La Chronique de Michèle Chabelski. Plongée dans un lit devenu public

Bon

Mercredi

  Plongée dans un lit devenu public

   Ary Abittan est un célèbre acteur français.

 Qui a joué dans:

    Qu’est-ce qu’on a fait au bon dieu?

 Et d’autres comédies populaires sans prétention mais non sans succès.

    Ary Abittan vient d’être brisé par la justice française…

  Retour sur les faits.

    Samedi soir, une jeune femme veut déposer une main courante contre l’acteur.

  Qui l’aurait violée.

     Mais elle précise qu’elle est déjà sa maîtresse et qu’après un rapport consenti, il a souhaité pimenter leur relation par une proposition qui lui a déplu .

   Il l’aurait forcée à cette dissidence érotique, d’où son désir de déposer une main courante.

   Un viol est par essence un délit bien entendu.

    Mais quand il se produit dans un lit brûlant d’ébats préalablement consentis, est-il de même nature qu’un viol classique ?

   On est en droit de le penser. 

    Ou pas.

  Bref.

   La main courante se transforme en dépôt de plainte contre l’acteur, ce qui conduira nécessairement à un procès.

   Il est fissa mis en garde à vue.

   De 24 heures.

   Prolongée à 48 heures pour de plus amples explications sans doute.

  Couleur des draps, position dans le lit, à droite, à gauche…

  Au terme desquelles il est mis en examen et soumis à un contrôle judiciaire…

  Me too dans sa splendeur.

   Une sévérité pour l’exemple.

   On peut être célèbre, on n’échappe pas à la justice, certes.

  Je déduis de cette affaire qu’Ary Abittan n’était ni ivre ni drogué.

   Dame! S’il l’avait été , il aurait bénéficié de circonstances largement atténuantes…

  Mais si!

    Rappelez- vous!

    L’assassin de Sarah Halimi, ayant fumé du cannabis échappera à un procès.

   Irresponsabilité pénale.

   Mais un procès sera instruit contre Ary Abittan qui passera en jugement…

  L’avait qu’à fumer du shit avant de violer sa compagne de lit.

   Qu’on me comprenne bien.

Je n’absous en rien les violeurs qui méritent leur châtiment.

  En l’occurrence, les faits restent troubles et l’idée de faire un exemple prégnant…

    La botte de Nevers proposée , refusée et peut-être imposée aura raison de la carrière de l’acteur…

   On s’interroge quand même…

      Il a échappé de peu à la détention provisoire…

    La jeune femme a certes manifesté sa révolte contre une inacceptable contrainte…

  Mais quand même…

    On s’interroge…

   S’il n’avait pas connu la célébrité ou s’il avait assassiné une vieille dame juive, la justice aurait-elle été si sévère ?

   A moins qu’un élément du dossier reste secret…

  Vous pensez que…

    Mais non voyons!!

     Que cette journée apaise les coulées de bile qui viennent parfois tapisser les papilles…

   Je vous embrasse

© Michèle Chabelski

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