Que de militantisme derrière le masque de l’humoriste qui souhaite nazifier le Juif.
Radio France, devenue une Sierra Maestra du Café des Ondes et des Deux Magots, produisit, jadis, les Tribunaux des Flagrants Délires avec juste de l’impertinence, de l’humour, du talent et de la créativité…
Hélas, et surtout après le 7 octobre 2023, l’auditeur se retrouva avec les obsessions haineuses de Guillaume Meurice, un animateur, in fine, licencié au printemps 2024.
Les « humoristes » Meurice, Gardin, Dieudonné illustrent parfaitement une réelle obsession judéophobe qui transforme un public amateur d’un rire sans limites en un auditoire de ricaneurs complices.
Mais il y a une différence fondamentale entre Pierre Desproges et Dieudonné ou Blanche Gardin…
Lorsque Desproges entrait en scène et lançait « Y a-t-il des Juifs dans la salle ? » tout le monde riait car nous savions tous que cet humoriste luttait contre l’antisémitisme dans sa vie quotidienne.
Lorsque Dieudonné moque la Shoah, il le pense vraiment…
C’est cela qui fait la différence…
Lorsque Guillaume Meurice se produisit au théâtre de « La Main D’or « , sur une scène où le propriétaire des lieux, Dieudonné, fit applaudir Faurisson en lui remettant une quenelle d’Or en 2010, je m’interroge sur ses qualités d’humoriste.
Lorsque je constate que Meurice s’acharne toujours sur les Juifs et sur l’état d’Israël, je note que sa verve est plus partisane que celle d’un homme libre.
Lorsque je le vois faire rire ceux qui ne rêvent que de détruire une minuscule communauté, lorsque je l’entends moquer une collègue menacée de mort en lançant: « Sophia Aram elle fait des imitations très réussies d’Alain Finkielkraut », je me dis que Radio France fut un navire sans timonier.
Ou plutôt… un navire avec un timonier doté d’une rigueur hémiplégique qui condamna Jean Francois Achilli au licenciement sur la base d’un article du Monde et d’une rumeur mensongère répétée avec obstination mais… dont la main trembla dès qu’il s’agit de licencier l’idiot utile des Frères Musulmans.
Chacun peut ainsi observer que pour mon compatriote et ami Jean-Francois Achilli ce fut l’échafaud social.
En revanche, pour d’autres, nous avons constater un déploiement de grandes précautions oratoires, des soutiens syndicaux musclés et une direction très attentive aux mise en demeure du SNJ, là où, pour Jean Francois , elle fut implacable et sans recours possible…
Plus encore que ces « humoristes » au talent limité m’écœurent les troupeaux d’imbéciles qui rient sur ces blagues stupides.