
Depuis la révolution islamique de 1979, la République islamique d’Iran n’a cessé de défier la France, tant sur le sol national que sur la scène internationale. Attentats, assassinats, prises d’otages, terrorisme d’État : le régime des mollahs a commandité ou inspiré des actions hostiles en plein Paris. Pourtant, la diplomatie française n’a jamais rompu durablement les ponts. Pire, elle a parfois cédé.
Des attentats sur notre sol… et pas de rupture
Le grand public a oublié. Les gouvernements successifs, eux, n’ont jamais voulu se souvenir. • 1985–1986 : une vague d’attentats frappe les gares, les grands magasins, les cinémas parisiens. Bilan : 13 morts, plus de 300 blessés. L’Iran, via le Hezbollah, est désigné comme instigateur. Objectif : faire pression sur la France pour qu’elle libère des terroristes détenus. Résultat ? Le diplomate iranien Wahid Gordji, soupçonné d’être impliqué, est exfiltré discrètement de l’ambassade d’Iran à Paris vers Téhéran. La France plie. • 1991 : assassinat de Chapour Bakhtiar, ancien Premier ministre iranien réfugié à Suresnes. Des agents iraniens le tuent chez lui. L’affaire est étouffée. Aucune sanction diplomatique significative. • 2018 : tentative d’attentat contre le grand rassemblement de l’opposition iranienne (MEK) à Villepinte. Un diplomate iranien accrédité en Autriche est reconnu comme le commanditaire. Condamné à 20 ans de prison par la Belgique. La France ne réagit pas.
Un silence politique durable
Pas une seule fois, la République islamique d’Iran n’a été désignée comme État commanditaire de terrorisme par la France. Pas une seule fois, un président français n’a eu le courage de le dire clairement. Au contraire, la France a soutenu le mécanisme INSTEX pour contourner les sanctions américaines. Elle a ménagé le Hezbollah. Elle a continué de dialoguer avec des responsables iraniens alors que des citoyens français étaient retenus en otage dans des conditions inhumaines.
Le double langage français
Paris revendique une diplomatie des droits humains. Mais l’Iran pend les homosexuels, torture les femmes, emprisonne des enfants, finance le Hamas et le Hezbollah, appelle à la destruction d’Israël, et organise des meurtres extraterritoriaux. Où est la ligne rouge ? Où est la dignité diplomatique ?
Et les juifs dans tout cela ?
Les cibles des attentats de Copernic, de la rue des Rosiers, ou de Villepinte étaient souvent juives, ou liées à Israël. Mais la diplomatie française n’a jamais osé faire le lien entre l’antisémitisme islamiste iranien et sa propre posture géopolitique.
Conclusion : la République humiliée
Pendant qu’elle prône le dialogue, la France est méprisée. Pendant qu’elle protège ses intérêts, elle oublie ses morts. Pendant qu’elle se veut médiatrice, elle sert de paillasson à un régime qui l’utilise et la ridiculise. Il est temps de regarder en face cette longue série d’accommodements, de compromissions, et parfois de lâchetés. Et d’exiger que la France, enfin, traite la République islamique d’Iran non comme un interlocuteur normal, mais comme ce qu’elle est : un régime hostile, manipulateur, dangereux, et terroriste.
© Paul Germon
La France perd son honneur. c’est surtout le mépris et l’oubli des morts. Quand on sait que la France a acueilli et protégé l’ayatollah Khomeyni, il a passé des mois d’exil en France, pour préparer sa révolution islamique. La diplomatie française est à l’image du pays en perdition morale.
Beaucoup plus que trente ans. Aveuglement ou plutôt collaboration active avec l’islamonazisme, allégeance à l’Algérie (qui devrait être traité en pays ennemi) et au Qatar, complaisance envers l’Iran, soumission aux États-Unis (pas ceux de Donald Trump mais ceux des wokinazis et des russophobes) et à l’Eurofascisme.
Et bien sûr politique anti-israélienne, ce en quoi elle a été précurseur mais dans le mauvais sens du terme.
Bref, la totale. L’une des pires classes dirigeantes au monde. En France, on n’a pas de pétrole…mais on a des incendiaires.