Mathis : Il y a des morts qui ont moins de valeur que d’autres. Par David Duquesne

Mathis n’engendre que très peu d’indignation dans le camp des Indignés Professionnels de la sphère médiatique et politique !

Pourquoi donc ?

Parce le tueur est issu de la diversité, pas n’importe laquelle. Celle qui pèse le plus électoralement. C’est une personne d’origine maghrébine.

Et le Maghrébin en France, pour la gauche culturelle, est une victime ontologique du racisme systémique, un être qui doit légitimement se rembourser de la colonisation. Sauf s’il est assimilé et patriote, dans ce cas il n’est pas bankable pour la gauche, et ne sert à rien pour la rente victimaire.

Moi par exemple, si j’étais un rappeur, vociférant contre la France raciste, si j’étais trafiquant de drogue, appelant à tuer des blancs, je serais très bien vu par LFI, France Inter et Macron. Je ferais mouiller les petites bourgeoises du PAF et du cinéma subventionné. Avec quelques dents en or, la manie de me tordre la nouille en 3 D, une haleine de chacal avarié, et c’était le jackpot révolutionnaire tiers-mondiste. Je ne suis qu’infirmier, assimilé et patriote, la loose !

Sur LCI, au sujet de ce drame atroce, le sujet a été traité avec des addictologues et des spécialistes moléculaires du protoxyde d’azote !

Les journalistes n’ont jamais évoqué le profil identitaire et pénal du tueur.

Multirécidiviste, 16 condamnations, retrait de permis, condamné pour faits de violences sur un quinquagénaire qu’il avait séquestré et torturé, mais aussi sur des gendarmes et policiers. Il avait aussi été condamné à l’âge de 19 ans pour avoir dirigé un réseau de narcotiques en employant des gamins de 11 ans ! Rien à ce sujet !

Wallou !

Le coupable c’est le protoxyde d’azote, ceux qui vendent ce produit et le législateur. Abed ?

Un innocent ontologique !

Et s’il s’était pris une bastos par un flic et n’avait pas tué ce pauvre gamin, il y aurait eu des émeutes avec une France Insoumise l’écume aux lèvres, dénonçant la police qui tue et le racisme des flics !

Les indignés médiatiques seraient dans la surenchère et pleureraient de leurs larmes de crocodiles, le petit ange rigolard roulant trop vite et parti trop tôt !

Parce que quand même, une bonbonne de protoxyde d’azote ça n’est que l’équivalent de 100 cigarettes qui font rigoler n’est ce pas ?

Le pauvre Mathis était au mauvais endroit et au mauvais moment, surtout pas le bon moment politique et médiatique sur le service public, sur LCI et BFM. Il y a des morts qui ont moins de valeur que d’autres.

© David Duquesne

Suivez-nous et partagez

RSS
Twitter
Visit Us
Follow Me

2 Comments

  1. Je partage tout à fait votre saine colère et j’irais encore plus loin : tous ces professionnels de l’indignation sont des racistes. La mort horrible d’un garçon noir ne les gène pas du moment que l’assassin fait parti de leurs protégés. Cela explique aussi leur indifférence pour les victimes des Islamistes au Soudan, au Congo, au Mali et au Burkina Faso.

  2. « Parce que le tueur est issu de la diversité »

    La diversité en France existe depuis des siècles.

    I. Les peuples fondateurs (avant la France)

    1. Peuples préceltiques et celtiques

    Ligures (Sud-Est, avant l’arrivée des Celtes)

    Ibères (Sud-Ouest)

    Celtes / Gaulois : une mosaïque de peuples (Arvernes, Éduens, Parisii, Carnutes, Sénons, Helvètes, etc.) → La Gaule n’était pas un peuple, mais une fédération de nations.

    2. Colonisations méditerranéennes

    Grecs de Phocée (fondation de Massalia / Marseille, VIe s. av. J.-C.)

