
Israël, ce miracle que le monde refuse de voir
Il y a dans le regard porté sur Israël une intensité qui dépasse la politique, la géopolitique ou le droit international. Une tension sourde, souvent irrationnelle, presque mystique. Ce n’est pas seulement ce qu’Israël fait qui dérange. C’est ce qu’Israël est.
Car comment expliquer autrement ce mélange de fascination et d’hostilité que suscite ce petit pays, grand comme un département français, sans pétrole, sans ressources naturelles notables, entouré d’ennemis, soumis aux campagnes de haine, à l’isolement diplomatique, aux menaces constantes… et pourtant toujours debout — non seulement vivant, mais prospère.
Ce n’est pas logique. Pas du tout logique.
Et quand le monde est confronté à quelque chose d’illogique mais qui fonctionne, il a deux options : admirer… ou accuser. Trop souvent, il choisit la seconde.
Parce qu’admettre qu’Israël réussit par résilience, par génie collectif, par une force intérieure forgée dans l’histoire, c’est reconnaître que quelque chose de plus grand est à l’œuvre.
Comment comprendre, sans y voir un mystère, que ce peuple dispersé, persécuté, décimé, ait retrouvé sa langue, sa terre, sa souveraineté, après deux mille ans d’exil ? Que d’un désert il ait fait un jardin. Que des ruines il ait fait un laboratoire mondial d’innovation. Que des tragédies il ait forgé une espérance.
Non, cela ne rentre dans aucun manuel. Cela défie les statistiques, les pronostics et les préjugés.
C’est peut-être pour cela qu’on l’accuse. Parce qu’il est plus simple de dire « lobby », « colonialisme » ou « oppression » que de se poser la vraie question :
Et si ce peuple n’avait jamais cessé d’être porteur d’une mission ? Et si son retour était une leçon, et non une provocation ?
La haine d’Israël, souvent, n’est que le masque d’une peur plus profonde : celle que l’histoire ait un sens. Celle que le peuple juif ne soit pas un accident de l’histoire, mais un témoin. Témoin de la fidélité. Témoin d’un projet plus grand que les empires, plus fort que les armes, plus ancien que les idéologies.
Car si Israël existe encore, alors peut-être que le mal ne triomphe pas toujours. Peut-être que la mémoire est plus forte que l’oubli. Peut-être que l’éternité n’est pas un mythe.
Et ça, certains ne peuvent l’accepter.
Mais d’autres, de plus en plus nombreux, le comprennent. Ils ne regardent plus Israël comme une anomalie. Ils le regardent comme un signal, un signe, un rappel.
Rappel que la dignité humaine est indestructible.
Rappel que les racines ne se dessèchent pas si elles sont nourries de mémoire.
Rappel qu’un peuple peut tomber mille fois, et se relever.
Rappel que la lumière persiste, et tient éloignés les ténèbres.
La photo a été prise au Trocadéro à Paris, 2025. Rappel: est-ce qu’on peut encore espérer.
© Maxime Seligman
Votre commentaire m’a remonté le moral, merci. Je sais bien que l’on ne peut guère argumenter face aux ennemis d’Israël avec le divin, le mystère et l’éternité, mais au moins avec l’exception : Israël, le peuple juif survit à ses persécuteurs. Il y a bien qc derrière qui ne s’explique pas rationnellement. Israël est éternel. Merci de l’avoir exprimé avec autant d’élégance.
Très grand texte avec le côté mystique qui entoure Israël …et les juifs. Je vois ce matin encore D de Villepin qui n’aime pas que le crif fasse des allusions négatives à son sujet
Mais voilà un personnage, bien que n’étant pas L.f.i, qui j’en suis sûr est dans le camp du mal . Chaque fois qu’il « dégomme » Israël , il oublie de parler du hamac, du prix des 700 km de tunnel construit qui auraient pu servir à nourrir la population de gaza
comment faire comprendre à tous ceux qui bannissent Israël de leur schéma de pensée qu’il se fourvoient , que ce qu’on raconte dans les media n’est que propagande , mensonges ?
@Doudet Le fait d’accorder du crédit à nos médias est déjà en soi une preuve de déchéance morale et intellectuelle.
Israël est détesté par les Nazis islamistes et palestinistes pour des raisons évidentes : ils veulent commettre une deuxième Shoah. La raison pour laquelle Israël est détesté par les Européistes (et leurs alliés Nord-américains démocrates et canadiens) est encore plus symptomatique : Israël incarne aujourd’hui la résilience, la civilisation et la lutte contre la barbarie alors que l’Europe de l’ouest (France et Angleterre) en tête incarnent le collaborationnisme, la barbarie, la déshumanisation et la soumission les plus absolus. D’ailleurs tous les dirigeants courageux (et pas uniquement Netanyahu) et servant leurs pays sont détestés par les supporters de Starmer , Macron et Von der Leyen qui laisseront derrière eux une Europe en cendres fumantes. Israël incarne toutes les valeurs du monde civilisé dont ses ennemis (qu’ils soient musulmans, sud-africains ou européens) représentent la négation absolue. Israël incarne l’amour de la Vie tandis que ses ennemis, Européistes y compris, incarnent le culte de la Mort.
Ce fameux petit quelque chose en plus, c’est nous, c’est Israel, çà dérange, on s’en fout.