vie seront libérés samedi.
La presse internationale voit dans cette tragique histoire un possible tournant dans les négociations pour la libération des otages restants.

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