J’en peux plus. Par Yoan Attali

J’en peux plus.

J’en peux plus de ces mensonges, de ces faussaires de l’Histoire dès qu’il s’agit des Juifs et d’Israël.

J’en peux plus de ce vocabulaire tronqué, de cette novlangue médiatique et politique calibrée pour plaire à une certaine catégorie de la population qui a fait profession de travestir l’Histoire et de s’approprier indûment tout ce qui a toujours été nôtre depuis la nuit des temps.

J’en peux plus qu’on nous appelle des colons. Traiter un Juif de colon en Judée, c’est comme accuser un Grec d’être un intrus à Athènes ou un Italien d’occuper Rome.

La Judée, la Samarie, c’est le cœur battant de l’histoire juive, la terre des Patriarches, des Rois d’Israël, des Prophètes.

C’est là qu’Abraham a acheté la grotte de Makhpela à Hébron, que Jacob a dressé son camp à Béthel, que Josué a établi le Tabernacle à Shilo.
C’est là que le peuple juif a bâti son royaume, son Temple, son identité.

J’en peux plus qu’on appelle Judée-Samarie la « Cisjordanie », un terme inventé en 1950 par la Jordanie pour effacer notre présence millénaire.

J’en peux plus qu’on fasse semblant d’ignorer que cette terre a été illégalement occupée par la Jordanie entre 1949 et 1967, après une guerre contre Israël.

J’en peux plus qu’on parle du « peuple palestinien », une invention politique récente, née dans les années 1960 avec l’OLP, et jamais mentionnée auparavant ni par les Ottomans, ni par les Arabes, ni même par les Britanniques.

Où est leur prétendue capitale historique ? Où sont leurs rois ? Leur monnaie ? Leur culture propre ?
Et c’est nous les colons, faites moi rire.

J’en peux plus de cette falsification permanente, de ce déni de notre histoire, de notre droit, de notre légitimité.

J’en peux plus de les entendre parler de génocide, alors que la population palestinienne n’a cessé d’augmenter depuis des décennies.
Les faits sont là :
En 1948, il y avait environ 1,2 million d’Arabes en Palestine sous mandat britannique. Aujourd’hui, ils sont plus de 5 millions rien qu’en Judée-Samarie et à Gaza.
Un génocide, par définition, c’est l’extermination systématique d’un peuple. Or, comment parler de génocide quand la population ne cesse de croître ?
Un génocide, c’est la Shoah.
6 millions de Juifs exterminés en quelques années.
Une destruction méthodique, industrielle, sans précédent.
Des communautés juives entières effacées de la carte en Europe.
Comparer la situation actuelle à un génocide, c’est non seulement faux et malhonnête, mais c’est aussi une insulte aux vraies victimes de génocides.

J’en peux plus de cette manipulation des mots et de cette inversion accusatoire.

J’en peux plus de voir que, même parmi nos propres frères juifs – souvent médiatisés et soucieux de leur image aux yeux des autres – certains se sentent obligés de cracher sur Netanyahou et de qualifier le gouvernement israélien d’« extrême droite », simplement parce que 2 ministres disent le contraire de ceux qui cherchent à délégitimer Israël.

Bref j’en peux plus, mais je ne lâcherai rien.

© Yoan Attali

Yoan Attali. Cabinet de recrutement spécialisé dans les profils comptables.Membre du comité stratégique de United Hatzalah

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A relire car écrit très récemment…

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2 Comments

  1. Cher Mr Attali , nous sommes nombreux a avoir envie de vomir en lisant la presse de propagande ou en ecoutant emmanuel petain et jean luc doriot , mais nous avons un chemin a suivre et nous allons nous y tenir , bien droit .

    • Ces minables disparaîtront de l’histoire sous les huées le petain au petit pied(ppp)et l’abruti révolutionnaire de salon(j luc)par décence je n’ai pas inversé son prénom

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