Israël, un Peuple, une foi, et de l’Honneur. Par Louise Gaggini

ISRAËL, UN PEUPLE, UNE FOI, ET DE L’HONNEUR

Hier soir j’ai raccroché tardivement avec ma famille qui m’envoyait en direct des images d’une nuit traversée d’éclairs de missiles. Une nuit d’enfer entre le bruit et l’incandescence d’un ciel embrasé. 

Et pourtant, le moral de Muriel était d’acier. 

Pendant que nous nous parlions, elle est sortie de l’abri de son immeuble, pour promener son petit chien, parce qu’il faut bien, m’a-t-elle dit en riant. 

En riant !

Un petit sac à dos avec ses papiers et accompagnée de son mari, elle était prête aussi bien à mourir à deux, qu’à survivre avec tous. La peur n’était pas une option. 

UN SEUL COEUR ET UN SEUL SANG POUR TOUS

La peur n’est jamais une option en Israël où dans les pires moments depuis sa création et surtout dans ceux-là, le lien qui unit chaque juif et israélien, est présent et puissant en tous, balayant les démocratiques querelles politiques. 

Il n’y a plus alors qu’un seul cœur qui bat au rythme du flux et du reflux du sang dans leurs veines.

Un seul cœur pour un seul pays.

Un seul cœur et un seul sang pour tous. 

C’est ça Israël, et si on ne perçoit pas ça, on ne peut rien comprendre de ce qu’il fait, pourquoi et comment il le fait. 

On ne sait pas ce qu’est être juif et être Israélien. 

Une âme forte née de la douleur d’être seule au milieu d’un monde qui finit toujours par vouloir lui ligoter les poignets dans le dos, pour l’empêcher de se défendre, quand il ne tente pas de l’enfoncer en terre pour le faire disparaitre et l’invisibiliser. Pour l’éliminer. 

Mais, c’est dans cette douleur qu’Israël a développé ses forces et un humanisme qui, quel que soit l’ennemi qui veut le détruire, lui permettent de rester debout, une arme dans la main et la Torah dans l’autre, en quelque sorte, entraînant par ses actions, où le courage le dispute à l’intelligence et la noblesse des sentiments, des haines et des jalousies, mais aussi parfois, comme aujourd’hui, des élans d’amour et de joie profondes, enfin de ces choses qui se confondent, mais nous exaltent, nous ramènent à croire que le mal peut être vaincu au bénéfice du bien, nous révèlent à la joie. 

DE L’HONNEUR D’ISRAËL 

Le 13 juin, Israël a démontré à la planète entière, qu’il était toujours possible d’intégrer l’humanisme dans les guerres. Que notre humanité devait être plus forte que les armes, malgré les armes nécessaires. 

Au cœur d’une stratégie destinée à restreindre le danger du nucléaire dans les mains des Mollahs, Israël a frappé en Iran, des sites nucléaires et militaires en éliminant aussi les 20 chefs militaires les plus hauts gradés, repoussant pour un temps, cette terrifiante fin du monde que l’Iran possesseur de bombes atomiques, serait à même de lancer. 

Un fait historique, une action jamais réalisée par aucun pays du monde. 

Et d’un coup, notre planète pétrie d’antisémitisme l’heure d’avant l’attaque sur l’Iran, qui tendait à vouloir éradiquer Israël, fut bouleversée d’enthousiasme par l’ingéniosité et l’honneur d’Israël dans son raid de défense préventif, parce que, il en faut de l’honneur pour dans une attaque de cette envergure, faire entrer le paramètre incontournable pour Israël, celui des vies à protéger. De la vie à préserver. 

Ce que n’a pas fait l’Iran cette nuit, qui a envoyé des centaines de missiles sur Israël, dans la jubilation d’atteindre essentiellement des civils. Aucune frappe de sites militaires, seulement la population. 

C’est ça le vrai visage de l’Iran islamique qui soutient et nourrit le Hamas et toutes les factions terroristes du Moyen Orient et du monde, et que LFI et Mélenchon travestissent de résistance. 

 Un Iran séquestré par des Mollahs fanatiques qui assassinent leurs opposants et les femmes iraniennes pour un cheveux dépassé du voile qui doit les recouvrir. 

LA PEUR N’EST JAMAIS UNE OPTION, ALORS QUE VIVRE OUI !

Ce matin, après cette nuit éveillée pour les Israéliens où foi et résistance ont tenu de ciel de lit, j’ai entendu la voix de Muriel, plus rauque d’avoir été sans sommeil, mais tranquille parlant d’un travail qu’elle doit terminer, des dégâts faits dans les villes par les missiles iraniens, surtout des hurlements stridents des sirènes d’ambulances perforant l’air et rappelant à tous que demain n’est jamais certain. 

