
Nous sommes passés des viols collectifs des filles et des fils d’Israël perpétrés par le Hamas et les Gazaouis le 7 octobre 2023 au viol symbolique de tout un État, de tout un peuple, de tout Israël.
Le violeur ne veut pas seulement assouvir ses instincts les plus abjects, il veut aussi humilier, déshumaniser sa victime en la réifiant.
L’un des autres buts du viol est de souiller la réputation de la malheureuse victime en prétendant que c’est elle la coupable, qu’elle l’a bien cherché…
Nous assistons depuis le 8 octobre à une campagne de désinformation, de haine et de propagande inédite depuis la Seconde guerre mondiale.
Nous assistons à ce que Freud aurait appelé une « hémorragie pulsionnelle » généralisée à l’encontre d’Israël et du peuple juif dans son ensemble (on pourrait même parler « d’hémophilie pulsionnelle » tant l’ampleur du phénomène est pathologique et incoercible).
Chacun y va de son accusation la plus insultante, la plus hyperbolique, pour salir la réputation d’Israël. La victime du 7 octobre devient l’accusée ultime.
Tout le monde s’y met, du Roi des Belges en passant par le Pape, des Présidents, des chefs de gouvernement, des chanteurs, des acteurs, des sportifs, des chômeurs, des médecins, des ouvriers, des musulmans, des chrétiens, des athées, des bouddhistes : l’antisémitisme comme réalisation ultime du « communisme », soit comme abolition des classes, mais aussi – dans ce cas – des races : l’union sacrée de tous contre un, la fusion pulsionnelle comme il existe la fusion nucléaire (utilisée pour produire la Bombe thermonucléaire). Nous assistons à un viol en réunion symbolique, Israël est traité comme une prostituée (symbolisme biblique) sur laquelle les pervers de toute la planète projettent leurs fantasmes les plus hideux en déchargeant leurs pulsions jusqu’alors réprimées par la Culture (Freud).
Comme lors d’un procès à charge, l’avocat de la défense utilise la méthode de l’inversion accusatoire, c’est la femme (ou l’homme) violentée qui est responsable de son sort. « Elle m’avait souri », trouva comme « excuse » un OQTF qui agressa une jeune fille mineure dans les transports publics cet été…
La question la plus brûlante reste malgré tout sans réelle réponse : pourquoi les événements du 7 octobre, au lieu de déclencher une vague de soutien et de compassion vis-à-vis des victimes juives, déclenchèrent-ils le plus grand tsunami antisémite de l’histoire (le monde entier est contaminé) ? En fait, le glacis – même formel – anti-antisémite formé après la Shoah tenait encore, mais tout comme les requins sont attirés par le goût du sang, les antisémites refoulés qui tournaient depuis des décennies autour de la question juive ne purent cacher plus longtemps leur irrépressible envie de se mêler aux bacchanales de la haine dans lesquelles le viol systématique devint – comme du temps des pogroms russo-ukraniens ou de l’époque des SS – la satisfaction ultime où se mêlent le meurtre et l’agression sexuelle (des scènes de nécrophilie perpétrées par les dégénérés du Hamas sont attestées).
En effet, comme le souligne la psychanalyste brésilienne Mariana Lütz Biazi en parlant de la pulsion de mort : « Freud observe que, malgré la force et la fureur de la tendance destructrice, la satisfaction sexuelle peut y être présente ».
Le viol de la Conscience juive par les accusations les plus abjectes (« Les juifs affament les Gazaouis », « Les Juifs commettent un génocide ») cherchent à accomplir deux buts : le premier est de salir, de souiller la réputation de tout un peuple comme le violeur souille sa victime, le second est de se débarrasser non pas de la mauvaise conscience que ressentiraient les nations occidentales vis-à-vis de la Shoah – elles n’ont pas de mauvaise conscience -, mais de pouvoir accuser les Juifs d’avoir eux-mêmes « perpétrés un génocide »; le but étant de faire oublier la Shoah (objet de moquerie aujourd’hui sur les réseaux sociaux) qui est présentée depuis des années par la gauche radicale la plus perverse comme un instrument de « domination » dont les Juifs « les plus puissants du jour » abuseraient, selon la non-regrettée Cécile Winter. Selon elle, la Shoah donnerait aux Juifs un « droit supérieur »; elle ajoute : « Toucher l’héritage est une chose, continuer éternellement à percevoir les intérêts en est une autre ». Cette manière ignoble de parler de la Shoah est dénoncée par le sociologue Danny Trom qui la cite avec son acolyte en antisémitisme le « philosophe » Alain Badiou. Pour eux, « Le sionisme (…) tire le maximum de bénéfice (de la Shoah). Cécile Winter osait parler des Juifs comme des ‘nouveaux Aryens’ qui reconduiraient ‘impunément la politique nazie dans son traitement des Palestiniens' ». Comme l’explique Danny Trom : « Dans ce schéma, qui repose sur l’ontologie immanente de A. Badiou, l’ennemi est clairement désigné : il est le juif en tant que signifiant transcendantal, en tant qu’il écrase tous les autres noms, qu’il en est la pure négation ». (Danny Trom, La Promesse et l’obstacle; La gauche radicale et le problème juif, 2007).
Personnellement les seules dominations que je connaisse sont l’idéologie de gauche des « élites » et la domination financière du Qatar à des fins de conquête en propageant l’antisémitisme (en ciblant la gauche, mais aussi maintenant l’alt-right américaine).
Israël – comme la femme belle et désirée, mais qui se refuse (la conversion au judaïsme est longue et difficile, trop longue certainement) – est donc harcelé. On envoie des flottilles vers Gaza avec le désir inconscient de rencontrer l’Israélien tant honni, mais tant admiré en même temps (haine/amour). On ne cesse de pourchasser des personnes juives dans le monde entier en beuglant « Free Palestine ». Ce slogan qui appelle à la destruction de tout un pays et donc de ses habitants devient là encore un trait d’union entre les peuples et les classes sociales enfin réunies pour faire entendre « la Bonne nouvelle » que les Juifs ont toujours refusé d’entendre (Jean-Claude Stollof) : « Si le judaïsme a été (sic) haï par les deux autres monothéismes, comme par les religions ou philosophies laïques qui postulent un progrès inéluctable de l’Histoire, c’est qu’il maintient un doute quant à la possibilité pour l’humanité de se débarrasser définitivement du mal grâce à une rédemption définitive », indique avec pertinence le psychanalyste Jean-Claude Stollof ( in Pourquoi l’antisémitisme ?)
Disons que le harcèlement, dans sa répétition obsessionnelle relève bien aussi de la pulsion de mort qui inclue une part de satisfaction sexuelle comme nous l’avons vu supra.
Voilà où nous en sommes aujourd’hui, une peuple tout entier est harcelé, violé symboliquement par les pervers antisémites qui cherchent à souiller son intégrité morale, jusqu’à réécrire toute son histoire pour mieux la nier.
© Frédéric Sroussi

Les descendants des gardiens d auschwitz et des gendarmes qui deportaient nos parents et grand parent veulent nous faire la leçon en adhérant pleinement aux thèses islamo nazies !
Le fruit pourri ne tombe jamais loin de l arbre