    Étrusques (contacts commerciaux avec le Sud)

    Carthaginois / Phéniciens (routes maritimes et comptoirs)

    3. Rome et la romanisation

    Gallo-romains : fusion des élites celtes et romaines → Naissance d’une culture latine locale (langue romane, institutions municipales)

    Juifs déjà présents à l’époque romaine (Arles, Narbonne, Lyon)

    II. Les invasions et implantations médiévales

    1. Francs (Nord et Est)

    Peuple germanique établi dans la Gaule du Nord à partir du Ve siècle. → Fondation du royaume mérovingien puis carolingien.

    2. Wisigoths (Sud-Ouest)

    Royaume de Toulouse (418-507), puis repli vers l’Espagne.

    3. Burgondes (Est)

    Installation en Savoie, Dauphiné, Franche-Comté, Bourgogne.

    4. Vikings / Normands

    Installés en Neustrie, devenant la Normandie (911). → Fusion rapide avec la population gallo-romane.

    5. Sarrasins / Musulmans d’Al-Andalus

    Occupation brève du Sud (VIIIe s.), traces dans le Languedoc et la toponymie.

    6. Juifs médiévaux

    Fortes communautés à Narbonne, Arles, Lyon, Paris, Metz, Provence. → Expulsés plusieurs fois, mais présents sans discontinuité dans le Midi.

    III. Les « pays » et nations intérieures de la France ancienne

    Avant l’unification monarchique, la France est une mosaïque de pays, langues et coutumes :

    1. Les pays d’oïl (Nord)

    Île-de-France, Picardie, Artois, Champagne, Normandie, Anjou, Bretagne gallèse, Orléanais, Bourgogne du nord. → Langue : variantes du français ancien (langue d’oïl).

    2. Les pays d’oc (Sud)

    Gascogne, Béarn, Languedoc, Provence, Dauphiné, Limousin, Auvergne, Comté de Nice. → Langue : occitan, provençal, gascon, auvergnat…

    3. Les nations culturelles fortes

    Bretons (celtiques, venus de Bretagne insulaire au Ve s.)

    Basques (peuple pré-indo-européen du Pays basque)

    Alsaciens (langue alémanique, culture rhénane)

    Corses (langue italienne corse, culture méditerranéenne)

    Savoyards (royaume de Piémont-Sardaigne avant 1860)

    Catalans du Roussillon (culture catalane, rattachés en 1659)

    4. Les minorités spécifiques

    Juifs du Comtat Venaissin (sous protection papale jusqu’en 1791)

    Tsiganes / Manouches / Gitans (dès le XVe siècle)

    Italiens (présents depuis le Moyen Âge, puis migration massive XIXe)

    Suisses, Allemands, Flamands, Wallons (zones frontalières)

    Arméniens, Polonais, Espagnols, Portugais, Maghrébins (XIXe–XXe s.)

    IV. Les communautés religieuses et culturelles

    1. Catholiques (majoritaires depuis Clovis)
    2. Protestants / Huguenots (XVIe s., Cévennes, Poitou, La Rochelle)
    3. Juifs (Provence, Alsace, Lorraine, Paris)
    4. Musulmans (Maghrebins et Africains, XXe s.)
    5. Communautés arménienne, chinoise, vietnamienne, antillaise, comorienne, etc. (XXe–XXIe siècles)
    V. Les communautés dites « paysannes » ou locales

    Chaque province abritait des sous-communautés très distinctes :

    Basques / Béarnais / Gascons / Bigourdans

    Auvergnats / Bourbonnais / Limousins

    Provençaux / Niçois / Alpins

    Savoyards / Dauphinois

    Bretons / Vannetais / Léonards / Trégorrois

    Alsaciens / Lorrains

    Picards / Artois / Flamands

    Berrichons / Tourangeaux / Poitevins

    Corses du Nord (Bastia) / du Sud (Ajaccio)

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*