
ISRAËL, UN PEUPLE, UNE FOI, ET DE L’HONNEUR
Hier soir j’ai raccroché tardivement avec ma famille qui m’envoyait en direct des images d’une nuit traversée d’éclairs de missiles. Une nuit d’enfer entre le bruit et l’incandescence d’un ciel embrasé.
Et pourtant, le moral de Muriel était d’acier.
Pendant que nous nous parlions, elle est sortie de l’abri de son immeuble, pour promener son petit chien, parce qu’il faut bien, m’a-t-elle dit en riant.
En riant !
Un petit sac à dos avec ses papiers et accompagnée de son mari, elle était prête aussi bien à mourir à deux, qu’à survivre avec tous. La peur n’était pas une option.
UN SEUL COEUR ET UN SEUL SANG POUR TOUS
La peur n’est jamais une option en Israël où dans les pires moments depuis sa création et surtout dans ceux-là, le lien qui unit chaque juif et israélien, est présent et puissant en tous, balayant les démocratiques querelles politiques.
Il n’y a plus alors qu’un seul cœur qui bat au rythme du flux et du reflux du sang dans leurs veines.
Un seul cœur pour un seul pays.
Un seul cœur et un seul sang pour tous.
C’est ça Israël, et si on ne perçoit pas ça, on ne peut rien comprendre de ce qu’il fait, pourquoi et comment il le fait.
On ne sait pas ce qu’est être juif et être Israélien.
Une âme forte née de la douleur d’être seule au milieu d’un monde qui finit toujours par vouloir lui ligoter les poignets dans le dos, pour l’empêcher de se défendre, quand il ne tente pas de l’enfoncer en terre pour le faire disparaitre et l’invisibiliser. Pour l’éliminer.
Mais, c’est dans cette douleur qu’Israël a développé ses forces et un humanisme qui, quel que soit l’ennemi qui veut le détruire, lui permettent de rester debout, une arme dans la main et la Torah dans l’autre, en quelque sorte, entraînant par ses actions, où le courage le dispute à l’intelligence et la noblesse des sentiments, des haines et des jalousies, mais aussi parfois, comme aujourd’hui, des élans d’amour et de joie profondes, enfin de ces choses qui se confondent, mais nous exaltent, nous ramènent à croire que le mal peut être vaincu au bénéfice du bien, nous révèlent à la joie.
DE L’HONNEUR D’ISRAËL
Le 13 juin, Israël a démontré à la planète entière, qu’il était toujours possible d’intégrer l’humanisme dans les guerres. Que notre humanité devait être plus forte que les armes, malgré les armes nécessaires.
Au cœur d’une stratégie destinée à restreindre le danger du nucléaire dans les mains des Mollahs, Israël a frappé en Iran, des sites nucléaires et militaires en éliminant aussi les 20 chefs militaires les plus hauts gradés, repoussant pour un temps, cette terrifiante fin du monde que l’Iran possesseur de bombes atomiques, serait à même de lancer.
Un fait historique, une action jamais réalisée par aucun pays du monde.
Et d’un coup, notre planète pétrie d’antisémitisme l’heure d’avant l’attaque sur l’Iran, qui tendait à vouloir éradiquer Israël, fut bouleversée d’enthousiasme par l’ingéniosité et l’honneur d’Israël dans son raid de défense préventif, parce que, il en faut de l’honneur pour dans une attaque de cette envergure, faire entrer le paramètre incontournable pour Israël, celui des vies à protéger. De la vie à préserver.
Ce que n’a pas fait l’Iran cette nuit, qui a envoyé des centaines de missiles sur Israël, dans la jubilation d’atteindre essentiellement des civils. Aucune frappe de sites militaires, seulement la population.
C’est ça le vrai visage de l’Iran islamique qui soutient et nourrit le Hamas et toutes les factions terroristes du Moyen Orient et du monde, et que LFI et Mélenchon travestissent de résistance.
Un Iran séquestré par des Mollahs fanatiques qui assassinent leurs opposants et les femmes iraniennes pour un cheveux dépassé du voile qui doit les recouvrir.
LA PEUR N’EST JAMAIS UNE OPTION, ALORS QUE VIVRE OUI !
Ce matin, après cette nuit éveillée pour les Israéliens où foi et résistance ont tenu de ciel de lit, j’ai entendu la voix de Muriel, plus rauque d’avoir été sans sommeil, mais tranquille parlant d’un travail qu’elle doit terminer, des dégâts faits dans les villes par les missiles iraniens, surtout des hurlements stridents des sirènes d’ambulances perforant l’air et rappelant à tous que demain n’est jamais certain.
Pas de quoi l’empêcher d’aller à la plage pourtant.
Si les sirènes ne signalent pas de dangers précis, Muriel ira à la plage avec son mari et son petit sac à dos contenant leurs papiers, toujours prête à mourir à deux, autant qu’à survivre avec tous.
Voilà, c’est Israël et ce sont les miens, unis entre résilience et résistance au milieu des tragédies.
La peur pour eux n’est jamais une option, alors que vivre oui !
© Louise Gaggini
Ecrivain, journaliste, mais aussi sculpteur et peintre, pianiste, bref une « artiste plurielle ». Diplômée de lettres, d’Histoire de l’Art et de Conservatoire de musique. Auteur de nombreux dossiers pour la presse et la télévision, dont certains ont été traduits par l’Unesco, des organismes humanitaires et des institutions étrangères à des fins d’éducation et de prévention et d’autres furent diffusés par l’EN, Louise Gaggini est l’auteure d’essais et de romans dont La résultante ou Claire d’Algérie et d’un livre d’art pour l’UNICEF: Les enfants sont la mémoire des hommes. Elle est aussi l’auteure d’essais de société, et expose régulièrement, récemment à New York.
elle a publié son premier roman pour littérature jeunesse en 2001, et son premier roman pour adultes en 2004.
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