
Ces enfants qu’on enterre
Entre désert, temps et vallée,
Une terre où les dieux sont nés.
Entre lumière, vent et passé,
Une terre de livres sacrés.
Entre prière, sang et piété,
Une terre oublie la pitié.
Quand la haine devient vertu,
Une guerre où les morts sont nus.
Pour une frontière, pour une rue,
Une guerre où tous ont perdu.
Avec des pierres ou des obus,
Une guerre où des enfants tuent.
Dans les deux camps, on paie le prix ;
Le prix du sang, le prix des vies.
Dans les deux camps, on prie, on prie ;
Pas mon enfant, pas elle, pas lui !
Palestine, Israël, ici la haine demeure ;
Israël, Palestine, partout et à chaque heure.
Palestine, Israël, ici des enfants meurent ;
Israël, Palestine, partout des parents pleurent.
Dieu des uns, Dieu des autres, ces enfants sont tous tiens ;
Ceux des uns, ceux des autres, ils sont notre demain.
Pères des uns, Mères des autres, ces enfants qu’on enterre ;
Sont les miens, sont les vôtres, ils sont nous, nous sommes frères.
© Marc Hellebroeck
Ce texte est publié concomitament sur « TJ » et « Rupture.mag »,
via son rédacteur en chef Karim Maloum
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