Qu’en est-il de cet « accord partiel » qui satisfait le seul Hamas

Le Hamas a parait-il accepté « l’Accord », et hier TJ vous disait le peu qu’on sait dudit Accord. A le lire, on se demandait comment diable Israël allait-pouvait l’accepter, le retrait du Hamas n’y figurant pas et les manifestations exigeant tout refus d’un « Accord partiel » s’étant faites pléthore au cours de la journée.

Ce matin, on apprend via le Qatar (!) que « la réponse d’Israël concernant l’accord du Hamas à la proposition de cessez-le-feu était toujours attendue », et que « bien qu’il n’y ait pas de délai pour la ‘réponse’, Israël examinait la question et chacun espérait une réponse rapide et positive ».

« Selon des sources, l’impression actuelle est que malgré les déclarations, Netanyahu est prêt à conclure un accord partiel s’ils parviennent à s’entendre sur des détails avec lesquels Israël peut vivre », écrit aujourd’hui Amir Ettinger: « Nous attendrons et verrons. Le point important cette fois-ci étant la doctrine de Netanyahu pour des accords partiels afin de libérer certains otages sans payer le prix d’une fin de guerre se heurte à l’horloge politique, à l’horloge des réservistes, à la capacité réelle de reprendre le combat et au besoin qu’il a lui-même reconnu de raccourcir la guerre« .

A écouter Sapir Lifkin, un haut responsable du Hamas a déclaré concomitamment à la chaîne « Palestine Al-Youm », associée au Jihad islamique : « Nous aspirons à parvenir à un accord global qui garantira l’obtention des lignes de base fondamentales de la résistance, incluant un cessez-le-feu complet et un retrait total des forces de Tsahal de la bande de Gaza. La résistance est un droit légitime du peuple palestinien sous toutes ses formes. Nous sommes prêts à mettre en œuvre immédiatement l’accord partiel, la balle est maintenant dans le camp de Netanyahu qui retarde les efforts pour parvenir à un accord. L’accord a été obtenu après une large consultation avec les factions, et souligne l’engagement de la résistance à arrêter la guerre et à empêcher une nouvelle famine dans la bande de Gaza. La seule solution pour la libération des otages sera uniquement par la signature d’un accord et un échange ».

18h: Israël dit n’avoir « rien reçu » comme « réponse ». À l’approche de l’opération prévue pour prendre la ville de Gaza, – le commandant de la brigade blindée 401, le colonel M., déclare : « Beaucoup me demandent – n’est-ce pas difficile pour vous ? Avez-vous encore de la force ? Êtes-vous capables de continuer ? Et je répondrai de manière catégorique : nous avons beaucoup de force. Dans le corps, dans l’esprit, dans l’armement, nous accomplirons chaque mission. Si nous ne ramenons pas les otages, Si nous ne levons pas la menace du Hamas et ne créons pas une autre réalité – nous ne pourrons pas vivre ici en paix et en sécurité ».

Enfin, le dernier mot au Président Herzog:

Tribune juive