
Pendant que la République islamique d’Iran et le Qatar plaçaient en Occident leurs agents d’influence dans les universités, dans les médias, dans les ONG humanitaires les plus renommées et dans des partis politiques, Israël, toujours aussi naïf, croyait que son seul bon droit et le soutien de ses « alliés » occidentaux suffiraient à lui assurer une image positive dans les opinions publiques d’Europe de l’Ouest et des États-Unis.
Ce fut un très mauvais calcul. Israël, et en particulier ses services de renseignement n’ont pas compris – ou n’ont pas voulu comprendre – que l’islamisation de l’Occident associée au wokisme étaient en train de transformer l’opinion publique occidentale en une ennemie irréductible. Israël n’a surtout pas intégré cette nouvelle réalité : la propagande antisioniste n’est plus le fait, comme ce fut le cas pendant la Guerre froide, de Moscou et des pays de l’Est (qui influencèrent en partie l’Occident). Elle est, depuis déjà au moins plus de deux décennies, initiée et propagée par les « élites » américaines qu’elles soient universitaires (Ivy league) , politiques ( Bernie Sanders, Barak Hussein Obama, Ilhan Omar), organisationnelles (Black Lives Maters, The Council on American-Islamic Relations – CAIR), médiatiques (CNN, le New York Times )ou hollywoodiennes (Susan Sarandon, Mark Rufallo, John Cusack, Madonna…), etc.
L’infiltration extrêmement efficace de la Confrérie des Frères musulmans aux États-Unis et de membres même du Hamas ou du Djihad Islamique Palestinien (DIP) au sein des institutions et des médias américains étaient pourtant un danger qui n’est pas né après le 7 octobre 2023 ! Un exemple : dès 2003, un professeur de l’Université de Floride du Sud, Sami al-Arian fut soupçonné d’avoir financé depuis les États-Unis (via des« œuvres caritatives») des attentats suicides en Israël pour le compte du DIP. Tout le monde savait qu’il était un propagandiste antisioniste et imam à ses heures, ce qui ne l’empêcha pas d’être invité à la Maison Blanche par Bill Clinton puis Georges W. Bush dont il soutînt la campagne présidentielle…
Le Mossad ne peut pas ignorer que le Qatar est depuis des années l’un des plus grands financiers des principales universités américaines et qu’à ce titre les classes d’études sur le Moyen-Orient sont toutes dévolues à des « professeurs » arabo-musulmans dont l’idéologie frériste n’est même pas dissimulée.
Chlomi Ziv, otage israélien du Hamas pendant 246 jours (avant d’être libéré lors d’une opération de Tsahal) affirma que « les ravisseurs du Hamas se vantaient d’avoir certains de leurs membres sur les campus universitaires américains ».
Là encore, pourquoi les renseignements israéliens n’étaient-il pas au courant ? Pourquoi les renseignements israéliens n’ont jamais positionné leurs propres pions au cœur des universités, des médias, etc. ?
Je m’étais entretenu de cette question avec un ancien haut responsable du Mossad au début des années 2000 : « Pourquoi Israël n’infiltre-t-il pas les médias et ne tente-t-il pas de les influencer comme nombre de pays ennemis le font ? » Sa réponse me laissa sans voix : « Parce que ce n’est pas démocratique », me répondit-il…
Il existe par exemple le problème de l’organisation antisémite BDS (Boycott, désinvestissement et sanctions) dont le but est de réaliser des campagnes de pressions en Occident afin de tenter d’isoler et d’affaiblir Israël internationalement en réalisant des appels au boycott contre les entreprises, les universités, les artistes ou encore les sportifs israéliens, au nom de la prétendue « cause » « palestinienne » ». Les entreprises non israéliennes ayant des relations avec l’État hébreu ou encore les artistes étrangers voulant se produire en Israël sont harcelés et menacés par les voyous antisémites de BDS.
Ces campagnes nauséabondes et illégales rappellent celles menées par les nazis de la SA qui appelaient au boycott des magasins et entreprises dites « juives » et accolaient des signes distinctifs sur leurs façades. Le responsable de cette entreprise antisémite est un terroriste en col blanc – proche de ladite « Autorité Palestinienne » (AP) – du nom d’Omar Barghouti. Les services de renseignements israéliens expliquent d’ailleurs que le siège de BDS se trouve à Ramallah (« capitale » de l’AP). Les agissements de ce terroriste qui vécu tranquillement des années en Israël – bien que né au Qatar – n’ont jamais été contrés par les services de Jérusalem ni sur le sol israélien ni à l’étranger. Il faut bien le dire, aujourd’hui seul Donald Trump s’occupe de la question en imposant une pression financière sur les États américains qui céderaient au chantage antisémite de BDS.
Aujourd’hui sévit aussi en Belgique une organisation terroriste, l’ONG propalestinienne Hind Rajab Foundation fondée par le belgo-libanais Dyab Abou Jahjah qui dit avoir été membre du Hezbollah. Cet agent iranien se permet de cibler des soldats israéliens en vacances à l’étranger dans le but de les faire arrêter. Cette ONG terroriste utilise le djihad judiciaire en encombrant les bureaux de l’illégitime Cours Criminelle Internationale avec des centaines de noms de soldats israéliens qu’il traque avec son organisation terroriste sur internet. Il a même déposé des plaintes contre le chef de l’unité d’élite de la marine israélienne (le Shayetet 13), contre le ministre israélien Amichai Chikli ou encore contre le chef d’état-major de Tsahal Eyal Zamir. Le terroriste Dyab Abou Jahjah a été condamné dans le passé pour antisémitisme et négationnisme, ce qui n’empêche pas ses plaintes d’être enregistrées par tous les juges islamo-gauchistes de la planète.
Tout ce qu’a fait Israël contre lui et son organisation terroriste est d’indiquer aux soldats israéliens partis à l’étranger de ne pas afficher des photos d’eux en militaire, et parfois les exfiltrent d’un pays où ils encourent une arrestation.
Il est urgent que le Mossad soit proactif en Occident pour éliminer les dangers qui guettent tant Israël que les Juifs de la diaspora. Bien sûr, les services de renseignements israéliens travaillent en coopération avec les autres services occidentaux et fournissent à ces derniers les informations adéquates quand une menace terroriste pèse sur des intérêts juifs. Certes, mais ce n’est pas de cela qu’il s’agit ici, il s’agit de combattre les propagandistes et les agents d’influence des ennemis d’Israël et des Juifs en général qui opèrent en Occident.
Disons-le clairement, le Mossad est le meilleur et le plus audacieux service de renseignements et d’actions du monde, il ne cesse de le prouver, mais malheureusement, pour des raisons politiques et idéologiques il ne veut pas se rendre compte que le front occidental d’Israël est totalement dégarni et que ce front est essentiel à la survie du pays .
© Frédéric Sroussi
Frédéric Sroussi est journaliste et essayiste. Son dernière ouvrage, « Progressisme contemporain et nazisme; d’inquiétants parallèles », est disponible sur Amazon via le lien ci-dessous:
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— Sarah Cattan (@SarahCattan) August 14, 2025

L inaction des israeliens contre BDS , organisation antijuive basee a ramallah est innaceptable .il faut comprendre ici que les services israeliens sont, en meme temps , ultra efficaces contre les terroristes et noyautės par des elements gauchistes proches des theses antijuives occidentales , donc les propagateurs de haine qui ne sont pas directement des tueurs restent a l abri , c est evidement politiquement catastrophique mais il s agit de la meme ideologie que celle qui a baclé la defense entre gaza et nos villages frontaliers .