De Sapin I à Belloubet : la République du soupçon. Par Paul Germon

Tout a commencé avec Sapin I, en 1993 : une loi prétendument morale qui a ruiné les petites entreprises. Les artisans croulaient sous les retards de paiement pendant que les grands groupes empochaient. La vertu administrative venait d’être inventée.

Vingt ans plus tard, Sapin II parachève l’œuvre : commissions, déontologues, contrôleurs, formulaires. On ne gouverne plus, on vérifie. Chaque élu devient suspect, chaque citoyen surveillé. C’est la méfiance d’État rebaptisée transparence.

Et voici la Belloubet-touch : un décret de 2019 qui rend les jugements exécutoires immédiatement. Plus d’appel pour respirer : la machine tranche avant de réfléchir.

En mars 2025, la Cour de cassation confirme la peine de Nicolas Sarkozy ; le système Sapin-Belloubet tourne à plein régime. La morale de bureau s’est muée en vengeance mécanique.

Sapin I a étranglé les artisans, Sapin II a paralysé les élus, Belloubet a bâillonné le juge.

Trois visages d’une même dérive : une France qui ne gouverne plus, elle soupçonne.

© Paul Germon

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3 Comments

  1. Ces lois entraînent la délation et les évasions des richesses en France.
    Fuite des riches et des investisseurs , affaiblissement de l’économie …etc….ça me rappelle la période sombre de la France !!!

  2. Oui,c’est exact. La communauté juive n’est plus en sécurité chez nous,elle finira par partir et nous allons restés seuls face à la nuit des temps aux NTM. J’enrage, mais je ne peux m’en prendre qu’à la majorité silencieuse. Ne dit on pas que le mal prospère grace au silence des gens biens? Hélène.

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