
C’est l’exercice préféré d’Emmanuel Macron : l’homélie présidentielle. Le moment où empreint d’une gravité surjouée, le généralissime Macron sort ses petits poings et brandit la menace de la guerre. Il aime çà, la guerre, le petit Emmanuel ! Depuis huit ans, il n’a jamais lâché le bâton qu’il a trouvé dans son bac à sable pour « emmerder les Français » – ce sont ses propres mots pendant la crise du Covid – puis pour envenimer la situation là où il aurait fallu la pacifier et, mercredi 5 mars dernier, pour décréter un réarmement de la nation et de l’Europe et une « mobilisation ». Il y a dix jours, avec force tapes-dans-le-dos et tripotages de genou, le président jouait les petits malins dans le bureau ovale, mais il est reparti de la Maison Blanche avec une hausse de 25% des droits de douane à destination de l’Europe. Pas de quoi fanfaronner, d’autant plus que ce sont toujours les citoyens, à commencer par les Français, qui trinquent, ce dont il n’a cure.
Depuis huit ans, le régime macronien a montré en effet qu’il œuvrait au détriment permanent des Français, Emmanuel Macron n’ayant jamais été le juge de paix rassembleur et au-dessus des partis auquel sa fonction, normalement, le destinait. Bien au contraire, Emmanuel Macron a amené la France sur le chemin de la ruine et du chaos en faisant main basse sur la démocratie, sur les libertés des Français, sur les pouvoirs et les contre-pouvoirs et en dilapidant le fruit de leur travail, étant personnellement responsable d’un tiers de la dette des cinquante dernières années. Pour retenter la combine qui lui avait permis d’être réélu en 2022, Emmanuel Macron joue sur l’effet drapeau pour rassembler les Français derrière lui, mais le président est un joueur de poker sans jeu, qui a pris l’habitude de faire tapis, en se renflouant sur le dos des Français qui ont très bien compris qu’il n’y a aucun char russe sur la rive est du Rhin ni à la frontière franco-italienne (et qu’il n’y en aura pas), et que les attaques quasi quotidiennes de citoyens français ne sont pas imputables au couteau de délinquants russes ! L’allocution du 5 mars dernier, où les mots « paix, négociation et réconciliation » n’ont jamais été prononcés, apparait donc comme une diversion, avec, en point d’orgue, cette sentence: « Il y a les défaitistes et il y a les va-t-en-guerre », prononcée par un chef d’état qui n’a jamais fait son service militaire et qui cherche depuis des mois à « envoyer des mecs en Ukraine ».
En parlant de « l’excès des défaitistes et de l’excès des va-t-en-guerre », Emmanuel Macron qui conjugue à la fois défaitisme et bellicisme nerveux, brosse en réalité son autoportrait.
Pour trois raisons.
D’une part, Emmanuel Macron est défaitiste avec les pays arabo-musulmans et notamment avec l’Algérie – qui détient l’otage franco-algérien Boualem Sansal – en raison de la crainte d’une rue arabe en partie fantasmée et devient va-t-en-guerre acharné parce qu’il faut, pour les européistes dont il est, punir Vladimir Poutine pour son agression de l’Ukraine. Mais jusqu’où ? Autrement dit, contrairement à la réalité des menaces – la Russie n’est pas une menace existentielle – et contrairement à l’histoire du XXIè siècle, Emmanuel Macron se fait adepte de Huntington dans sa vision des relations avec la Russie et adepte de Fukuyama dans ses relations avec l’Algérie. Un contresens funeste.
D’autre part, le régime macronien aime tellement l’insécurité et les narcotrafiquants qu’il les laisse prospérer : un défaitisme affiché invariablement par Emmanuel Macron, depuis huit ans, qui est en passe de faire de la France un narco-état.
Enfin, il faut toujours se souvenir que les pacifistes, une fois leurs yeux dessillés, ont toujours été les plus grands va-t-en-guerre, une guerre qu’ils ne font jamais puisqu’ils envoient toujours les autres se battre pour eux. D’où la rhétorique présidentielle.
