Famines oubliées. Par Charles Baccouche

Charles Baccouche

Alors que « Libération » se lamente sur le sort des enfants de Gaza atteints de famine par la faute d’Israël qui imposerait cette situation à deux millions de Gazaouis…

Ce vertueux organe de Presse se défend d’avoir utilisé la photo d’un enfant du Yémen pour illustrer la situation des enfants de Gaza.

Justement, cette dénégation l’accuse, ainsi que ses confrères éperdus d’indignation, de ne se soucier que de Gaza alors que des organes aussi sérieux que l’AFP et Europe 1, le 4 février 2025, écrivent et diffusent  « Près de 1,4 million d’enfants risquent de mourir de la famine cette année au Nigéria, en Somalie, au Soudan du sud et au Yémen« . Europe1 .fr avec AFP . le 21 février 2017 – Mis à jour le 04/02/2025 à 09:37

« Libération » et les autres ignorent-ils que les Houtis yéménites mènent une guerre incessante contre Israël en envoyant des missiles et en bombardant les navires qui croisent dans les parages de l’Arabie et de l’Iran, de préférence à nourrir une population se situant parmi les plus pauvres du monde.

Or, on apprend de sources sures que  « Pays le plus pauvre du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, le Yémen traverse l’une des crises humanitaires les plus graves au monde. Et ce, dans un silence assourdissant ».  

Que « Depuis mai 2025, environ 4,95 millions de personnes sont confrontées à une insécurité alimentaire de niveau crise ou pire (phase 3+), dont 1,5 million sont confrontées à une insécurité alimentaire de niveau urgence (phase 4) .23 juin 2025 Yémen« .

Enfin : « Au-delà des chiffres et des statistiques, les ravages de cette guerre s’inscrivent sur les corps des plus vulnérablesEmaciés, décharnés, et épuisés, les enfants yéménites incarnent une crise où la faim, les privations et la violence dictent leur quotidien.  La situation humanitaire demeure extrêmement précaire dans le pays (Yémen) en raison de plusieurs années d’affrontements armés entre les rebelles et une coalition dirigée par des pays voisins qui a mené des frappes aériennes sur les territoires contrôlés par les rebelles dans l’ouest et le nord du Yémen ». Il y a 5 jours.

Les Houttis fauteurs de guerre, source de la famine et de la misère qui affectent des millions de personnes au Yémen, ne sont ni vilipendés et encore moins condamnés par les Instances internationales et par « Libération » entre autres. 

Ils se concentrent exclusivement  sur Gaza seulement parce que le protagoniste est Israël. Un tout autre pays ne ferait pas l’objet de tant d’attentions mal intentionnées.

Les Soudanais, les Nigérians, les Yéménites ne méritent-ils pas la condescendance internationale ? Sont-ils condamnés à mourir en silence au nom du « droit international » et de la détestation d’Israël ?

Ce droit aléatoire n’est invoqué que pour stigmatiser Israël qui (on l’oublie) a fait l’objet d’un innommable massacre le 7 octobre 2023. Ce droit évanescent ne condamne pas les bourreaux des enfants yéménites, soudanais et dans toutes les régions du monde ou règnent les assassins déguisés en diplomates.

L’ONU, pourtant née de l’immense injustice née de la brutalité nazie, est devenue l’instrument d’une nouvelle injustice aux racines anciennes d’un antisémitisme militant et meurtrier.

L’Etat juif, ilot minuscule isolé dans l’immensité arabo-musulmane, est attaqué de toutes parts et sans relâche par les antisémites libérés de leurs complexes. Ils se retrouvent en compagnie du Hamas, du Hizbollah, des Ayatollahs, des dictatures qui ont chassé leurs citoyens juifs. 

Ils imposent leurs dictats grâce à leurs majorités automatiques à L’Assemblée générale des Nations unies, aux flots des pétrodollars qui  endorment les consciences occidentales. 

Cette ligue nouvelle n’est pas un nouvel antisémitisme, c’est la vieille haine des juifs qui revêt de nouveaux habits et prend une ampleur universelle.

Israël et les juifs dispersés dans le monde ne sont plus entendus, il n’y a plus de dialogue possible, l’injure et les invectives sont le lot d’Israël, condamné sans procès, rejeté sans débats. 

Bien sûr ces choses-là sont connues de tous, mais l’Histoire, elle, se souvient et ne fait pas de compromis, tout paie, la guerre menace l’Europe par les mille fractures qu’elle feint d’ignorer mais qui la ronge de l’Intérieur.

Il reste à au peuple juif son indéfectible passion pour Sion, la mémoire de son histoire, sa confiance dans les armes d’Israël et la pérennité de sa vocation.

Au-dessus de ce peuple malmené, veille une main mystérieuse qui le bénit du fond des ténèbres, au plus haut du firmament.

28 juillet 2025

                                                                        Charles Baccouche

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