Pas de quoi l’empêcher d’aller à la plage pourtant. 

Si les sirènes ne signalent pas de dangers précis, Muriel ira à la plage avec son mari et son petit sac à dos contenant leurs papiers, toujours prête à mourir à deux, autant qu’à survivre avec tous. 

Voilà, c’est Israël et ce sont les miens, unis entre résilience et résistance au milieu des tragédies. 

La peur pour eux n’est jamais une option, alors que vivre oui !

© Louise Gaggini


Ecrivain, journaliste, mais aussi sculpteur et peintre, pianiste, bref une « artiste plurielle ». Diplômée de lettres, d’Histoire de l’Art et de Conservatoire de musique. Auteur de nombreux dossiers pour la presse et la télévision, dont certains ont été traduits par l’Unesco, des organismes humanitaires et des institutions étrangères à des fins d’éducation et de prévention et d’autres furent diffusés par l’EN, Louise Gaggini est l’auteure d’essais et de romans dont La résultante ou Claire d’Algérie et d’un livre d’art pour l’UNICEF: Les enfants sont la mémoire des hommes. Elle est aussi l’auteure d’essais de société, et expose régulièrement, récemment à New York.
elle a publié son premier roman pour littérature jeunesse en 2001, et son premier roman pour adultes en 2004.

Où la trouver :

http://www.nananews.fr

http://www/louise-gaggini.com


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6 Comments

  1. Depuis l’offensive de Tsahal pour détruire les sites nucléaires iraniens, à ce jour, il y a plus de 10 morts et des blessés en Israel, 4 morts d’une même famille, des enfants sont morts le régime des mollah se vengent sur la population civile, mon coeur est dévasté, les otages sont toujours retenus, la guerre est loin d’être terminée, je prie pour Israel, pour Tsahal, pour la victoire contre le mal absolu.

  2. C’est unique de vivre ici, avec le recul du 7 octobre et de la Shoah, ce « Plus Jamais ça », qui, si on n’y veille pas nous-mêmes, se reproduira immanquablement. Avec, en arrière-fond, cette aspiration à une « normalité » inaccessible ou qu’on ne désire pas forcément. Nous vivons une période de grâce, d’union comme jamais, derrière nos décideurs, conscients qu’il fallait le faire pour éviter le pire, l’extermination nucléaire, aussi qu’il y a un prix à payer et que leurs missiles balistiques peuvent tomber « au hasard »n, sur tous les centres de population, Haïfa ou Tamra, pas loin, et même détruire un miklat, Asve Shalom. Il n’y a pas de protection absolue, ou seulement pour ceux qui aspirent à la quiétude de la tefila. A propos des otages de Gaza : le Hamas n’est que l’instrument (avec sa marge d’autonomie), mais le cerveau réside à Téhéran et en s’en prenant à celui-là, nous libérons une nouvelle possibilité de faire pression sur le Hamas de Gaza, si les Ayatollahs lui en donnait l’ordre, par exemple, de libérer des otages pour espérer respirer encore un jour de plus, plutôt qu’ Heyl Ha’avir et le Mossad redoutés ne leur donne le coup de grâce… Il n’y a pas d’oubli; nous sommes plus que jamais avec les otages de Gaza, plus proches d’une potentielle libération. Il est aussi probable que chacun de ces ennemis irréductibles, en se fichant pas mal des conséquences pour les autres, du moment que lui survit. Je sais que les familles des kidnappés ne seront pas d’accord et redoutent cette mise entre parenthèses de leur cause, pour laquelle il n’y a rien de plus sacré que d’oeuvrer nuit et jour et ne jamais s’accorder de répit… Alors, « une guerre de plus », pour quoi faire ? Avait-on vraiment besoin de ça pour espérer les sortir de cette impasse ? Que feront les groupes terroristes isolés, quand ils sentiront que, cette fois, c’est la tête de la pieuvre qui est bel et bien décapitée ? Il n’y avait pas 36 manières, tactiques ou stratégiques, de s’en sortir, il aurait fallu frapper fort depuis le début, y songer le 6 OCTOBRE, si c’était à refaire, pour les voir renoncer à leur funeste projet ? On ne le saura jamais. En attendant, Murielle et le petit chien, son mari continueront d’aller à la plage entre deux alertes. Quel sera le « prochain défi » ? Aller à la plage. Am Israël Haï.

  3. J’aimerais tant que nous, juifs de la diaspora, soyons unis comme ceux d’Israël. Je ne compte plus les personnes avec lesquelles je me suis fâché.

  4. Les juifs restent toujours des juifs même s’ils sont pas d’accord en politique entre eux car on nait et on meurt juif
    Et tous les juifs doivent se battre pour Israël qui est notre pays

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