
Il y a des moments où le masque tombe. Le document interne révélé récemment au sein de RFI et France 24, imposant un lexique idéologique pour parler du conflit israélo-palestinien, en est l’illustration la plus frappante. Derrière la façade d’une prétendue « cohérence éditoriale » se cache une entreprise méthodique de cadrage du discours — un contrôle sémantique qui trahit un parti pris politique flagrant.
Le vocabulaire n’est jamais neutre, surtout en temps de guerre. Dire ou interdire certains mots, c’est orienter la pensée. En bannissant le terme « Judée-Samarie », utilisé depuis des millénaires pour désigner les terres bibliques du peuple juif, RFI et France 24 ne font pas œuvre de rigueur journalistique : elles effacent délibérément l’histoire, substituant à la complexité un lexique militant aligné sur une vision idéologique du conflit.
Ce « lexique » interne — qui préconise de parler de « Cisjordanie occupée », de « déplacements forcés » ou de « génocide » n’est pas une note de style : c’est un manuel de langage politique, imposé à des journalistes supposés indépendants. Sous prétexte de cohérence, le service public français impose une grille de lecture qui diabolise Israël tout en exonérant le Hamas et ses soutiens régionaux de toute responsabilité morale ou militaire.
Une dérive morale et intellectuelle
Cette dérive n’est pas un accident. Depuis des années, RFI et France 24 cultivent une fascination coupable pour le récit victimaire palestinien et un soupçon permanent envers Israël, seul État démocratique du Proche-Orient.
RFI et France 24 ne sont plus des rédactions. Ce sont des couvents idéologiques où chaque journaliste apprend le Credo du Juste Militant : « Israël est coupable, Gaza est victime, et la neutralité, c’est de la lâcheté ».
À force de présenter l’agresseur comme la victime et la victime comme l’agresseur, le service public trahit sa mission première : informer, non pas endoctriner.
Le résultat ? Une génération de journalistes convaincus qu’Israël est coupable par essence, que sa défense relève du crime, que sa survie même est une provocation. La même logique imprègne les plateaux, les dépêches et les débats : tout est contextualisé, sauf le massacre du 7 octobre.
L’objectivité ? Enterrée au cimetière du Quai d’Orsay
Le service public français a atteint un degré d’auto-hypnose fascinant.
La guerre à Gaza n’est plus un sujet : c’est une liturgie. On ne raconte pas les faits, on chante la messe du “colonialisme israélien”, encensoir à la main.
La France, otage de sa propre culpabilité
Ce biais systémique ne vient pas seulement d’une orientation idéologique ; il s’enracine dans une culpabilité postcoloniale devenue doctrine. Par peur d’être accusé d’islamophobie ou de néocolonialisme, le service public se couche devant les slogans militants. Le vocabulaire devient un champ miné, et chaque mot est choisi pour apaiser les uns, quitte à trahir les faits.
Mais l’information ne peut pas être gouvernée par la peur ni par la morale victimaire. Elle doit s’appuyer sur les faits, la précision, la vérité. Et la vérité, aussi dérangeante soit-elle pour certains cercles à
Paris, c’est qu’Israël combat une organisation terroriste, non un peuple ; qu’il protège ses citoyens d’une barbarie que toute démocratie digne de ce nom devrait condamner sans détour.
Le service public contre la neutralité
Que RFI et France 24, financées par l’impôt des Français, se permettent d’imposer une telle ligne éditoriale est inacceptable. La mission du service public n’est pas de servir d’amplificateur à la propagande d’un camp, mais de garantir le pluralisme et la rigueur.
En réalité, cette « cohérence éditoriale » n’est rien d’autre qu’une censure larvée : elle dicte aux journalistes ce qu’ils peuvent dire, et comment ils doivent le dire. C’est un symptôme d’un mal plus profond — la confusion entre journalisme et militantisme — qui mine la crédibilité des médias français.
Conclusion : la vérité avant la ligne
La France aime à se présenter comme le pays des Lumières. Mais quand ses propres médias publics obscurcissent la réalité au nom d’une morale idéologique, c’est la lumière de la vérité qui s’éteint.
RFI et France 24 n’ont pas seulement failli à leur devoir d’impartialité : elles ont choisi leur camp. Et tant qu’elles persisteront à travestir les mots pour plaire à une minorité militante, elles ne seront plus les voix du service public, mais les échos d’un parti pris
Parce que, voyez-vous, dans le service public, on ne dit plus ce qu’on voit, on dit ce qu’il faut penser.
© Abraham Chicheportiche

Ces organes de propagande disent tout sur la vraie orientation du pouvoir français : qatar ,hamas , olp , fplp
Voici la liste des alliés de la classe possedante française , sans aborder l orientation politique car TOUS les gouvernements depuis 50 ans sont mouillés jusqu aux oreilles .
Veuillez évoquer ARTE, et EURONEWS qui s’est payé plusieurs quarts de page de publicité en couleurs dans le FINANCIAL TIMES.
N’oublions pas l’AFP qui refuse obstinément de parler de terroristes quand il s’agit de terroristes palestiniens.