La réalité est pourtant simple : Emmanuel Macron, qui a pourtant doublé le budget de la Défense, n’a pas les moyens de soutenir dans les faits sa rhétorique guerrière – former un colonel pour diriger un bataillon prend 20 ans, la construction de matériels en nombre au moins dix ans, la France ne fabriquant plus ni munitions ni chars… – et les 800 milliards d’euros dont parle la Présidente de la Commission européenne – de quelles compétences militaires illégalement usurpées peut se prévaloir la Feldmarschall von der Leyen et combien de divisions peut-elle légitimement aligner ? – n’ont aucune réalité tangible et n’existent qu’au détour d’un artifice comptable ou d’une spoliation éventuelle des biens privés. Depuis huit ans, toute l’action d’Emmanuel Macron aura contribué à ce que l’Europe ne représente plus rien dans le monde, et la France encore moins que rien !
Pour terminer, rappelons tout de même qu’il y a huit ans, en 2017, le général Pierre de Villiers, chef d’état-major des Armées, avait averti le président Macron fraîchement élu de la nécessité d’augmenter le budget des armées et notre effort de défense national. Un avertissement légitime du Chef d’état-major des Armées à celui qui, constitutionnellement, en est le chef, mais si mal accueilli à l’époque par le pacifiste Macron – qui a toujours cru qu’il était plus intelligent et plus savant que tous les Français réunis –, qu’il a eu comme effet de pousser le général de Villiers à la démission. Une démission qui, huit ans après, résonne étrangement avec cette nouvelle volte-face d’Emmanuel Macron qui n’est pas dénuée d’arrière-pensées personnelles et carriéristes.
Une des caractéristiques d’un grand chef est sa capacité à s’entourer : quand on se sépare du général de Villiers et qu’on fait de Yassine Bellatar son « conseiller pour les banlieues », tout est dit ! Le délire belliciste d’Emmanuel Macron montre une nouvelle fois la perte de crédibilité totale de ce président qui n’a plus de majorité et qui a perdu toutes les élections intermédiaires, et prouve qu’on ne résoudra pas les problèmes des Français en faisant du neuf avec du vieux. Si la sagesse populaire affirme qu’on fait les meilleures soupes dans les vieux pots, elle dit aussi implicitement que la soupe ne saurait être appétissante si les ingrédients sont avariés !
© Jean-Marc Lévy pour Israël Is Forever Alsace
Emmanuel Macron n’aime ni la France ni les français;de président le plus jeune élu, il devint, au cours des années le plus à gauche. Il le démontre à chaque instant par ses choix, son entourage politique ,sa prétendue peur de « la rue arabe » qu’il ne fait qu’encourager,sa préférence pour la « cause palestinienne » son indifférence son mépris à l’encontre d’Israel, non vraiment nous sommes de plus en plus nombreux à vouloir sa démission.
Je n’ai guère d’estime pour Chirac, Sarkozy et Hollande, mais les imagine-t-on multiplier ouvertement les signes d’allégeance au Nazisme islamiste au point même de refuser de participer à une marche contre l’antisémitisme ? Les imagine-t-on réprimer de manière violente des manifestants pacifiques et interdire de manière totalement arbitraire des médias qui leur déplaisent ? Peut-on croire qu’ils auraient lancé leur pays dans cette propagande de guerre aux accents fascistes en soutien à un régime d’extrême-droite ultra-nationaliste et contre un ennemi imaginaire ?
Bien sûr, l’islamisation et l’indigénisation, c’est-à-dire la nazification de la société française a commencé bien avant 2017, mais il existait encore quelques garde-fous républicains et des restes de l’héritage des Lumières. Avec Macron, ces garde fous républicains ont volé en éclats et les derniers feux des Lumières se sont éteints.
Contrairement à ses prédécesseurs, Macron ne fait même pas semblant d’être un Républicain. Il n’en a plus besoin : tout comme Jean-Luc Mélenchon, Keir Starmer et Ursula Von der Leyen, tout comme les employés du Monde, de Rance Inter ou de The Guardian, c’est un fasciste décomplexé. Et en cela il est, ils sont en phase avec l’évolution de l’Europe de l’Ouest _ devenue une dystopie islamonazie et orwellienne.
Il serait en outre important d’aborder la question économique car la France est déjà au bord d’une faillite que cette « économie de guerre » précipitera certainement !… Macron se situe véritablement dans le top 3 des dirigeants les plus fous et dangereux de la planète. 2017 : l’année où la France sombra corps et âme.